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La seigneurie du Breuil est
mentionnée vers 1430 lors du remariage d'Andrée de Varèze et Guy de Chourses,
seigneur du Breuil et d'autres fiefs. L’un d’entre eux, seigneur de Magné et
d’Echiré, fut l’un des favoris de Charles, père de Louis XI. En 1530,
Florence de Villiers dame du Breuil d'Aigonnay, épouse Jacques Chalmot.
Jusqu'à la Révolution, leurs descendants porteront le titre de seigneurs du
Breuil d'Aigonnay. En ce qui concerne les bâtiments, il ne reste que des
vestiges de l'ancien régime dans les communs, comme les lucarnes à frontons,
les portes cintrées, et une canonnière. En 1819, lors de l'établissement du
cadastre napoléonien, la parcelle dite du "logis du Breuil", imposée pour
une porte cochère et quarante huit ouvertures, appartient à la famille
Garreau qui venait d'acquérir le domaine. C'est entre 1833 et 1859 où le
domaine appartient à la famille de Manceau, que le nouveau logis a été
construit, la chapelle funéraire de 1843 qui servait au culte a probablement
été reconstruite. C'est Monsieur de Lauzon qui héritera de son oncle
Monsieur de Manceau et qui vendra à une congrégation de prêtres de
l'Assomption qui fonderont un alumna. L'institution sera saisie en 1905.
Le château est placé au centre d'un vaste espace, occupé, à l'ouest, par
deux longs corps de bâtiments entre lesquels se trouve l'entrée face à
l'allée d'accès. Une tour, en ruine, leur est accolée au sud-est. La
chapelle (au décor néo-classique) , dont le toit s'est effondré, se trouve
au sud, et un petit corps de bâtiment, au sud-est, a peut-être fait office
d'orangerie. Le petit séminaire, placé perpendiculairement au logis au
nord-est, est un long bâtiment à un étage carré et sept travées. Le logis,
de plan rectangulaire, est double en profondeur. Bien que d'aspect sobre et
un peu austère, la façade présente quelques éléments décoratifs : les pleins
de travée sont appareillés, les trois travées centrales sont encadrées d'un
pilastre à bossage (traitement que l'on retrouve aux pilastres corniers) ;
la porte à encadrement mouluré est précédée d'un perron rectangulaire de
quatre degrés. Les niveaux sont soulignés de bandeaux et les quatre
élévations sont couronnées d'une corniche moulurée. Le comble n'est éclairé
que d'une seule lucarne à fronton cintré. Le logis et le petit séminaire
sont couverts en ardoise, les autres bâtiments ont des toits en tuile
creuse. Les dépendances du château sont plus anciennes: les lucarnes
pendantes aux frontons ornementés de boules, les portes découpées en arc en
anse-de-panier, relèvent d’un XVIIe siècle de qualité. (1)
château du Breuil 79370 Aigonnay, propriété privée, ne se visite pas.
Ce site recense tous les châteaux de France, si vous possédez des documents
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constatez une erreur, contactez nous. Nous remercions
chaleureusement Monsieur Michel Sambussy pour les photos aériennes qu'il
nous a adressées pour illustrer cet historique.
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