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La première trace écrite date de
1356 dans un titre mentionné dans le protocole du notaire Géliot, dit
Blaisy, qui mentionne "une pièce de terre dessus la moute de Montmusard". Le
13 février 1533, vente faite par Lazare Garin, écuyer, seigneur de Créot et
autre, à Barthélémy Joly, commis aux greffes du parlement de Dijon, de la
tour et maison de Montmusard, fossés, granges et vergers, avec les terres
arables et dépendances, consistant en 60 journaux et quelques cens, le tout
advenu par partage en 1533 à demoiselle Madeleine Boisseaul. En novembre
1594, rente de Montmusart pillée par la garnison de Mâlain. En 1666, enquête
de l'intendant Bouchu. Registre des déclarations des biens et dettes des
communautés. Le nom de la Parroisse, des Fiefs, Hameaux et metairies qui en
dépendent. Dijon est la Capitalle du Duché de Bourgongne, fondée par
l’empereur Aurelian, fortiffiée de ramparts et d’un chasteau qui commande la
ville, situé partie dedans et partie hors dicelle, dont Monsieur le Duc
d’Anguyen a présentement le gouvernement, comme du reste du Duché de
Bourgongne. Il n’y a point de fiefz n’y hameaux qui en dependent, mais
seulement des rentes et metairies qui sont Oully, Larey, Cason, Rente
Bourguignon, Nesme, Morveau, Caumoy, Chamaliot, rente Breton, Montmusar et
rente d’Epirey.
Construit entre 1765 et 1769 par Charles de Wailly pour Jean-Philippe Fyot
de La Marche, premier président au parlement de Bourgogne depuis 1757, le
château de Montmusard a été partiellement détruit à la fin du XVIIIe par son
propriétaire, Claude Hubert Antony, il fit démolir les deux tiers de
l'édifice vers 1795 et transforma en corps de logis le passage entre les
deux anciennes ailes. L'ensemble du parc et des jardins couvrait plus de 74
ha. Sur le plan de Dijon de 1855, le château de Montmusard, le long du
Suzon, est encore entouré de fossés en eau. En 1867, dans la partie
occidentale du domaine, des lotissements remplacèrent les anciens jardins,
qui furent amputés au sud lors de l'installation de la ligne de chemin de
fer et de la gare Porte-Neuve. La ville acquit ensuite 45 hectares de la
partie est pour créer le parc des sports en 1933. De l'ancien domaine seul
subsiste un terrain boisé de moins de trois hectares, délimité par les
anciennes allées devenues des rues et les restes du château qu'accompagnent
aujourd'hui des bâtiments scolaires. (1)
château de
Montmusard, rue Claude Bouchu, 21000 Dijon, école Saint Dominique
aujourd'hui.
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