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Première mention le 31 octobre 1354 : testament de
Pierre, seigneur de Châteauneuf, Villaines-les-Prévôtes et Thorey-sur-Ouche,
chevalier. Il donne à Gui, chevalier, son aîné, le château et la ville de
Châteauneuf et les principales seigneuries. Simon et Ponce, les puînés, sont
héritiers du surplus qu'ils tiendront en fief de leur frère. S'ils veulent
se séparer, Simon aura la terre de Thorey-sur-Ouche, et Ponce prendra le
bois des Roches près de Buisson, tous les droits sur Collonges, Vergy,
Messanges et Reulle, la maison forte de Créancey avec le fief et l'arrière
fief de Saint-Basile. En 1599, hommage rendu à Charles Chabot comte de
Charny, par Marguerite de Brasey, veuve de Henri de Sercey, pour reprise de
fief comprenant maison, pourpris, héritages et dépendances situés tant audit
Créancey que de Baume sous Pouilly, de même la maison où ladite dame fait sa
résidence, appelée le meix de Saint Baville consistant en deux petites tours
rondes, deux chambres basses, garde robe, cuisine, four, grange, étables,
jardin.. et 10 soitures de pré et 105 journaux de terres. En 1660, le
château fut rebâti par Antoine Comeau (mort en 1669), trisaïeul du seigneur
actuel. Terrier de Créancey en 1728. "Cens seigneuriale de cinq livre de
rente non rachetable de 65 livre moitié à la saint jean moitié à noel et
deux chapon. Cette cense et rente qui est assignée sur les batimens et clos
de Sainte Baville au dessous de Creancey et sur une chenevière attenante est
fondée sur le bail à cens qui en a été fait à François Millot et sur la
reconnoissance qui en a été faite au profit de M. des Maillard par Pierre
Maron le 31 aoust 1728 et sur celle faite au seigneur par devant Monthélie,
notaire à Beaune". Propriété de de Jacques-Philippe Fyot de La Marche en
1738, le château fut racheté en 1754 par Joseph-Nicolas Comeau. Au début du
XIXe siècle, l'édifice échut à la famille de Montille qui lui fit subir
quelques transformations et le conserva jusqu'en 1940. Le logis est
constitué d'un corps central rectangulaire flanqué de deux pavillons plus
hauts en avancée sur les deux façades. Le corps central comprend un
rez-de-chaussée voûté, un étage carré et un comble à surcroît éclairé par
des lucarnes passantes, dont la partie supérieure donne jour à un second
étage de comble entresolé; les frontons des lucarnes sont triangulaires au
centre et cintrés aux extrémités. Les trois niveaux de l'élévation sont
marqués par un bandeau au niveau de l'appui des fenêtres. L'étage est
desservi par un escalier extérieur de plan en U, à rampe de fer forgé, dont
le palier est supporté par six colonnes toscanes. Les pavillons comprennent
deux étages carrés; le comble est éclairé par un oeil de boeuf. La façade
postérieure reprend le schéma de la façade principale, avec un perron plus
réduit. Les communs, en retour à droite, se composent de troix pavillons. Le
pavillon central, plus élevé, abrite les écuries, voûtées en berceau, son
portail en plein-cintre à clef et impostes saillantes, couronné d'un fronton
brisé supporté par des consoles à volutes. Le pigeonnier rond est ceint d'un
bandeau et d'un cordon mouluré en doucine à la partie supérieure; son toit
conique, couronné d'un lanternon, est interrompu par une lucarne,
l'intérieur est tapissé de boulins de pierre. L'édifice est entouré d'un
vaste parc qui comporte une serre au nord. (1)
Éléments protégés MH : les façades et les toitures du château et des communs
en retour, le pigeonnier : inscription par arrêté du 25 octobre 1971.
château de Créancey, rue du Chêne, 21320 Créancey, tél. 03
80 90 57 50, Fiona et Bruno de Wulf, vous proposent un hébergement en
chambres d'hôtes.
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