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Château de Feusse à Saint-Just-Luzac
 
 

        L'origine de la seigneurie semble se confondre avec celle de Feusse à Nieulle-sur-Seudre. Un document produit au XVIIe siècle mentionne d'ailleurs Jean Vigier, seigneur de Feusse, en 1452. A la charnière des XVIe et XVIIe siècles, le logis de Feusse, à Saint-Just, appartenait à Jean Jousselin, époux en premières noces de Marie Bourget, puis en secondes noces de Marie Aubert. La famille Jousselin conserva le domaine toute une partie du XVIIe siècle, puis Marie Jousselin l'apporta en dot à son époux, Jean Bernon, pasteur de Saint-Just, à qui l'on doit l'aménagement du rez-de-chaussée du logis et des jardins, la chapelle, et peut-être l'édification de la remarquable porte cochère donnant accès à la cour. Au lendemain de la révocation de l'Édit de Nantes, il fut autorisé à quitter le pays, mais il préféra abjurer à Saintes, et pour prouver la sincérité de sa conversion, il fit construire une chapelle dans le fond du jardin du logis, qui fut bénie le 29 juillet 1710, très peu de temps avant sa mort. Veuf et sans enfant de sa première union, il s'était remarié à Esther Gabiou qui se remaria à son tour, en 1711, à Étienne Chassériaud, bourgeois auquel elle apporta les seigneuries de Feusse et de Fief-Levraud. Suite à un partage passé en 1746, entre Marguerite Chassériaud, veuve de Charles-Louis Fromaget, écrivain ordinaire de la Marine à Rochefort, Marie Chassériaud, épouse de Jacques-Michel Bréard, écrivain principal de la Marine à Rochefort et Eustache Chassériaud, le logis de La Feusse échut à ce dernier. Eustache Chassériaud mourut le 19 janvier 1789, sans postérité. Il laissait pour héritiers sa sœur, Marie Chassériaud, veuve de Jacques-Michel Bréard, ancien commissaire de la Marine, puis trésorier de France au bureau des finances de Guyenne, représentée par son fils aîné, Jean-Jacques Bréard, écuyer, seigneur des Portes, et son neveu, Louis Grenier de La Sausaye, chevalier, ancien officier de Dragons et Jean-Pierre Bernard, ancien lieutenant de vaisseau, époux de Marie Fromaget.
Ils mirent le domaine en vente et trouvèrent acquéreur en 1791, en lapersonne de Pierre Garesché, propriétaire à Marennes, qui leur en offrit 45 000 livres. On pénètre dans la cour du logis par une monumentale porte cochère à pilastres doriques et à fronton brisé. La demeure, au fond de la cour, est un simple logis à étage, pourvu d'une tour polygonale d'escalier percée d'une porte en plein cintre encadrée par des pilastres, formant la souche ancienne du bâtiment. La grande porte-fenêtre à double battant, donnant accès au vestibule, possédant un chambranle mouluré, surmontée d'un fronton cintré brisé, appartient à une seconde campagne de construction que l'on peut attribuer à l'extrême fin du XVIIe siècle ou au tout début du XVIIIe siècle. Côté jardin, le logis a été doublé en profondeur, simplement au rez-de-chaussée. Quelques balustres de pierre témoignent d'un aménagement du jardin qui semble contemporain de la grande porte du vestibule. Au fond du jardin, dans un angle du mur d'enceinte, subsiste la petite chapelle construite pour Jean Bernon, bénie en 1710. (1)

Éléments protégés MH : le portail d'entrée, les façades et les toitures sur cour ainsi que le vestibule et le salon contigü avec le décor de boiseries peintes du corps de logis principal : classement par arrêté du 11 octobre 1984, modifié par arrêté du 16 janvier 1989. La chapelle isolée dans le parc du château : inscription par arrêté du 11 octobre 1984, modifié par arrêté du 16 janvier 1989

château de Feusse 17 Saint-Just-Luzac, propriété privée, ne se visite pas.

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(1)
    Source : châteaux, manoirs et logis, Charente-Maritime, éditions Association Promotion Patrimoine, 10 rue Dabault, 79000 Niort, imprimé en octobre 1993.

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