châteaux de France
       Accueil        châteaux Val de Loire        châteaux pour réceptions        châteaux à l'abandon        Contact        Liens
 
 
 
Château de Boulogne à Saint-Michel-de-Boulogne
 
 

  Boulogne doit son étymologie à ce qu'un comte de Valentinois, originaire du Boulonnais, vint se fixer dans ce pays au VIIe ou VIIIe siècle et fut le fondateur de la grande tour carrée du château construite sur un mamelon avec un viaduc à deux arches pour y arriver, auquel château il donna le nom de Boulogne (Bolonia). J’appuie cette assertion sur ce que le nom de chaque hameau des communes de Saint-Michel, Saint-Etienne de Boulogne, Vesseaux et autres est venu d’un nom d'homme, c'est-à-dire du premier habitant qui a élevé sa maison. Aussi, à Saint-Michel, Massiol, Fougerolles, Echaravil, le Vernet, le Cerisier, Miravile, etc,. sont des noms connus, quoique la plupart des familles qui les portaient n'existent plus aujourd’hui. Il en est de même à Saint-Etienne, la Charre, la Conchy, Auzon, Auriolles, le Pradal, Gousy, les Richards, etc., et à Vesseaux la Bouisse, Chamoux, le Fex, Chauliac, les Audiberts, Lauberte, Béradoux, les Saurñiers,. etc., sont aussi des noms connus, la plupart existant encore au début du XXe siècle; d’où on peut conclure que Boulogne, nom que n'a porté aucune famille dans nos pays, est tiré de Boulogne-sur-Mer ou du Boulonnais. La paroisse de Boulogne comme celle de Saint-Etienre, a fait partie de celle de Vesseaux, qui était un des plus grands prieurés du diocèse de Viviers. A l'époque de la création de la paroisse de Saint-Michel au VIIIe siècle, à laquelle on donna ce nom, on y ajouta celui du château qui était Bou-logne. Il se peut aussi que lorsque fut élevée cette tour dans ces lieux agrestes, on pensa d'y créer une paroisse.
Le comte Adhémar de Valentinois qu’on croit descendre d’un frère de Pépin d’Héristal, nommé Grimaldi, est le fondateur du château de Boulogne vers le milieu du XIe siècle et en fut le premier seigneur. Sa fille Philippa de Fay épousa, en 1165, Aimard fils de Guillaume de Poitiers. Ce fut Raymond V comte de Toulouse, qui donna à ce dernier l'investiture du château de Boulogne, de Privas, de Saint-Alban, de Baïx et du Pouzin. Aymard, fils ou petit-fils du précédent, fait en 1239 hommage à Raymond VII comte de Toulouse, de son château de Boulogne et de plusieurs autres. En 1249, la comtesse de Valentinois contribue par ses dons à l'élévation de la Chartreuse de Bonnefoy sur les montagnes du Vivarais, comprises à cette époque dans le comté de Toulouse. Le fondateur de ce monastère qui dépendait de la Grande-Chartreuse de Grenoble, est Guillaume du Jourdain, un fils de Raymond V comte de Toulouse; c'était en 1157. L'église de St-Etienne-de-Boulogne fut aussi construite vers le milieu du XIIIe siècle par les soins de cette même comtesse de Valentinois. Avant cette époque, cette paroisse faisait partie de celle de Vesseaux. Le prieuré de Vesseaux était un des plus grands du diocèse de Viviers. Avant la création de la paroisse de Saint-Etienne-de-Boulogne qui fut par conséquent détachée de celle de Vesseaux, une chapelle dont les fondements ont êté retrouvés il y a quelques années, avait été élevée entre les deux hameaux du Gousis et la Lauze, à un kilomètre près de distance du chef-lieu de Saint-Etienne-de-Boulogne et avait été dédiée, croit-on, à Saint-Etienne-de-Boulogne, diacre et premier martyr de l'Eglise, d'où vient le nom de Saint-Etienne donné à la paroisse.
En 1300 ou 1310 Guigon, comte de Valentinois, fils, sans doute, d'Aymard, troisième ou quatrième du nom, était seigneur de Boulogne. En 1340, Guillaume, son fils, lui succède mais ne laisse pas de postérité. A sa mort en 1344, le château de Boulogne échoit à son parent Louis de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier. En 1349, Charles de Poitiers, fils de Louis de Poitiers, est seigneur de Boulogne jusqu'en 1384. On trouve des reconnaissances ayant été faites à Guigon, comte de Valentinois, et à son fils Guillaume, par des habitants du mandement de Boulogne. Ces reconnaissances furent renouvelées par les héritiers de ces dits habitants en 1373et 1374 en faveur de puissant seigneur Charles de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier et de Boulogne, et furent reçues par Bertrand, notaire. Du 29 août 1373 on trouve celle de Pierre Marconnave, de Marconnave, paroisse de Saint-Julien-du-Serre, celle de Pierre Mappias, paroisse de Vesseaux. Et du 18 juin 1374 nous trouvons celles de Giraud Chambaud, Jean Teyssier et Vincent Jacob, de la paroisse de Vesseaux. Nous trouvons également les reconnaissances reçues par Raffard, notaire, en faveur du même seigneur, de Pierre Lachave, de Pierre Lablache; de Lachave, paroisse de Saint-Etienne-de-Boulogne, de Jean Chabert, de Giraud Baudare, de Vitalis Lacour, de la paroisse de Vesseaux, etc.
Par devant maître Chamoux, notaire, le 13 octobre 1384, noble et puissant seigneur messire Charles de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier, "vend à noble Raoul de Lestranges ses chastel et chastellenie de Boulogne desquels appartiennent plusieurs terres, bois, viviers, épaves, mortes-main, cens, rentes de blé, de vin, de deniers, de fruits, de paille, de buches de poutailles, d'épices de cire; étangs, pêcherie, venaison, chasse, garenne, fours, moulins; justice, juridiction haute, moyenne et basse; hommages nobles, hommages ruraux, fiefs, arrière fiefs, lods, ventes, sausines, amendes; hommes et femmes de corps, taillables, exploitables et serviables; et autres ainsi que le lieu, ville et paroisse de Boulogne; la seigneurie des lieux et paroisses de Saint-Etienne de Boulogne, de Vesseaux, de Saint-Andéol de Bourlenc, de Saint-Julien de Serre et de Gourdon, les masures, les édifices, les profits, émoluments, revenus et tous autres tenus et mouvant en fief de son prédécesseur noble et puissant seigneur messire Louis de Poitiers, chevalier seigneur de Saint-Vallier, comte de Valentinois. Dans la présente vente sont compris tous les droits de propriété et possession, fonds, seigneurie, foi, hommage, juridiction; droit de régale et toutes les actions réelles, personnelles, mixtes, directes, utiles, tacites, expresses hypothèques et autres droits quelconques que le vendeur ou son prédécesseur pouvait ou peut avoir et accompte remis, personnes et biens quelconques à cause et pour raison desdits chastel et chastellenie, etc. Acte passé au Chatelet à Paris, jour, mois et an que dessus". Dans cette vente il n’y a malheureusement pas de prix désigné. Il n'y est pas non plus dit où était la résidence de noble Raoul de Lestranges. Un document le dit originaire de Saint-Juès en Limoges, et cette terre qui était située dans la paroisse de Laplaÿ portait le nom de vicomté de Lestranges. Laplaÿ est devenu chef-lieu de canton, arrondissement de la Corrèze formé d'une partie du Limousin.
La paroisse de Gourdon que nous avons vue comprise dans la seigneurie de Boulogne était du mandement de Corbières. Les seigneurs de Corbières étaient les vassaux de ceux de Boulogne et avaient droit de basse justice. En 1395, le 16e jour de février, Dupuy, notaire, reçoit en faveur de noble Raoul qu'on appelait aussi Rodolphe de Lestranges, les reconnaissances ayant été précédemment faites à Charles de Poitiers, son prédécesseur. On peut citer de plus la reconnaissance de Guillaume, Laurent et Pierre Chauliac frères, du lieu de Chauliac, paroisse de Vesseaux. La plupart des reconnaissances faites en faveur de messires Charles de Poitiers et de Raoul ou Rodolphe de Lestranges provenaient du chapitre du Puy. Le chapitre du Puy possédait ou percevait des cens et des rentes dans le mandement de Boulogne avant noble Charles de Poitiers, il en percevait aussi dans le mandement de Corbières et dans celui de Charay. Le monastère de Charay fut fondé sous les auspices du chapitre du Puy, croit-on, au Xe ou au XIe siècle. Guillaume de Lestranges fut le fils et successeur de Rodolphe de Lestranges en 1425. Le 26 mai 1428, devant Raffard, notaire d'Aubenas, il passe une transaction avec les habitants du mandement de Boulogne (il s’agit des hommes liges et des hommes taillables) où l'on règle le cas du mariage des enfants desdits habitants à un pain éminal et une poule; le cas des couches de la dame du seigneur à un éminal froment et une poule, et le droit d’hommage à trois journées d'homme pour chacun. Un éminal était composé d'environ onze francesches et valait deux quarterons de la mesure de Boulogne. Le sétier était composé de deux émines ou de quatre quarterons. Mais à la mesure d'Aubenas trois émines ou six quartcrons formaient le sétier; la mesure de Boulogne était donc d'un tiers moindre de celle d'Aubenas.
Au château de Corbières les rentes y étaient perçues à la mesure de Boulogne. Les cas prévus et stipulés dans cette transaction ne comprenaient pas les cens et les rentes des reconnaissants ou des hommes liges et taillables, lesquels cens et rentes étaient perçus régulièrement à différentes époques de l’année. Les reconnaissants ou hommes liges étaient à cens ou rentes fixes, tandis que les hommes taillables payaient selon que produisaient leurs terres, ces derniers ne passaient pas des reconnaissances à leur seigneur et étaient ordinairement les plus pauvres, c'est-à-dire ceux qui possédaient peu. Guillaume de Lestranges épousa Jeanne de Joyeuse et en eut Louis, son fils, qui hérita le château de Boulogne avec plusieurs autres. Louis de Lestranges eut deux fils, Jean et Antoine. N'ayant trouvé aucune reconnaissance faite en faveur de messire Louis de Lestranges, Antoine son fils succéda en 1480 à son grand-père Guillaume de Lestranges. Jean de Lestranges son frère, forma la famille des seigneurs de Groson, de Bose et de Colombier, et fut l'ancêtre du fameux abbé Dom Augustin de Lestranges, le fondateur de la trappe de Val-Sainte. Le 8 mars 1480, Jacques Raffard, notaire d’Aubenas, reçoit de messire Antoine de Lestranges les reconnaissances de Jean Terrasse, de Pierre Conquiste, de la paroisse de Saint-Andéol-de-Bourlenc, de Jean et d'Etienne Gourdon, de Jean Robert, fils d'Etienne, de la paroisse de Gourdon. Le 13 novembre 1504, Bernardin Sanglier, notaire, reçoit les reconnaissances en faveur du même seigneur de Boulogne, de Sébastien et d'Antoine Maurin, d’Etienne Faure, de la paroisse de Saint-Andéol-de-Bourlenc; de Claude, de Guillaume et de Jean Dauriolles, d’Etienne Dubois, tous habitants du lieu d’Auriolles, paroisse de St-Etienne-de-Boulogne, etc. Il est une transaction passée en 1492 entre les habitants de Boulogne et leur seigneur Antoine de Lestranges, et dont les habitants avaient le libre usage. Il s’agit de la pêche et de la chasse, mais nous ne connaissons pas le nom du notaire qui reçut l'acte ni quelles en furent les conditions.
Antoine de Lestranges convertit en prairies une grande partie des terres au quartier dit des Chambons, situé sur la rive gauche de la rivière de Luol dans la vallée de l’Escrinet, et les habitants qui possédaient ces terres et qui étaient du hameau des Gousis, échangèrent avec leur seigneur pour d'autres terres situées au quartier du Rouchamp ou Champs-Roux. Claude de Lestranges, fils d'Antoine de Lestranges, était seigneur de Boulogne au milieu du XVI siècle. Les nombreuses reconnaissances que nous avons trouvées de cette époque au temps de ce seigneur furent reçues par Robert, notaire, et faites en faveur de noble Gratian des Mottes, écuyer au château de Boulogne sous messire Claude de Lestranges, seigneur de Boulogne et de Cheylane et conseiller du roi. En 1562, il alla avec sa troupe assiéger Aubenas dont les protestants s'étaient emparés, mais il fut obligé de s’en retourner en son château de Boulogne sans aucun succès. A sa mort, arrivée en 1564, son fils Louis de Lestranges lui succède. L'année suivante il eut à soutenir un procès que lui avaient intenté les habitants et manants du mandement de Boulogne en la cour présidiale de M. le Sénéchal de Beaucaire et de Nîmes au sujet des cens et des rentes, des cas des couches de la dame du seigneur et du mariage des enfants des dits habitants, suivant la transaction qui avait été passée entre messire Guillaume de Lestranges, seigneur de Boulogne, et leurs prédécesseurs, le 26 mai 1428 et qui avait été reçue par Jacques Raffard, notaire d’Aubenas. Le seigneur de Boulogne eut gain de cause; mais appel de ce jugement ayant été fait par lesdits habitants en la cour souveraine du parlement de Toulouse, le jigement des premiers juges fut confirmé et l'arrêt rendu par Louis Chalendar, lieutenant du bailli au siège royal de Villeneuve-de-Berg. Une nouvelle transaction s'ensuivit et ne fut que la ratification pure et simple de celle passée en 1428, et fut reçue le 28 avril 1545 par Dumas et Teyssier, notaires de Villeneuve-de-Berg.
Louis de Lestranges n'eut pas de postérité mâle, et Marie-Anne, sa fille unique, épousa en 1579 messire René d'Hautefort, seigneur du Teil et second fils de Gilbert d'Hautefort. René d'Hautefort devenait donc baron de Boulogne et prit le nom de Lestranges pour avoir droit d'entrée aux états du Vivarais. Il assaillit en 1619, dans les plaines de Vesseaux, Châieauvieux qui revenait de Privas à la tête d'une bande de protestants; il lui en tua un certain nombre et les autres, pour échapper au massacre, s'enfuirent sur les montagnes. Deux quittances trouvées dans de vieux papiers de famille ont été écrites et signées par ce seigneurs; elles furent délivrées pour droits seigneuriaux reçus, une à Jean Constans le 1er novembre 1605 et l'autre à Claude Doize le 17 mars 1606, tous les deux habitants de Pramaillet, paroisse de Saint-Etienne-de-Boulogne. A ces quittances est cité Antoine d'Exbryat, prieur de Boulogne à cette époque, ayant aussi des droits à percevoir à Pramaillet, et dans toute la paroisse de Saint-Etienne-de-Boulogne. Nous n'avons pas trouvé de reconnaissances faites en faveur de Louis de Lestranges et de René d'Hautefort de Lestranges; les seigneurs ses vassaux les recevaient et en payaient la rente au seigneur de Boulogne leur suzerain. Claude René d'Hautefort de Lestranges et de Cheylane, à la mort de son père arrivée en 1621, devint seigneur de Boulogne. Il avait épousé l’année précédente la veuve Paule de Chambaud quoique protestante et qui lui apporta en dot la baronnie de Privas. Quand Louis XIII et Richelieu vinrent assiéger Privas en mai 1629, il aida comme beaucoup d'autres seigneurs catholiques de la province, l’armée royale à enlever cette place aux protestants. Mais plus tard s'étant révolté contre l'autorité royale, il fut livré au supplice à Alais, en 1632, et son château fut démantelé.
Il ne laissa avec sa veuve Paule de Chambaud, qu’une fille Meyrie, qui en 1638 épousa Charles de Seneterre marquis de Châteauneuf, et second fils d'Henri marquis de la Ferté, descendant d'une ancienne famille d'Auvergne. Un acte d’investiture passé devant Claude Devez, notaire à Vesseaux, et portant la date du 21 avril 1638 est signée de Paule de Chambaud, vicomtesse de Privas, de Cheylane, de Boulogne et autres places. Le 10 janvier 1644, messire Charles de Seneterre marquis de Châteauneuf, vicomte de Privas et de Cheylane, seigneur de Boulogne, passe une convention avec David et Antoine Durand, Aimé Coulombaud, Jean et Valentin Douzon, Claude Reynier, Mathieu Nadal, Jean Avon et Etienne Lacrotte, tous habitants de Saint-Andéol-de-Bourlenc et de Saint-Etienne-de-Boulogne, par laquelle il leur donne à prix fait à construire une muraille devant clôturer le pré appelé Laprade dans la paroisse de Saint-Etienne, et appartenant au seigneur. Cette muraille doit être faite à pierres sèches et à hauteur convenable ou d'homme et le prix en est fixé à cent vingt livres plus un sétier orge et une charge de vin que le seigneur doit leur payer à différentes époques à mesure de l'exécution des travaux. Cette convention est reçue par Claude Devez, notaire à Vesseaux, et est signée de lui et par le seigneur de Seneterre. Les reconnaissances qui furent faites en faveur du marquis de Seneterre furent reçues par André, notaire. Henri, fils aîné de Charles de Seneterre et petit-fils de Paule de Chambaud, épousa fort jeune, Anne de Longueval de Crécy. A la suite d'une querelle survenue avec sa mère Marie d’Hautefort de Lestranges, remariée à Guillaume de Meaupou, président au Parlement de Metz, il fut trouvé assassiné en 1671 dans les rues de Privas disent les uns, dans les rues de Paris disent les autres; il n'avait que 27 ans.
Henriette Bibiane, sa sœur, épousa en 1680 Just François de Fay, marquis de Gerlande. Une famille du Velay est parente avec la famille des de Lestranges, lequel devint seigneur de Boulogne par sa femme. Il était en se mariant seigneur de Bourlatier. Marie de Seneterre, fille unique d'Henri qui fut assassiné et d'Anne de Longueval de Crécy, épousa en 1688 Louis de Crussol marquis de Florensac, second fils de François de Crussol. Par ce mariage la baronnie de Privas et celle de Boulogne passèrent dans la famille de Crussol; elles formèrent la dot de Marie de Seneterre; mais la justice de ces deux baronnies resta à Just François de Fay marquis de Gerlande, ayant formé la dot d'Henriette Bibiane de Seneterre sa femme. Le château de Boulogne ou plutôt la baronnie de Boulogne, une des principales du Vivarais, comprenait alors sous sa juridiction six communes: Saint-Etienne et Saint-Michel-de-Boulogne, Saint-Martin-de-Gourdon, Saint-Andéol-de-Bourlenc, Saint-Julien-de-Serre et Saint-Pierre-de-Vesseaux. Dans une salle du château on rendait la justice le mardi de chaque semaine, comme l'indique un registre ayant été sauvé de la destruction et qui comprend plusieurs années, de la fin du XVIIe siècle à l'époque du grand règne de Louis XIV. Le bailli ou juge à cette époque, était Jean-Claude de Fayon, seigneur de Gourdon, et le lieutenant ou suppléant de bailli était un nommé Pierre Larmande, n0taire. Les formules de jugement semblent avoir beaucoup d’analogie avec celles dont se servent aujourd’hui nos juges de paix. La compétence d'un bailli paraissait être plus étendue que celle de nos juges de paix. Ces cours ordinaires rendaient de grands services aux habitants; il n'y avait que les affaires assez importantes qui fussent portées à la cour royale de Villeneuve-de-Berg. Les frais d'assignation et de citation devant la cour de Boulogne ne s’élevaient qu'à trois livres trois sols.
Beaucoup de reconnaissances furent faites aux seigneurs de Boulogne ou aux seigneurs ses vasseaux et furent reçues par divers notaires: on peut citer Claude Doize et son prédécesseur Jean Chabannes, notaires à Saint-Etienne-de-Boulogne; Pierre Pison et Jean Prinsard, notaires à Saint-Michel-de-Boulogne; Jean Champanhet et Antoine Dumas, son successeur, notaires à Vesseaux, etc. Louis-Armand de Vigneret Duplessis de Richelieu, comte de Dangenois, par son mariage avec Anne-Charlotte de Crussol de Florensac, fille de Louis de Crussol et de Marie de Seneterre, devint baron de Boulogne ainsi que de Privas, après la mort des parents de sa femme. Il posséda celle de Boulogne jusqu’à sa mort, arrivée en 1743. A cette époque, la cour ordinaire de Boulogne avait pour bailli ou juge, Jean Champanhet, de Vesseaux, et pour lieutenant de bailli, Jean Chalabreysse de Galimard, de la paroisse de Saint-Julien-du-Serre. En 1743, Césariette de Fay de Gerlande, petite-fille de Just François de Fay et d'Henriette Bibiane de Seneterre, épouse son cousin Claude Florimond de Coisse, mais meurt après un an de mariage, après avoir donné tous ses biens à son mari. L'année suivante, Charles César de Fay de Gerlande, fils de Claude Florimond de Coisse, que ce dernier avait eu d’un précédent mariage, devint baron de Boulogne après la mort de Louis Armand Duplessis de Richelieu comte de Dangenois, de la famille des de Crussol qui possédaient cette baronnie depuis 1688. Aussi le marquis de Gerlande était à la fois seigneur et baron de Boulogne, mais n'était que seigneur de Privas, les de Crussol possédant cette baronnie depuis 1688 qu'ils gardèrent jusqu’à la Révolution. Le 23 septembre 1745, messire Charles César de Fay, chevalier, seigneur marquis de Gerlande, comte de Moncha, vicomte de Lestranges et de Cheylane, seigneur et baron de Boulogne, seigneur de Privas et de Bourlatier, fait nommer recteur de la chapelle e sa terre de Saint-Juez, vicomté de Lestranges, dans la paroisse de Laplan, du diocèse de Limoges, messire Antoine Déylas, curé de cette paroisse, en remplacement de messire Rogier, recteur décédé, et avec l'approbation de Monseigneur l'Evêque de Limoges. Acte passé et recu au château de Boulogne par Jean Thaulamesse Prinsard, notaire audit Boulogne et collationné à Aubenas le 25 septembre, reçu six livres.
En 1764, le marquis de Latour-Maubourg, après la mort du marquis de Gerlande, son oncle, décédé sans postérité l’année précédente, devint seigneur et baron de Boulogne, et seigneur de Privas que, par testament, son oncle lui légua avant sa mort. Un Latour-Maubourg, de cette famille, fut général français et ministre de la guerre sous le règne de Louis XVIII. Un autre fut député officiel au Corps législatif pour la circonscription du Puy sous le second Empire. A l'époque de la Révolution, le marquis de Latour-Maubourg n'avait plus en sa possession que le château, toutes les terres qui étaient attachées et qui étaient divisées en plusieurs métairies, avaient été vendues par lui peu de temps avant; sans doute avait-il prévu ce qui arriva inévitablement. Après la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, les consuls des deux communes de Saint-Etienne et de Saint-Michel-de-Boulogne, à la tête des habitants, ayant pénétré dans le château malgré la protestation de Pierre Coisse, fermier et chatelain du marquis de Latour-Maubourg et la résistance des gardes, s'emparèrent des poids et mesures servant à percevoir les cens et rentes ou droits seigneuriaux, mais ne se livrèrent à aucun autre acte de spoliation. Ils en adressèrent un mémoire qu'ils envoyèrent au marquis de Latour-Maubourg, habitant alors à Paris. Le fils de celui-ci, après en avoir eu connaissance, écrivit aux deux consuls de Saint-Etienne-de Boulogne, Etienne Délubac et Jacques Boiron. Il leur parlait avec beaucoup de modération en les exhortant à attendre les décisions de l’Assemblée nationale auxquelles, disait-il, il s'empresserait de se soumettre le premier; mais ajoutait-il, avez-vous eu le grand tort d'avoir pénétré de force dans le château et de vous être emparés des poids et mesures, en alléguant pour motif qu’ils sont trop forts, ce qui n'a pas lieu d'être. Plus tard, c'était le 25 mai 1790, par acte reçu Maurin, notaire, ces mêmes habitants formèrent un syndicat et nommèrent pour leurs présidents, Jacques Boiron, de Saint-Etienne et Jacques Souteyrand, de Saint-Michel-de-Boulogne. Ces deux derniers, accompagnés du notaire s'en furent en donner sommation au château, audit Coste, afin d'avoir désormais à aller chercher les cens et rentes au domicile de chaque censitaire où emphythéoste, dans la quinzaine du terme de leur échéance, mais avec les poids et mesures modifiés s'il y a lieu. Avant, et conformément aux anciens titres, les cens et les rentes étaient portés au château de Boulogne par les habitants.
En 1794 ce beau château avec celui de Lachamp situé dans la commune de Vesseaux, furent vendus en adjudication par l'Etat comme biens d'émigrés, moyennant une somme bien au dessous de la valeur réelle de ces édifices. Un nommé Boissier, d'Aubenas, en fut l'adjudicataire et les revendit peu après à un vandale de Saint-Etienne-de Boulogne dont il faut taire le nom. Ce dernier, pour en tirer profit, fit aussitôt abattre de ce beau château de Boulogne la toiture, arracher les dalles, les pierres de taille, les boiseries, enfin tout ce qu'il put, vendre, il ne resta debout que le portail avec des ruines qui ne manquent pas d'attirer beaucoup de visiteurs, surtout pendant la belle saison. Quant au château de Lachamp, il le revendit tel que, mais à profit à deux ou trois propriétaires qui y établirent leurs domiciles; ainsi ce chàteau échappa-t-il au vandalisme. L'abbé Volle, curé d'Asperjoc et en dernier lien de Saint-Michel-de-Boulogne, mit fin à ces actes de vandalisme en achetant les restes du château de Boulogne. Après l'avoir possédé pendant plus de 30 ans, ses héritiers après sa mort, l'ont revendu au marquis de Lestranges, de Saint-Alban d’Ay. Comme nous l'avons vu,il est un descendant de Jean, frère d'Antoine de Lestranges, tous les deux fils de Louis de Lestranges et petits-fils d'Anne de Joyeuse. Louis de Lestranges était seigneur de Boulogne vers le milieu du XVe siècle. Ainsi, nous avons dit qu'un comte de Valentinois descendant d’une des premières familles ds France est le fondateur du château de Boulogne vers le milieu du XIe siècle. Boulogne doit son étymologie probablement à ce que le fondateur du château était ou venait du Boulonnais ayant pour capitale Boulogne; plus tard peut-être, pourrons nous mieux le préciser.
Le tableau généalogique des seigneurs de Boulogne, que nous diviserons en trois époques: La première commençant un peu avant le milieu du XIIe siècle et finissant en 1384, année ou messire Charles de Poitiers vendit son chastel de Boulogne à noble Raoul ou Rodolphe de Lestranges. La deuxième époque commençant en 1384 et finissant en 1579; année ou Réné d'Hautefort, seigneur du Theil, devint seigneur de Boulogne, par son mariage avec Marie-Anne, la fille unique de Louis de Lestranges; Réné d'Hautefort prit le nom de Lestranges en signant sous ce seul nom. La troisième époque commence en 1579 et finit en 1790, pendant laquelle diversesfamilles, mais alliées, ont possédé le château de Boulogne. Première époque: Adhémar comte de Valentinois est seigneur de Boulogne au milieu du XIIe siècle. Aymard I son gendre à la fin du XII siècle: il était fils de Guillaume de Poitiers et épousa la fille d'Adhemar Philippe de Fay en 1165. Aymard II son fils au commencement du XIIIe siècle. Guillaume I son fils vers le milieu du XIIIe siècle. Guillaume II son fils vers la fin du XIIIe siècle. Hugon son fils vers 1310 ou 1320. Guillaume III son fils en 1344 à la mort de son père. Louis de Poitiers son parent qui hérita le château de Boulogne en 1366 de Guillaume de Poitiers comte de Valentinois. Charles de Poitiers, son fils, en 1373 à la mort de son père. Ainsi neuf seigneurs de cette famille ont occupé le château de Boulogne. Dexième époque: Raoul ou Rodolphe de Lestranges est seigneur de Bou-logne en 1384. Guillaume son fils en 1427 à la mort de son père. Louis 1er son fils en 1456 ou 1460. Antoine son fils en 1480. Claude son fils en 1510 ou 1520. Louis II son fils en 1563 à la mort de son père. Ainsi, six seigneurs de cette famille, de père en fils, ont possédé le château de Boulogne. Troisième époque: Réné d'Hautefort gendre de Louis de Lestranges de qui il épousa la fille unique Marie-Anne en 1579. Claude Réné son fils est seigneur de Boulogne en 1621 à la mort de son père; Paule de Chambaud sa femme lui apporta en dot la baronnie de Privas. Claude-Réné d’Hautefort était donc baron de Privas et deBoulogne. Paule de Chambaud sa femme est dame de Boulogne et de Privas en 1632 à la mort de son mari qui est livré au supplice à Alais en cette année 1632. Charles de Seneterre marquis de Châteauneuf est seigneur de Boulogne en 1640 par son mariage avec la fille unique de Paule de Chambaud, Marie d'Hautefort de Lestranges. Henri son fils en 1670 à la mort de son père. Anne de Longueval de Crécy sa femme et sa veuve en 1671, lui mourant assassiné cette année-là. Louis de Crussol marquis de Florensac devient baron de Boulogne et de Privas en 1688, en épousant Marie de Seneterre la fille unique d'Anne de Longueval de Crécy; mais la justice de ces deux baronies échoit en 1680 à Just-François de Fay marquis de Geriande en épousant Henriette de Bibianne, la sœur du marquis Henri Seneterre. Louis-Armand Duplessis de Richelieu comte de Dangenois devient baron de Boulogne en 1722 à la mort de Louis de Crussol de Florensac, en épousant Anne-Charlotte, la fille de celui ci. Il était également baron de Privas, mais la baronnie de Boulogne retourne aux Gerlande en 1744 probablement à la mort de Louis-Armand Duplessis de Richelieu. Charles-César de Fay marquis de Gerlande devient donc baron de Boulogne en 1744 mais n’est que seigneur de Privas et de Bourlatier. A Just François de Fay de Gerlande avait succédé Claude-Florimond de Coisse de Gerlande qui épousa en 1740 Césariette de Fay de Gerlande petite fille de Just-François de Fay de Gerlande et Charles-César de Fay de Gerlande était fils de Claude Florimond de Coisse de Gerlande. Marie-Charles-César de Latour-Maubourg devient baron de Boulogne en 1763 à la mort de son oncle, Charles César de Fay de Gerlande, mais sous la tutelle de son père le comte de Latour-Maubourg comme étant enceore mineur. Ainsi avons-nous dix barons ou dames de Boulogne de 1579 à 1790. (1)

Au premier regard, les imposants vestiges du château de Boulogne paraissent appartenir pour l’essentiel à la fin du Moyen Âge et au début de l’Époque Moderne. Mais, sous ses dehors tardifs, Boulogne conserve encore un très bel ensemble des XIIe-XIIIe siècles, fossilisé par les importants réaménagements que connaît le site à partir des dernières années du XIVe siècle. Il faut en premier lieu noter que la topographie des lieux a été considérablement modifiée par les travaux de la fin du Moyen Âge et du XVIe siècle. À l’origine, le château de Boulogne se dressait, au confluent des ruisseaux de Fougerolles, de Rantiol et de la Boulogne, sur un pointement rocheux abrupt séparé du versant montagneux par un étroit fossé. La vaste plate-forme qui le porte aujourd’hui est largement artificielle et appartient aux derniers temps du site. Le premier château de Boulogne s’articule autour de cinq éléments: un donjon, une enceinte, un bâtiment résidentiel ou aula, une chapelle et un habitat villageois avec lequel il formait castrum. Le donjon, qui présente trois états successifs, occupe le point culminant de la plate-forme castrale. À la fin du XIXe siècle, il en subsistait deux hauts pans de maçonnerie. Aujourd’hui seule la base du donjon et sa face orientale sont encore intactes. Le plus ancien donjon de Boulogne n’est conservé que sur une hauteur limitée, puisqu’il a été arasé à 4,5 mètres de hauteur pour servir de base à un édifice postérieur. Néanmoins, les éléments subsistants permettent d’en cerner les caractéristiques principales. Cette tour présente un plan presque carré. Sa maçonnerie est soignée: elle met en œuvre des moellons de grès bien équarris et bien assisés, les chaînages d’angle étant taillés en bossage. Seul le niveau inférieur de la tour est préservé: il est constitué d’une basse-fosse totalement aveugle, l’accès au bâtiment se faisant à un niveau supérieur. Au XIIIe siècle, le donjon primitif fait l’objet d’une réfection presque totale. Seule la base du vieux donjon est conservée, alors que les niveaux supérieurs sont intégralement reconstruits.
Ce second donjon conserve donc un plan et des dimensions identiques à ceux du bâtiment qui l’a précédé. Les maçonneries mettent encore en œuvre des moellons de grès, mais l’appareil, plus petit, est de moins bonne qualité: les blocs sont moins bien équarris, sans bossage, même si par ailleurs quelques pierres à bossage du premier donjon sont remployées de manière éparse et assisés plus sommairement. Cette nouvelle tour maîtresse, haute de près de quatorze mètres, possède trois niveaux: une basse-fosse aveugle héritée de la première tour; un étage voûté par lequel se fait l’accès au bâtiment; une terrasse sommitale. Aucune disposition de défense active n’est visible et, à l’intérieur, l’édifice ne présente aucun aménagement de confort. C’est certainement l’enceinte et son état de conservation remarquable qui font tout l’intérêt du château de Boulogne pour l’étude des petites fortifications rurales des XIIe-XIIIe siècles. En effet, non seulement cette enceinte n’a pas été détruite lors des travaux de réfection postérieurs, mais elle a même été protégée par ces derniers qui l’ont fossilisée sur au moins trois côtés. Cette enceinte est constituée d’un simple quadrilatère enserrant la plateforme rocheuse sur laquelle est établi le donjon. Elle se referme sur celui-ci qui en occupe l’angle nord-est, naturellement moins bien défendu en l’absence de relief marqué. Cette enceinte est, comme le premier donjon, édifiée en moellons de grès bien assisés. Encore conservée sur presque toute sa hauteur à l’est, et probablement au nord, soit environ six mètres, elle présente des aménagements défensifs limités. Aucune tour ne conforte les angles et aucun système de crénelage, de même qu’aucune trace d’ancrage de hourds, ne sont visibles. Seules cinq ouvertures de tir, de dimensions modestes, percent les courtines. La façade orientale est munie d’une porte, large d’environ deux mètres et surmontée d’un arc en plein cintre. Aujourd’hui bouchée, cette porte représente l’accès principal au château jusqu’aux travaux de la fin du XIVe siècle. Le château fait encore l’objet de nombreux travaux au XVIe et au XVIIe siècles tant pour renforcer son potentiel militaire (construction d’une tour circulaire au nord-ouest; reprise et renforcement du rempart nord, etc.) que pour améliorer ses qualités résidentielles (construction en deux phases successives d’un portail monumental, etc.). Les XVIIIe et XIXe siècles marquent la ruine progressive du château. Toutefois, celui-ci a été partiellement restauré depuis les années 1960. (2)


Éléments protégés MH : les ruines du château de Boulogne : classement par arrêté du 17 juillet 1915.

château de Boulogne 07200 Saint-Michel-de-Boulogne, tel. 01 42 52 73 02, hébergement en chambres d'hôtes de charme dans le pavillon Renaissance, le château de Boulogne est ouvert au public en été les dimanches.

Ce site recense tous les châteaux de France, si vous possédez des documents concernant ce château (architecture, historique, photos) ou si vous constatez une erreur, contactez nous. Licence photo©webmaster B-E,
photos ci-dessous interdites à la publication sur internet, pour un autre usage nous demander.
A voir sur cette page "châteaux de l'Ardèche" tous les châteaux répertoriés à ce jour dans ce département.

 
 
 
 
château de Boulogne à Saint-Michel-de-Boulogne château de Boulogne à Saint-Michel-de-Boulogne château de Boulogne à Saint-Michel-de-Boulogne château de Boulogne à Saint-Michel-de-Boulogne 
 
château de Boulogne   Saint-Michel-de-Boulogne château de Boulogne   Saint-Michel-de-Boulogne  château de Boulogne   Saint-Michel-de-Boulogne
 
château de Boulogne   Saint-Michel-de-Boulogne château de Boulogne   Saint-Michel-de-Boulogne château de Boulogne   Saint-Michel-de-Boulogne 
 
 
 


(1)    Notice sur la baronnie de Boulogne en Vivarais, son Château, ses Seigneurs et ses Fiefs. Recueillis par M. Lascombe de St-Etienne-de-Boulogné. Privas, Imprimerie du Patriote de l'Ardèche, 1884.
(2)
      Source : Atlas des châteaux du Vivarais (Xe-XIIIe siècles) Éditions Pierre-Yves Laffont, en vente sur ALPARA

Sur ce site, tous les châteaux, châteaux forts, manoirs, maisons-fortes, ruines et vestiges importants, chateau hôtel-restaurant, chateaux avec chambres d'hôtes, gîtes, et les châteaux avec salles pour réceptions, vous trouverez la liste de tous les départements en page d'Accueil, mais également une page réservée aux châteaux à l'abandon, en péril, et les châteaux du val de Loire nous avons recensés aussi les châteaux dans les pays francophones, Suisse, Belgique et Grand Duché du Luxembourg voir châteaux Étrangers, et également les châteaux dans des bourgs classés parmi les plus beaux villages de France.

 
 
(IMH) = château inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, (MH) = château classé Monument Historique
Nos sources proviennent à 60% de la base Mérimée, culture.gouv.fr/culture/inventaire/patrimoine, que nous remercions vivement
 
Copyright ©chateauxdefrance@orange.fr     Tous droits réservés.