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La maison-forte est une construction du XVe
siècle. Elle a remplacé une fortification plus ancienne. Constituée d'un
beau corps de bâtiment à trois niveaux, de plan rectangulaire, elle est
flanquée d'une grosse tour ronde, couverte d'un toit conique. La famille des
seigneurs de Gléné s'est installée à Andes dès 1292, avec le chevalier Audin
de Gléné. Au XIVe siècle, Tachon de Gléniers ou Gléné figurait parmi les
compagnon du duc Louis II de Bourbon. En 1490, François de Gléné, écuyer,
seigneur de Gléné et de Trézube, avait épousé Charlotte de Mortillon, il
reconnaissait, en 1503, tenir en fief de la duchesse de Bourbon son "chastel
de Gléné avec cens, rentes, prés, garennes...". Il est resté fidèle à
Charles de Bourbon dans ses démêlés avec François 1er, et ses terres furent
confisquées en 1524. Ce sont ses descendants qui vendirent la seigneurie à
Antoine de Lévis Châteaumorand, archevêque d'Embrun. Après plusieurs
changements de propriétaires, le nouveau seigneur, Melchior de Servajan,
écuyer, vendit la terre à l'écuyer Toussaint de Chantelot, en toute justice,
haute, moyenne et basse. Le 12 février 1630, Toussaint de Chantelot obtint
l'érection de sa terre de Gléné en vicomté, qu'il augmenta en 1637 du
domaine de Cossonnier. (1)
château de Gléné 03120
Andelaroche, propriété privée, ne se visite pas, visible au bord du Balavan.
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