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La
première trace écrite date de 1323 : les fils d'Hervé de Saffres, Jean et
Hervé, chanoines de Langres, et les fils de Gui, fils d'Hervé, abandonnent
au profit de Hervé II, fils de Gui, toute leur part d'héritage, à savoir
Saffres et ses fiefs : Eguilly, Grandchamp, Soussey, Vellerot, Grobois,
Echannay, Champrenault, Marcelois, Boissere et Saint-Saornin. Item le fief
de Champ Renault et de la maison fort que tient ma Dame Symone de Grancy.
Item le fief de la maison et de la terre de Marcelois. En 1461, Marcelois, à
M. de Viteaul et à Jean de Baissey, et n'y a rien. En 1539, dénombrement de
la seigneurie de Saffres par Guy de Cléron, écuyer, au nom de Othenin de
Cléron, seigneur dudit lieu son père : la seigneurie de Saffres "en laquelle
y a un chastel et maison fort garny de tours, ouquel chastel y a plusieurs
chambres... constuictes et ediffiées. Aussy y a une bassecour en laquelle y
a une chapelle... Laquelle terre et seigneurie de Saffres est chargiée d'une
messe tous les jours avec vespres, qu'il se doibvent dire et celebrée en
ladite chapelle estant en la basse-cour dudit chastel". Fiefs dépendant de
Saffres : Item la mothe d'Eschannay. Item la tour de Sourrey. Item le
chasteau maison forte de Marcellois, que tenois Jehan d'Auxy à cause de
damoiselle Claudine dit la Baulme sa femme.
Terrier en 1634 de la
seigneurie de Saffres : procuration passée au château de Marcellois par
noble Georges Serrans, homme d'arme et ordonnance du roi, et de l'autorité
de damoiselle Marguerite Potot sa femme, pour reconnaître que Marcellois est
arrière fief de Saffres. En 1641, Nicolas Boulier, conseiller du roi,
confesse tenir en arriere fief au finage de Marcellois de Messire Lazare
Robelin, seigneur et baron de Saffres, chevalier, conseiller du roi, en
toute justice haute, moyenne et basse, suivant le contrat d'acquisition fait
de Catherine Potot, veuve de Jehan-Clause du Guy, le 17 mai 1640, le
chasteau, bassecour, grange, estableroye, jardin, verger, coulombier et
l'enclot d'icelluy. Aujourd'hui, le château de Marcelois, rebâti à la
moderne, est précédé par de petits fossés décoratifs qui attestent du
caractère seigneurial de l'habitat. Au sud-est du château, une ferme, qui
pourrait correspondre à la basse-cour primitive, présente une petite
tourelle d'angle dont les jours-en-archères se donnent des allures de
meurtrières. (1)
château de Marcellois 21350
Marcellois, propriété privée, ne se visite pas.
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