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Les hommages et
aveux rendus au comté d'Aulnay permettent de remonter au 17 janvier 1348. À
cette date, Hilaire Bouchard, dame du fief de Brie, en rendait aveu. En
1404, il appartenait à Guy de Vivonne, seigneur de Fors, par sa femme. Leur
dernière fille épousa Bertrand de La Rochandry, chevalier, seigneur de
Vervant, faisant ainsi passer Brie aux mains de la puissante maison de La
Rochandry, qui le posséda jusque dans la seconde moitié du XVIe siècle. En
1607, il appartenait à Gabriel Nompar de Caumont, comte de Lauzun, chevalier
des ordres du Roi, capitaine de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances,
fils de Charlotte de la Rochandry. Onze ans plus tard, il appartenait à Jean
Sarreau, secrétaire du Roi, aussi propriétaire du château de Malatrait. Dans
le dernier quart du XVIIe siècle, Brie devint la propriété de Nicolas de
Frémont, marquis de Rozay, seigneur d'Auneuil, de Baudainville, de Dominais,
et autres lieux, grand audiencier de France, garde du trésor royal. Sa
fille, Geneviève de Frémont, transmit le château à son époux, Guy-Aldonce de
Durfort, duc de Lorge, maréchal de France. La famille Durfort conserva Brie
durant plusieurs générations. Après le décès du maréchal de Lorge, en 1773,
son frère et héritier, Louis de Durfort, duc de Lorge, déclara que la terre
de Brie (et ses annexes du Grand-Mondevis, du Petit-Breuil, de Malatrait et
de Saint-Coutant, comprenant quatre châteaux dont trois en ruines et celui
de Brie sur le point de s'écrouler) ne valait pas plus de 92 000 livres, ce
qui, en réalité, était sous-estimé. Quelques années plus tard,
Marguerite-Guyonne de Durfort de Lorge apporta en dot ces terres à son
époux, Renaud-César-Louis, vicomte de Choiseul, baron de Quintin, maréchal
des camps et armées du Roi, ci-devant son ambassadeur, qui fut le dernier
seigneur de Brie.
Les aveux et dénombrements rendus aux XVe et XVIe siècles parlent de la
"place assise à Brie en laquelle fut jadis une grande salle longue et un
petit appentis tenu à foi et hommage-lige au devoir de 10 sols de morte
main, le cas y advenant, du château d'Aunay". Jusqu'au début du XIXe siècle,
la grande demeure actuelle, en fond de cour, était flanquée d'une tour
polygonale d'escalier au milieu de sa façade antérieure. Elle se situait à
l'endroit où l'on voit actuellement une série de fenêtres en tiers point qui
sont en réalité les anciennes portes de palier transformées. Le corps de
logis possède encore quelques fenêtres à moulures prismatiques de la fin du
XVe siècle, et, dans un angle, un petit contrefort rond portant une
échauguette découronnée. Sur un petit côté d'une aile de dépendances n'ayant
pas été détruite au XIXe siècle, au bord de la route, on remarque une grosse
tour cylindrique dérasée, ainsi qu'une petite échauguette à l'angle opposé.
(1)
château de Brie 17470 Aulnay, propriété privée,
ne se visite pas.
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