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Château de Couchey
 
 

    En novembre 1266, "Aalis, vicomtesse de Latrecey et de Coiché et Jehan de Montigny-sur-Aube son mari, confessent que le duc leur a donné en accroissance de son fief... la grande justice que ledit duc avoit en la ville de Couchey et ont connu devoir tenir dudit duc ladite grande justice et tout ce qu'il peuvent avoir audit lieu fors quelques magnies d'hommes qu'ils tiennent de Messire Jean de Saulon... et leur maison fort de Couchey jurable et rendable". Le 10 décembre 1364, le duc Philippe permet à Philibert Paillart, son chancelier, d'acquérir de Messire Garin de Blaisy, chevaler, la maison forte et seigneurie de Couchey, bailliage de Dijon. Le 1er mars 1366, Philibert Paillard, docteur en droit, déclare tenir en fief du duc sa maison forte de Couchey, jurable et rendable, ainsi que la tierce partie par indivis de la justice. Le 8 septembre 1388, Jean de Saulx, clerc et conseillé du roi et du duc, avoue tenir en fief du duc la maison forte de Couchey jurable et rendable, et la portion de la totale justice... Item sa maison de Semésanges, hommes, terres, corvées et la moitié de la justice en indivis... Item la maison basse, hommes, vignes, justice et seigneurie que tenait Guillaume Pauldoye en la ville et village de Nantoux. En 1395, Jacquot de Saulx, écuyer, seigneur de Couchey en partie, confesse que comme il a fait construire nouvellement un four en sa maison forte de Couchey, il n'entend pas porter préjudice pour le présent ni pour l'avenir à Jean et Simon Pitoix, écuyers frères, seigneurs aussi en partie dudit Couchey à cause de leur four banal de ladite ville, auquel seul les habitants doivent cuire.
Le 29 juillet 1421, Perrenette de Marrey, veuve de Jean de Saulx, chevalier, jadis seigneur de Courtivron d'une part ; et Pierre de Bauffremont, écuyer, seigneur de Charny, et demoiselle Agnès de Saulx sa femme, fille des dessus dits, font procès à propos de l'héritage de Jean de Saulx et de son frère, l'archevêque de Sens. Ils s'accordent entre eux sur ce que ladite Perrenette leur mère gardera le château de la Borde de Reullée, et certaines rentes qui lui seront assignées pour son douaire, excepté sur le château de Courtivron, et, moyennant ce, les maisons et forteresses de Couchey, Molinot, Bouhey et toutes autres qui appartenaient au seigneur d'Amiens et de Courtivron demeureront déchargé dudit douaire. Le 14 octobre 1424, traité entre Pierre de Bauffremont, chevalier, seigneur de Charny, et Anne sa femme, seule héritière de Jean de Saulx, jadis seigneur de Courtivron et chancelier du duc de Bourgogne d'une part, et Philibert de Montjeu, évêque de Constance, cousin de ladite dame, par lequel est dit que les traités faits par feu ledit Jean de Saulx et Madame Pierrette de Marrey sa femme, contenues ès lettres de traité du mariage des seigneurs et dame de Charny, excepté ès choses qui s'ensuivent : aliénation de 50 livres de rente du fief de la forteresse de Couchey. En 1472, Pierre de Bauffremont vient à Couchey pour y mourir.
En 1580, M. de Chabert est capitaine du château de Couchey. Le 22 juillet 1592, prise du château de Couchey. Le 15 septembre 1611, "d'advis du Maire Philibert Voisenet et de la généralité des habitants, les échevins Saladin Thibaut et Jean Delaville furent envoyés au château de Couchey près Nuits, afin d'inviter M. le Marquis de Mirebeau de venir visiter sa ville d'Arnay, si son plaisir estoit, à quoy il respondit qu'il y viendroit sous peu de jours". En 1699, marché pour la cure des fossés du château. Plan de la seigneurie de Couchey ; le château est bâti autour d'une plate-forme trapézoïdale entourée de fossés drainés par une simple cunette ; il est entouré à l'est et à l'ouest par des jardin, au nord par une basse-cour. Pendant la Révolution, vers 1794 reconnaissance et visite du ci château de Couchey par Antoine l'Aîné : "le château n'est formé que de deux ailes en équerre ; l'une sur l'autre au couchant ou est placé l'entrée, avec deux tours rondes à l'extrémité, l'autre aile du côté du nord a 60 pieds de long sans y comprendre une grosse tour quarrée qui la termine, laquelle a 16 pieds de saillie en avant de l'aile et 44 pieds de façade du côté de midi. Une autre tour quarrée très élevée termine la terrasse du côté de midi. L'intérieur est très négligé. Le chasteau étoit anciennement une maison forte dont les vassaux entretenoient les fossés et le plancher du pont qui présentement est en bois entièrement pourri. Les fossés qui entourent le château sont très large et très profonds ; le jardinage y vient plus facilement qu'aux jardins qui sont fort sec".
En 1845, la plate-forme était défendue à l'est par deux tours et par un cops de logis moderne au nord ; avant 1711, le tout était clos d'une courtine de 27 à 28 pieds de haut, et d'une grande épaisseur. Presque au sommet de ses murs, garnis de créneaux et de guérites en pierre de taille, régnait une galerie communiquant d'une tour à l'autre, et de celles-ci au château. Rapport d'activité en 1856 : pierre provenant des démolitions du château de Couchey ; cette pierre porte les armoiries sculptées du cardinal de Givry. La maison forte de Couchey occupait une plate-forme trapézoïdale fermée au nord et à l'ouest par deux bâtiments, au sud et à l'est par deux courtines disparues. Le bâtiment occidental, reconstruit en 1556, s'ouvrait à l'est par un pont-levis surmonté d'une tour-porche, mais depuis la disparition de la courtine orientale, c'est sa façade orientale qui est devenue sa façade principale. Il est garni sur ses angles occidentaux de deux tours rondes dont la hauteur excède celle des murs gouttereaux, et dont le dernier étage est percé de trois fenêtres de tir avec crochets de huchette. Le bâtiment septentrional porte encore sur sa façade intérieure des vestiges de fenêtres à chanfrein droit, et à l'extérieur une échauguette semi-circulaire en grand appareil. Les tours rectangulaires qui occupaient les angles orientaux ne sont conservées qu'au niveau du rez-de-chaussée. Le fossé, large d'une quinzaine de mètres, est encore visible au sud, au sud-est et à l'ouest ; il disparaît sous un bâtiment tardif au nord. A l'est du château, au droit de l'entrée, le pigeonnier rond trône au centre du parc. (1)

château de Couchey, impasse du Vieux château, 21160 Couchey, propriété privée, ne se visite pas, visible de l'extérieur.

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  source: CeCaB, Université de Bourgogne, châteaux forts de Bourgogne: cecab-chateaux-bourgogne/publications-cecab.html

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