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Première mention en 1311
lorsque Haymonin de Vesvrotte, écuyer, avoue tenir en fief des religieux de
Saint-Bénigne ce qu'il a à Vesvrotte, tant en homme, tailles, corvées, cens,
dîmes, meix, terre, prés, four, moulin, justice et seigneurie grande et
petite. Le 24 juin 1374, accord entre Jean dit le Normandeaul, seigneur de
Vesvrotte et les abbés et couvent de Bèze portant exemption de la garde du
château de Vesvrotte par les habitants de Viévigne. Le seigneur "maintenoit
iceux habitans de Viévigne être tenu et d'avoir contribuer et fraier es
empieremens et fortification de ma forteresse dudit lieu de Vavrottes... et
aussi pour faire guet et garde par jour et par nuit en tout temps de doubtes
et de guerre". Vesvrotte, en laquelle ville a une forte maison en 1387,
laquelle ville est à Jean Sauvegrain dit le Normandel, écuyer de cuisine du
duc. Le 22 novembre 1406, échange fait entre Dame Mathieu, veuve de feu
Messire Jean Sauvegrain dit le Normandel, chevalier, dame de Vesvrotte d'une
part, et Philippe Sauvegrain, écuyer, leur fils, par lequel ladite dame cède
à son dit fils sa terre et maison forte de Vesvrotte et dépendances, tant en
terre, pré, rivière, justice haute, moyenne et basse, chargée de fief et de
10 livre de rente envers les religieux de Saint-Bénigne de Dijon. En 1474,
Pierre d'Archey, écuyer, seigneur de Vesvrotte tient du duc à Vesvrotte "la
mothe et forte maison d'icelle avec tout le village dudit lieu ou il a
environ 8 maignies d'hommes en toute justice haute, moyenne et basse,
mouvant du fied des reverens abbés et couvent de Saint Bénigne de Dijon". En
septembre 1591, Tavanne assiège nos gens avec les marchandises au chasteau
de Vesvrotte. Le colombier a été érigé en 1732, date portée dans un
cartouche, au dessus de la porte haute au sud. La chapelle est construite
dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. La partie antérieure du logis est
rebâtie en 1842 dans le style Troubadour par Jean-Philippe Suisse pour le
comte Pierre Richard de Vesvrotte dont les armoiries figurent au fronton de
l'orangerie. En 1967, le logis inhabité, possédait toujours cheminées,
tentures, lambris et parquets de bois précieux, avant d'être pillé puis rasé
avec la chapelle, l'année suivante. La façade sculptée par Louis Joseph
Moreau, démontée puis vendue aux enchères. Etang situé dans le parc comblé
avec les pierres de démolition. Edifices implantés à l'est du village entre
le CD 112e et le CV 5; vestiges de deux portails découverts à piliers de
pierre de taille à bossages à anglet, l'un au sud, en bordure du CD 112e,
l'autre à l'ouest; portail couvert, au nord. Logis détruit comprenant un
rez-de-chaussée de plain pied et un étage carré doubles en profondeur avec
couloir et un étage de comble, accès à l'étage par deux escaliers tournants
; façade et tours antérieures en pierre de taille; toit brisé en pavillon
sur le corps central, en pavillon sur les tours, conique sur les tourelles
et tuile plate et zinc sur le corps central, ardoise sur les tours ;
orangerie très remaniée au nord du parc ; rez-de-chaussée de plain pied sur
cave voûtée en berceau segmentaire ; travée axiale et pilastres corniers en
pierre de taille ; vestiges de fontaine au nord de l'orangerie ; chapelle de
plan rectangulaire, au sud-ouest du château ; sacristie à gauche, à
l'alignement du chevet ; bâtiment de plan carré, non identifié, à
l'alignement de la sacristie ; caveau dans la chapelle, accessible par un
escalier droit rentrant ; colombier de plan circulaire à l'ouest du château
; accès au niveau supérieur par une porte haute au sud-est ; boulins en
terre cuite accessibles par un escalier tournant pivotant en chêne sur
poteau central et dix potences ; toit conique. (1)
château de Vesvrotte, CD 112, 21310 Beire-le-Châtel, vestiges, empilement de
pierres sculptées qui couvrent les berges d'une petite mare...
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