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Place forte existant déjà
au VIIIe siècle. En 1142, construction de l'actuelle chapelle romane à deux
étages. Agrandissement de l'enceinte du château au début du XIIIe siècle,
avec six tours flanquant les murailles, ainsi que de la chapelle. En 1376,
le comte Jean de Berry s'empare de château et chasse les Anglais. En 1589,
l'édifice est libéré des Ligueurs qui l'occupaient. Vers 1597, restauration
de la porte à double pont-levis et de la tour de vigie. A cette époque, le
château accueille Marie de Médicis et Louis XIII. En 1665, une partie de
l'ancienne forteresse est rasée pour permettre la construction d'un logis
princier dont subsiste l'aile nord. Les sculptures sont réalisées par Jean
Tavate, selon un dessin de Bullet. En 1688, une galerie est ajoutée à
l'ensemble. Au XVIIIe siècle, les bâtiments se dégradent. La Convention
utilise le château comme prison et magasin à vivres. En 1822, un incendie
détruit l'aile droite et le dôme des bâtiments classiques, l'aile gauche est
préservée. L'ensemble présente une enceinte flanquée du XIIIe siècle avec un
portail d'entrée fortifié au XVIIe et surmonté de mâchicoulis. Cette porte
ouvre sur la basse-cour dominée à l'ouest par la terrasse du logis et fermée
à l'est par une courtine flanquée d'une tour quadrangulaire, desservis par
un escalier en vis en oeuvre. Contre l'enceinte s'appuie la maison du
gardien. Au nord, la basse-cour est fermée par la chapelle romane.
L'enceinte médiévale est flanquée de sept tours semi-circulaires au 1er
niveau voûté en cul de four. Au nord, deux tours doivent correspondre à un
ancien châtelet d'entrée. Le chemin de ronde garde, sur une petite portion,
son crénelage d'origine. Le logis du XVIIe siècle présentait un corps
central surmonté d'un dôme majestueux accosté de deux ailes semblables,
l'aile ouest et une partie de l'aile sud épargnées par l'incendie.
L'intérieur du château a perdu son aménagement d'origine au cours des
remaniements des XIXe et XXe siècles. La terrasse nord du logis est portée
par la salle des gardes, à voûte en berceau. Parallèle à cette salle, au
sud, une autre salle percée de lancettes, constitue le 1er niveau d'un
donjon roman dont les dimensions en font l'un des plus grands de l'ouest.
Éléments protégés MH : le château avec son sol, en totalité : classement par
arrêté du 16 décembre 2005. (1)
château du Duc d'Epernon
16320 Villebois-Lavalette, depuis 2000, M. Fradin, mécène amoureux de ce
château s'emploie à le restaurer tout en permettant des fouilles
archéologiques. Visites du mardi au dimanche à 14h30, 16h et 17h30 du 1er
Juillet au 31 août. Du 6 au 30 Juin et en septembre, visites le lundi,
mercredi, vendredi et samedi à 15h, tel. 06 87 70 05 78.
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