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En 1503, noble homme Anthoine
Arnoux, écuyer, reconnait, par son procureur Berthomier Bonnet, tenir en
fief de la duchesse de Bourbon, le lieu de Max et de Lisseret, avec cens et
devoirs. En 1639, le lieu noble, terre et seigneurie du Max, consiste en "estangs,
bois, mestroyers, jardins, colombiers, garennes, prés et vignes". Hélion de
Boudet et ses descendants en restent propriétaires jusqu'en 1679, date ou la
terre passe aux Alamargot de la Dure, puis plus tardivement aux Aujay de la
Dure. Ce fief regroupait les terres de la Vernoelle et de la Naute. A la fin
du XXe siècle, le château avait conservé son aspect primitif. Mais déjà une
haute et forte tour de plan carré, qui autrefois dominait les fossés emplis
d'eaux vives, les murs d'enceinte et le pont-levis, avait disparu. Il
restait trois tours, dont celle de la porte qui permettait l'accès à
l'intérieur. A cette époque, le château devint exploitation agricole. Il
subsiste des vestiges non négligeables du passé, des tours bien conservées
et rénovées, dont une tour carrée de la façade et une porte moulurée à
chapiteaux ioniques. (1)
château du Mas 03410
Prémilhat, vestiges à l'Ouest du bourg de Prémilhat.
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