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Traité
en 1327 entre le chapitre d'Autun d'une part, et le prieur de
Bar-le-Régulier, exécuteur testamentaire de M. Hugues de Vianges, chanoines
d'Autun, par lequel ledit prieur assoit les rentes dues au chapitre sur les
héritages du chanoine. En 1461, Vianges, où il y a parroiche et une
forteresse et sont les hommes de l'église de Bar le Régulier et des hoirs de
oudot de Cussigny. En 1474, "Noble homme Bernart de Cussigny, seigneur de
Vianges, tient en rerefief de mondit seigneur et en fief des vénérables
doyen, chappitre d'Ostun, la place et maison fort dudit Vianges, avec les
premiers fossés, et les membres et appendances d'icelle place de franc
alleuf, en toute justice et jurisdiction". Le 21 février 1589, traité de
mariage passé au château de Vianges. En 1646, Pierre Thibaud, mestayer du
seigneur, demeure dans la basse-cour du château et qui a deux charrues, est
dispensé de la taille. En 1696, contrainte faite aux habitant de Chauvirey à
faire le guet et garde au château de Vianges et à contribuer aux menus
emparements. En 1729, procédure et mémoire au bailliage de Saulieu et au
Parlement entre M. de Morey, seigneur de Vianges, et les habitants dudit
lieu retrayant en son château, au sujet des menus emparements. Treize
villages et hameaux retrayant du château en 1730, élevé en marquisat par
Claude de Morey. En 1750, par mariage avec Charlotte le Belin, dame
d'Eguilly, veuve de feu messire Claude de Morey, marquis de Vianges,
seigneur de Chauvirey, Viévy, le Deffend, Thoreille, Auxerain etc,
Jean-Baptiste Mac-Mahon, médecin du feu mari et chevalier irlandais, devient
comte et marquis d'Eguilly, marquis de Mac-Mahon, seigneur du marquisat de
Vianges, baron de Voudenay, seigneur de Sully, Sivry, Blangey, Chauvirey,
Reuhion, Chappe, Censerey, Barnay, Igornay, Champsigny, Champeculion, le
Defend, Thoreilles, merey, la Cave, la Tour, etc. Cette ascention rapide lui
vaudra un procès retentissant, pour savoir si un médecin peut hériter de sa
victime... Situé en terrain plat, à la limite sud du village, le château
de Vianges, lourde bâtisse rectangulaire du XVIe siècle, occupe le côté nord
d'une plate-forme carrée entourée d'un double fossé en eau à fond de cuve.
Le fossé interne est franchi au nord, face au village, par un pont de pierre
à deux arches ; le second fossé n'est conservé qu'au nord et à l'ouest ; il
est coupé par une chaussée dans l'axe du pont précédant. Entre les deux
fossés s'élève une terrasse partiellement chemisée qui s'élève plus haut que
le sommet de la plate-forme, et forme donc un rempart. Le corps de logis
comporte un étage carré sous comble ; la façade nord est flanquée en son
centre d'une tourelle d'escalier hors-œuvre à quatre pans. Le château et les
fossés sont précédés au nord et à l'est par des bâtiments de basse-cour avec
pigeonnier, et le tout est entouré d'un mur d'enceinte, ouvert au nord face
au village par une porte charretière sans défense, et à l'est par un massif
d'entrée composé d'une porte charretière avec porte piétonne à droite, le
tout flanqué de deux tours rondes sans étage, munies de canonnières. N.B. :
En 1999, les doubles fossés de la maison forte ont été remblayés pour
laisser place à une pelouse. Les restaurations ont amené le dégagement d'une
série de six canonnières aménagées dans les allèges des fenêtres du
rez-de-chaussée au sud, et de quatre autres dans le mur ouest : deux à
chaque niveau. (1)
Éléments protégés MH : les façades et les toitures, escalier intérieur,
porte de l'ancienne enceinte et pigeonnier: inscription par arrêté du 22
février 1980.
château de Vianges 21430 Vianges, tél. 03 80 84 02 21,
propose la location de chambres d'hôtes.
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