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Château de Fargues
 
 

   Le premier de la famille de Méallet dont nous pouvons constater l'existence à Fargues, sur des actes authentiques, est Arnaud de Méallet, damoiseau, rappelé dans une reconnaissance de cens faite en sa faveur, en 1265. Depuis Arnaud , la filiation s'est succédé jusqu'à nos jours sans interruption. La famille se divisa en deux branches à la fin du XIIIe siècle. L'aînée conserva le berceau paternel. Sa descendance se perdit bientôt dans le diocèse de Lectoure; mais la branche cadette, résidant à Fargues, a subsisté jusqu'à nos jours. Bernard de Méallet était moine au monastère d'Aurillac en 1263. Raymond de Méallet eut de grands démêlés avec le sire de Castelnau au sujet, de la baronnie de Caumont, parce qu'il voulut disposer du château fort de Fargues, vers 1295, comme seigneur suzerain. Ce différend fut remis en 1308, à l'arbitrage de Durand de Montal et de Foulques de Merle , qui décidèrent que le château de Méallet relèverait de Hugues de Caumont. Arnaud II, seigneur de Fargues, fit hommage, en 1353, à Jean de Castelnau, baron de Caumont pour ce qu'il possédait dans la châtellenie de Méallet. Arnaud, en 1360, rendit hommage au duc de Berry et d'Auvergne pour sa seigneurie de Fargues qu'il possédait en toute justice, et pour les mas del Teil et del Moles, situés dans la paroisse de Vitrac. Pierre de Méallet épousa, en 1460, Marguerite de Durban, qui lui porta la seigneurie de Roumegoux. Il fut inhumé dans l'église de Vitrac. Louis de Méallet fut pourvu, en 1514, par le baron de Caumont, de la charge de capitaine du château fort de Saint-Santin. Guy de Méallet, fils unique d'Antoine, entra dans l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1555. Avant de partir, il fit son testament en faveur de Dorde de Méallet, son oncle, qui devint ainsi seigneur de Fargues et de Roumegoux. Dorde de Méallet, écuyer, fut un des cent gentilshommes de la maison du roi rendit hommage au vicomte de Murat, le 23 mai 1568, pour tout ce qu'il tenait en fief de cette vicomté et de la châtellenie de Toursac. Dorde, dans son testament, donna 100 septiers de blé aux pauvres, 1000 livres aux religieux d'Aurillac, 100 livres à l'hôpital de la Trinité pour aider à marier les filles sans fortune.
Jacques, fils du précédent, fut aussi gentilhomme de la maison du roi et gendarme dans la compagnie du maréchal de Saint-André. Il fut un des hommes de guerre les plus renommés de son temps. Il obtint, en 1566, des lettres de sauvegarde pour sa famille et pour lui. St-Hérem, gouverneur d'Auvergne, lui donna, en 1574, la conduite de 50 chevau-légers et de 25 arquebusiers. Le 12 février 1575, ayant été grièvement blessé, le roi, informé de son état, lui écrivit pour lui témoigner son contentement des services qu'il rendait, surtout contre les huguenots. Le 14 février 15717, Henri III lui exprima, dans une nouvelle lettre, toute sa satisfaction pour les faits d'armes qu'il avait accomplis, et surtout à l'attaque de la ville de Maurs , où les réformés furent repoussés. Le roi lui donnait l'assurance que, s’offrant occasion de reconnaître ses services, il lui fera sentir les fruits de la recommandation en laquelle il a ceux qui rendent cette fidélité et devoir. Jacques était toujours prêt à se porter où le service du roi l'exigeait. Il mourut en 16I8. Il avait épousé, en 1564, Catherine de Jouvenroux, fille du Sr de La Trémoulière, qui lui porta la baronnie de Roffiac et de Saint-Georges. Jean de Méallet, seigneur de Fargues, fils de Jacques, fut gentilhomme de la maison du roi, commanda soixante hommes d'armes et devint gouverneur et lieutenant-général du haut-pays d'Auvergne. Il avait vendu, en 1617, la terre de Laga à Jean de Bonafos, juge de Saint-Flour, seigneur de Bellinay, qui la lui revendit la même année, ayant eu besoin du prix de cette vente pour payer la dot des dames de La Motte et de Conquans. Antoine de Méallet n'ayant pas eu d'enfants, fit son testament en faveur de son frère, l'évêque de Saint-Claude. Jean-André de Méallet, provenu d'un second lit, succéda à l'évêque. II était d'abord entré dans l'ordre de Malte, où il servit pendant dix-huit ans. Des raisons de famille le forcèrent à quitter cet ordre, et le pape le releva de ses vœux. Il recueillit l'héritage de l'évêque de Saint-Claude, son oncle. Ses descendants ont occupé des emplois honorables dans l'armée et l'ordre de Malte. Joseph, qui fut maire de Lyon et député de cette ville sous la Restauration, avait continué la ligne des seigneurs de Fargues. Il a eu deux filles : l'ainée a épousé M. le comte de Virieu; la seconde, héritière de Fargues, et qui y résidait, a porté cette terre à M. le marquis Louis de Miramon. Une autre branche de la maison de Méallet de Fargues subsiste sous le nom de Faulat. (1)
Château féodal englobé dans un château moderne. En effet, en 1741, Jean-Joseph de Méallet a fait reconstruire le château et remplacer les donjons à mâchicoulis féodaux par des constructions confortables du genre Louis XV. Le château a dû subir également les dégradations de la révolution de 1789, puis les aménagements pas toujours très heureux de la Restauration. Le parc, du début du XIXe siècle, a été composé par Le Breton, architecte paysagiste. Par sa situation à mi-coteau, il domine la vallée du et offre une vue qui s'étend jusqu'aux rives du Lot vers Decazeville. (1)

château de Fargues 15220 Vitrac, tél. 04 71 47 83 67, hébergement en chambres d'hôte, trois gîtes et location de salles pour séminaires, conférences ou cérémonies...

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Château de FarguesVitrac

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(1)
       source : Jean-Baptiste Deribier du Châtelet, Dictionnaire statistique, ou histoire, description et statistique du Cantal.‎

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