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Vers 1032, une famille éponyme
apparaît avec Ponce de Gignaco et sa femme Marguerite qui donnent à l’abbaye
Saint-Victor de Marseille l’église Sainte-Victoire du castrum de Gignaco,
qui est leur alleu. En 1070, Aimerius de Gignaco est témoin d’une donation à
Saint-Victor. En 1213 est citée l’église Saint-Michel de Ginaco. En
1230-1234, le château de Bouc et ceux de Gignac, Cabriès et Trébillanne sont
engagés par le comte Raimond-Bérenger V à Anselme Fer, banquier à Marseille;
celui-ci en promet la restitution contre le remboursement de 66 mille sous
raimondins. En 1237, Anselme Pelus vend au comte ses droits sur les
seigneuries de Bouc, Aillane, Gignac, Cabriès et Trébillane. En 1237/1238,
Anseime Fer restitue au comte l'engagère du castrum de Giniaco et des
châteaux de Bouc, Cabriès et Trébillanne. En 1243, Pierre de Ginnac est l’un
des citoyens de Marseille qui jurent la paix avec le comte au nom de la
Ville. En 1252, dans l’enquête des droits du comte, celui-ci a la
suzeraineté du castrum de Giniaco, l’albergue valant sept livres dix sous,
la cavalcade pour un cheval armé ou dix servants valant dix livres, la
justice de sang et les questes. En 1377/1379, le comte fait confisquer par
son sénéchal les biens de François de Baux, dont une part du château de
Gignac (avec Berre, Istres, Lançon, La Fare, Vitrolles, Rognac et une part
de Châteauneuf Martigues, Carry). En 1415, Jean Lemaître, conseiller du
roi-comte et maître rational, est coseigneur. En 1452, le comte rachète les
droits seigneuriaux de Châteauneuf, Gignac et Carry, alors détenus par Jean
d’Artlatan, pour 8000 écus d'or. En 1475, le roi-comte cède les baronnies de
Marignane et de Gignac à Jean de Cossa, sénéchal de Provence de 1470 à 1476,
et à son fils René.
Château-fort ruiné, au lieu-dit Chapelle Saint-Michel, situé à deux
kilomètres au nord-est du bourg, sur une butte rocheuse dominant la rive
méridionale de l’autoroute A-55. Au plus haut des ruines du vieux village,
restes d’un donjon quadrangulaire ou d’un logis dont est conservé un pan de
mur épais de 1,70 mètre, haut encore de 4 à 5 mètres sur une longueur de 7
mètres. Une enceinte polygonale épouse la forme du rocher. Une seconde
enceinte, plus bas, clôture une basse-cour. L'eau était amenée par une
canalisation, de 55 centimètres de diamètre, qui a été observée au
nord-ouest. L'église romane Saint-Michel, en bel appareil régulier, avec une
abside polygonale gothique, est à la limite méridionale de l’enceinte (sa
porte a été volée). (1)
Éléments protégés MH : les ruines du château et la chapelle Saint-Michel :
classement par arrêté du 29 juillet 1977.
château
de Gignac 13740 Le Rove (Gignac-la-Nerthe), vestiges, visite des extérieurs
uniquement, accès depuis Gignac-la-Nerthe, par une route sous l'A-55,
pénétrant dans un vallon, puis un sentier à l’est.
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