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Château de Saint Geniez à Saint-Georges-de-Luzençon
 
 

    Le château Saint Geniez Bertrand est un édifice militaire, dont la partie supérieure a été rasée, possédant des échauguettes, des mâchicoulis et des fenêtres à meneaux. Une petite cour intérieure possède une galerie avec voûtes d'arêtes. L'escalier, la porte et la cheminée remontent à la fin de la période gothique. La chapelle se trouve au sud. Première mention le samedi après l'Annonciation 1235: Noble Bernard de Levézou fait hommage à Bernard, évêque de Rodez, pour tout ce qu'il possède au lieu de Saint-Genieys et ses appartenances par succession de Raymond Bertrand, son oncle, ou de toute autre manière. Il lui promet fidélité et reconnaît être tenu de lui payer annuellement une albergue de 15 cavaliers.Le 6 avril 1270, Bernard de Levézou vend à Dame Guilherme, veuve du seigneur Hue de Creyssel, écuyer, tutrice de Guillaume, Pierre et Delphine, ses enfants; la moitié, et le douzième de l'autre moitié par indivis de la seigneurie et juridiction du château de Saint-Genieys; la moitié, et le douzième de l'autre moitié des censives communes entre lui, l'évêque de Rodez et les héritiers de noble Bernard d'Auriac, les onze douzièmes de l'autre moitié appartenant auxdits évêque et héritiers; la salle dudit château et l'entier casai et courtil adjoignant avec l'église et avec la maison de Guillaume de Muret, la moitié indivise et la douzième partie de l'autre moitié des droits de ban perçus en blé ou en deniers, ainsi que des devèzes, qui lui appartiennent en seul dans toute l'étendue du mandement et district du château de Saint-Genieys, etc. La vente est faite au prix de 12.200 sous, Déodat de Marzials, notaire de Millau. A la suite se trouvent la ratification de la vente par Bernard de Levézou, ainsi que la quittance de lods délivrée par le vicaire général de l'évêque de Rodez, l'une et l'autre reçues par le même notaire.
En 1271, samedi après la Saint-Luc, quittance de lods faite par Frère Vivian, évêque de Rodez, à Guilherme, veuve de noble Hue de Creyssel, agissant comme tutrice de ses enfants, à raison de l'acquisition par elle faite à Bernard de Levézou, de la moitié et de la douzième partie de l'autre moitié indivise du château, mandement et juridiction de Saint-Genieys. En 1282, samedi après la Saint-Michel, sentence du juge royal de Millau, par laquelle noble Guillaume de Creyssel, seigneur de Saint-Genieys, est confirmé dans la possession de sa pleine juridiction, haute, moyenne et basse, du château de Saint-Genieys. Le 10 février 1283,, Noble Guillaume de Creyssel, damoiseau, vend à Raymond Monargues, une maison avec jardin, sise au château de Saint-Genieys, avec maison de Bernard Marsenc, avec le ravin de Merderc, et avec maisons de Raymon del Fau et de Jean Rigal, étant déclaré que sur ladite maison vendue l'évêque de Rodez et Guillaume Pélégry, damoiseau, possèdent une censive, avec directe, d'une demi-carte avoine, et ledit vendeur une censive d'égale valeur, avec directe, plus la moitié des droits de lods. Suit la quittance de lods faite audit Monargues par Guillaume Pélégry, damoiseau, seigneur en partie du château de Saint-Genieys. Déodat Malamosque, notaire d'Auriac. En 1298, mardi avant l'Annonciation, Guillaume de Creyssel, damoiseau, fait hommage à l'évêque de Rodez, pour la moitié et la douzième partie de l'autre moitié, indivise, du château et juridiction de Saint-Genieys. Pierre Borias, notaire de Rodez. En 1302, mardi après la Saint-Barnabé, Noble Guillaume de Pélégry, comme légitime administrateur des biens de Raymond de Pélégry, son petit-fils, fils d'Arnal de Pélégry, fait hommage à l'évêque de Rodez, pour toutes les possessions qu'il a en fief franc et honoré au château et mandement de Saint-Genieys. En 1307, Guillaume de Creyssel, damoiseau, seigneur du château de Saint-Genieys, voulant mettre au couvent de N.-D. de l'Arpajonie à Millau sa fille Valburge, lui fait donation, ainsi qu'à Dame Aygline, abbesse dudit monastère, de la quantité de 20 setiers froment de censives, à prendre annuellement sur les mas d'Abelhac, des Faux et des Plantiès, situés aux appartenances de Saint-Genieys, et d'un muid de vin à prendre tous les ans, au temps de colaizons, sur une vigne, sise paroisse de St-Martin de Pris, tenue par Guillaume d'Agassa.
Le 28 Novembre 1331, acte d'émancipation faite par noble Pierre de Creyssel, seigneur du château de Saint-Genieys, en faveur de Guillaume de Creyssel, son fils, par devant discret homme Pierre du Ranc, licencié ès droits, de Millau, juge ordinaire du château de Saint-Genieys. Durand Laurens, notaire de Millau. Le 18 juillet 1352, acte d'émancipation faite par noble Guillaume de Creyssel en faveur de noble Huc de Creyssel, son fils, par devant noble Pierre de Roque, juge royal de Millau. Par cet acte, il donne à son fils le château, rentes, propriétés, droits, juridictions, etc..., qu'il a dans le mandement de Saint-Genieys, et tout ce qu'il possède au Larzac, sous réserve de l'usufruit, sa vie durant. Le 4 avril 1392, acte d'appel et de protestation fait par Guize de Creyssel, fille de feu Vesian de Creyssel, contre l'évêque de Vabre, à raison d'une ordonnance qu'il avait rendue et suivant laquelle il prétendait prendre possession du château de Saint-Genieys et l'occuper. Le 9 avril1394, Noble Raymond de Montjaux, mari de noble Guise de Creyssel, fille et héritière de noble Vésian de Creyssel, fait hommage à l'évêque de Vabre, pour la moitié indivise et la douzième partie de l'autre moitié du château de Saint-Genieys, avec ses juridiction, censives, droits, usages, etc., et pour ce qu'il tient en seul aux terroirs de Seralh et d'Abelhac, avec directe et juridiction, tout ainsi que Dame Guilherme, veuve d'Huc de Creyssel, l'a acquis de noble Bernard de Levézou, le 6 avril 1270. Le 14 décembre 1418, Noble Guillaume de Montjaux, coseigneur du château de Saint-Genieys, baille à nouvel acapte à Etienne de Brusque, du mas de Senilh, et à Pierre, son frère, un terroir qui avait été jadis de Brenguier de Brusque, leur père, sis aux appartenances de Saint-Genieys.
Le 28 octobre 1471, quittance de lods délivrée par noble Huc Ricard, du château de Saint-Genieys, comme procureur de noble Guillaume de Creyssel, son beau-père, à Astruc Gély, de la Bastide Pradines, pour une vigne et terroir herme joignant, sis aux appartenances de Saint-Genieys, lieu dit Puech Bernard, sous la censive d'un carton froment et un carton avoine. Le 16 juillet 1483, Noble Hue Ricard, seigneur de Montflour, comme mari de Catherine de Montjaux, dame du château de Saint-Genieys de Vertenan, donne à nouvel acapte à Raymond Bertrand, de Saint-Genieys, un four, sis au mas du Pouget, paroisse de Saint-Genieys, et la porte de la cour par laquelle on entre audit mas, sous la censive de 5 livres fromage. Le 9 février 1484, testament de noble Huc Ricard et de Catherine de Creyssel, dite de Montjaux, mariés, habitants du château de Peyrelade. Après plusieurs legs faits à noble et religieux frère Raymond Ricard, à nobles Huc, Jean et Catherine Ricard, leurs fils et fille, à nobles Miracle, Marguerite et Jeanne Ricard, leurs autres filles, et à plusieurs autres leurs cousins, ils constituent pour leur héritier universel noble Antoine Ricard, leur fils. Le 8 juin 1538, Noble Frère Raymond Ricard, grand prieur de Saint-Gilles, cotuteur de noble Raymond Ricard, seigneur de Saint-Genieys, baille à rente à discrets hommes Jean Bertrand, de Comprégnac, et Laurens Marquès, prêtres, les rentes, fruits et tous autres droits appartenant au seigneur de Saint-Genieys, tant au château et mandement dudit Saint-Genieys qu'au château de Roquefort et ses dépendances. Le bail est fait pour deux ans, au prix de 140 livres tournois par an. Les preneurs prennent à leur charge les émoluments des prêtres et du juge ordinaire desdits lieux.
Le 26 juin 1602, accord pour partage fait entre noble François de Garceval, seigneur de Recoules, d'une part et d'autre part demoiselle Marguerite de Garceval, veuve de feu noble Antoine de la Volpilière, en Auvergne, et demoiselle Diane de Garceval, femme de noble Antoine de Fons, seigneur de Vennac, ses sœurs. Il est dit que noble Raymond Ricard, oncle des parties, était mort depuis six mois sans laisser de postérité légitime. Cette circonstance donnait ouverture à la formule de substitution ordonnée par le testament de noble Antoine Ricard, seigneur de Saint-Genieys, grand-père maternel des parties, lequel avait institué pour son héritier ledit noble Raymond Ricard, son fils, avec obligation de substitution. Il est convenu que noble François de Garceval, seigneur de Recoules, aura pour sa part le château et place de Saint-Genieys, "avec toute justice, haute, moyenne et basse, et tous droits féodaux, ensemble tous meubles, cabaux, rentes, quarts, quints, moulins, métairies, vignes, fraux, devèzes, pâturages, tant audit Saint-Genieys qu'au Larzac. Ses deux sœurs recevront la place et seigneurie de Peyrelade, avec toute justice et droits seigneuriaux, rentes, quarts, quints, vignes, prés, champs, moulins et métairies. Il est en outre accordé que ledit seigneur de Recoules résignera la capitainerie de Peyrelade en faveur de la personne que ses sœurs lui désigneront, pour en être pourvue par Madame la Princesse, sœur unique du Roi, à qui il avait plu d'en pourvoir ledit seigneur de Recoules. François de Garceval remettra enfin entre les mains de ses sœurs tous les titres et papiers concernant tant ladite capitainerie que la place et seigneurie de Peyrelade".
Le 28 juillet 1636, Noble Jean de Garceval baille à rente à David et Jean Malhol, père et fils, marchands de Millau, son château et seigneurie de Saint-Genieys et ses dépendances, ainsi que ce qu'il possède aux lieux de Roquefort et de Coliac, sans autre réserve que le droit de confiscation. Le bail est fait pour trois ans, au prix annuel de 770 livres. Le 13 juillet 1641, inventaire des meubles que M. de La Roque (Jean de Garceval) a laissés audit seigneur Réfrégier dans le château de Saint-Genieys. Le30 avril 1668, jugement rendu par les maîtres de requêtes du Palais du Parlement de Toulouse, par lequel le seigneur de Saint-Genieys est tenu de rendre hommage à l'évêque de Vabre. Le 18 juin 1668, acte de réquisition signifié par noble Jean François de Garceval, seigneur de Saint-Genieys, à l'évêque de Vabre, par lequel il le requiert de recevoir l'hommage qu'il offre de lui rendre pour la place et seigneurie de Saint-Genieys, et la justice haute, moyenne et basse que ses devanciers y ont fait exercer de temps immémorial. Artal Louis Forgue, notaire de La Roque Sainte-Marguerite... (1)

Éléments protégés MH : les façades et les toitures du château et la chapelle, actuellement église paroissiale : inscription par arrêté du 12 juillet 1978.

château Saint Geniez Bertrand 12100 Saint-Georges-de-Luzençon, propriété de la commune, utilisation cultuelle.

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Château Saint Geniez BertrandSaint Georges de Luzençon

 
 
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(1)
   Inventaire des archives du château de Vezins par Henri Bousquet (1865-1953), commission des archives historiques du Rouergue, 2 rue de Laumière, Rodez.

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(IMH) = château inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, (MH) = château classé Monument Historique
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