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En 1323, les fils d'Hervé de Saffres, Jean
et Hervé, chanoines de Langres, et les fils de Gui, fils d'Hervé,
abandonnent au profit de Hervé II, fils de Gui, toute leur part d'héritage,
à savoir Saffres et ses fiefs : Eguilly, Grand-champ, Soussey, Vellerot,
Grobois, Echannay, Champrenault, Marcellois, Boissere et Saint-Saornin.
"Item le fief du Valerot et de la maison fort doudit leu, laquelle est
jurable et rendauble, et des appartenances, lesquelles choses tiennent dudit
Hervier Esthiennes dou Valerot, Guiot de Courrabuef et Guillaume de
Barbere". Le 23 février 1365, comptes de Guillaume de Clugny, bailli de
l'Auxois : "A maistre Jehan de Troyes, archier demoirant à Semur, pour
porter lettres depuis Monseigneur Estienne de Musigney, chevalier, et depuis
ledit bailli, es seigneurs, capitains et habitans de la Mouthe de Thoisey,
de Biaix, de Misserey, de d'Oingney, d'Arconcey, de Mimuire, d'Arney, du
Valerot et du Deffans par cause de la prise de Villoingnes les Prevostes,
pour eux aviser sur la garde de leurs forts : IIII gros demi. A Philibert de
Seurre pour porter lettres depuis les dit chevaliers et bailli pour le cas
dessus-dit es seigneurs, capitains et habitans de Broyes, de Gissey le Vuel,
de Grant Champ, de Chateauneuf et de Bouhex : IIII gros demi. A Girardin de
Roin pour porter lettres à Paris à Monseigneur le duc et à Maistre Jehan
Blainchat depuis les dit chevaliers et bailli pour le cas de la dicte prise,
III frans valent : III florins VI gros. A dit Courjarrot pour porter lettres
depuis les diz chevalier et bailli au consoil Monsieur le duc à Dijon, pour
le cas dessus-dit : VI gros. A Perrin de Neintry demoirant à Semur, pour
porter lettres de Monseigneur Jaque de Vianne es seigneurs de la Mouthe et
de Mont Saint Juhan, et pour porter aussy lettres depuis le bailli au
chastellain de Poilley pour mettre gens d'armes à Balenoul pour la double de
la dicte prise : III gros".
Le 10 octobre 1447, dénombrement de la seigneurie de Saffres. Vellerot est
un arrière-fief de Saffres ; on ne précise pas s'il y a une maison forte.
En1451-1454, Vilerrot, ou il y a maison fort, à Claude de Loyson, escuyer.
En 1487, Claude Peauldoye, chevalier, seigneur de Corberon et de Vellerot,
reprend de fief de Georges de la Trémouille pour la Tour de Vellerot. Le 3
décembre 1500, dénombrement de la seigneurie de Dracy-Saint-Loup par Georges
de la Trimoille, chevalier, seigneur de Jonvelle, de Dracy-Saint-Loup et de
Courcelles, conseiller, premier chambellan et grand maitre d'hotel du Roy...
nostre chastel, terre et seigneurie dudit Dracy-Saint-Loup, ensemble les
membres, appartenances et dépendances d'icelle tour... ( Peincedé n'a pas pu
tout lire donc des blancs). C'est assavoir notre chastel et maison fort
dudit Dracy-Saint-Loup situé et assis dudit baillage d'Ostun. La drée et la
ripvière d'Arroul ensemble les fossés, bassecourt et jardin d'icelluy nostre
dit chastel et maison fort dudit Dracy-Saint-Loup tout ainsi comme il se
comportent et... tour costé es pasquiers et communauté de la Mothe dudit
Dracy. Item la place et muraille de la grange de nostre dit chastel es....
Le chastel, terre e seigneurie de Vellerot situé au baillage d'Auxois...
Epargné pendant la révolution, il fût mis sous scellés de 1794 à 1804.
En 1824, il est acheté à Madame de Mareille par le Comte Casimir de Villiers
La Faye, chevalier de l’Ordre de Malte. Il y fera de nombreuses réparations.
Au XIXe siècle, des dynasties de chasseurs côte-d’oriens se forgèrent dans
la louveterie. Les Villers La Faye feront partie de ce mouvement à Clomot et
à Vellerot. On leur doit certainement la création de la grande salle de
chasse et la tour de l’horloge vers 1860. En 1872, le château est vendu à
Monsieur Henri Belime. Les fenêtres à l’étage sont alors ornées de briques
vernissées. En 1919, le château est acquis par Madame Rateau. A la mort de
celle-ci, le château est donné à l’évêché de Dijon, en vue de la création
d’une maison de repos pour prêtres. A partir de 1979, l’association du
Renouveau devient locataire de l'édifice et y fonde une école de vie, qui
deviendra "Communauté Rurale de Vellerot" en 1986, puis en 1997 "Résidence
Sociale". D’importants travaux de mise aux normes ont été réalisés: la
toiture abîmée provoque des fuites d’eau dans les chambres des résidants,
les fenêtres usées, non isolées laissent passer le froid et l’humidité et
les conditions de vie des résidants s’en trouvent dégradées et maintenir
l'activité au château passe par une restauration des bâtiments. On a décidé
de mettre en place une souscription publique en partenariat avec la
"Fondation du Patrimoine", afin de donner la possibilité à chacun, par les
dons, de contribuer à améliorer les conditions d’accueil de personnes en
souffrance afin d’atteindre un niveau satisfaisant d’hébergement. (1)
château de Vellerot 21230 Saint-Pierre-en-Vaux, résidence "Association du
Renouveau", pour les personnes malades, alcooliques, dont la santé physique
et psychique est dégradée, mais stabilisée.
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