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La première trace écrite date de novembre
1349 : Jean d'Arc, écuyer, nomme à la chapelle Sainte-Catherine fondée en sa
maison forte de Saulon-la-Rue, Guillaume de Belleneuve, fils de feu Jean de
Belleneuve, chevalier. Le 10 février 1366, Guillaume de Pailly, chevalier,
tient en fief du duc le quart de la terre et maison forte de Saulon-la-Rue,
que tient en fief de lui Guillemin dit de Marcilly de Dijon. Le 24 avril
1366, Guy de Pontailler, Eudes de Vantoux et Guillemin de Marcilly nomment
des arbitres pour trancher une question relative à la propriété du premier
pont de la maison forte de Saulon. "Eudes de Saulz, sires de Vantoux,
messire Guiz de Pontoillier, chevaliers, et Villez de Marcilley, de Dijon,
estaublissent leurs procureurs, Jean Arnoulot, Hugues de Chastoillon, Jaquot
de Nuefchasteaul, messire Pierre de prautoy, messire Guillaume de Selongey,
prestres, et Huguenot de Jancigney. Témoins Jean le Guestpet,
d'Arc-sur-Tile, et Hugues Boulard, de Saint-Soigne. Ledit messire Guiz veut
et consent que j'ai soit ce que tout le premier pont de la fort maison de
Salon soit suens et lui appartienne ; que ledit sires de Ventoux et
Guillemin de Grancey dès à present ayent leur troige pour faire toutes leurs
necessitez, jusque à dix ans". En 1372, dénombrement donné par Hugues de
Pontailler, sire de Saulon en partie, de la moitié de la maison forte et
terre de Saulon-la-Rue. Item la maison fort de Villeneuve-en-Auxois et ses
dépendances et deux étangs...
Le 7 juin 1387, Jean Pestot d'Etaule, écuyer, Guillaume, Huguenin et Hugote
ses enfants nés du corps de feu Marie d'Arc jadis sa femme et fille de feu
Jean d'Arc, chevalier, âgé de 14 ans et plus, vendent à Thomas de Saulx dit
le Loup, damoiseau, seigneur de Vantoux, tout ce qui peut leur appartenir à
cause de la succession de Philippe d'Arc, chevalier, tant en la maison forte
d'Arc-sur-Tille que tient à présent ledit seigneur de Vantoux... moyennant
20 livres de rente que ledit seigneur de Vantoux assigne auxdits vendeurs
sur ce qu'il a à Saulon-la-Rue en justice, excepté la maison forte. En 1512,
enquête pour le chapitre contre Guillaume Gaydot, chapelain de la chapelle
de Sainte-Catherine au château de Saulon-la-Rue. Terrier en 1544 de
Guillaume de Saulx, seigneur de Saulon : il lui appartient audit Saulon une
partie du chastel, mothe et maison forte, circuit à l'entour de fossés, ung
corp de maison assis en ladite mothe, avec les galleries, vouleries et
l'entour, ung colombier en pied, le droit de treige par dessoubs le portail
du chastel, la bassecour... haute justice. En 1592, reprise par Jeanne de
Saint-Seine, femme de Nicolas de Louvain, chevalier, seigneur de Nesle... de
la maison forte de Saulon-la-Rue à elle advenue par succession de ses père
et mère. Un incendie dans la maison du jardinier en 1655 se propage au
château. Il est reconstruit par Bénigne Legrand, premier président à la
Chambre des Comptes. C'est lui qui a fait entouré la demeure de fossés
remplis d'eau. Le 15 janvier 1794, état des vieux châteaux qui appartenoient
aux emigrés : Saulon-la-Rue, château peu considérable, mais il a basse cour.
(1)
château de Saulon, 67 Route de Dijon, 21910 Saulon-la-Rue, tel. 03 80 79
25 25, hôtel-restaurant aujourd'hui.
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