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Château de Beaussais (Deux-Sèvres
 
 

         Nous trouvons en 1597 la première mention de Beaussais lorsque Françoise de la Tour-Landry, fille de feu Paul, seigneur de la Mothe-de-Baussais et de Françoise de Constance, épouse Benoît Gombaud, seigneur de Méré. Le 16 juillet 1633 Françoise de la Tour-Landry transporte à son fils aîné Charles Gombaud une partie de la terre et seigneurie de Beaussais. Le 23 août 1639 partage entre Charles Gombaud et ses co-héritiers: la terre et seigneurie de Beaussais est échue à Josias, son frère puîné, mort le 8 octobre 1660. Par legs en 1685 à Charlotte du Plantis, veuve de Charles Yongues (décédé en 1681), fils du second mariage de Françoise de la Tour-Landry avec François Yongues, seigneur de Sepvret. Le 2 octobre 1702 partage sous seing-privé entre Charlotte du Plantis du Landreau et ses enfants, cités dans le partage entre les mêmes. Le domaine de Beaussais est attribué à Charles-Antoine Yongues, chevalier, seigneur de Sepvret, Beaussais, la Ferrière, Fléac; il y est mort en 1741. Parmi les héritiers présomptifs de celui-ci, il y avait dame Julie Dugros, veuve de Charles Gabriel Yongues, chevalier seigneur de Biron. En 1749 son petit-fils, Charles Gabriel Yongues, chevalier seigneur de Beaussais, Sepvret, la Bourlière, Biron, demeure en son château de Beaussais. Celui-ci est mort à Beaussais le 19 novembre 1753. En 1754-1765, Marie Chabot, veuve de feu Charles-Gabriel, chevalier seigneur de Sepvret, Beaussais et autres places, tutrice et ayant la garde noble de leurs enfants mineurs, demeure à Niort, paroîsse Saint-André.
Le château actuel est construit dans les années 1780 pour Louis-Gabriel Yongues, seigneur de Beaussais et autres lieux. Il est édifié à proximité d'une forteresse disparue dont il subsiste une petite tour, peut-être de l'enceinte du donjon, et qui conserve à sa base trois archères. Avant la Révolution, un moulin à proximité du château et trois métairies faisaient partie du domaine agricole: la métairie des Chaumes, un ancien manoir déclassé, et les métairies du Cimetière et du Petit Courtiou. Lors des ventes des biens nationaux de première origine, en 1791, Louis-Gabriel Yongues s'est fait adjuger les métairies de la Cholerie et de la Touche, faisant partie du revenu d'une chapellenie de Beaussais, de la Petite Banissière ou Six-Chiens, dépendant de l'abbaye de Celles-sur-Belle, et la métairie noble du Courtiou, qui avait appartenu à la baronnie de Saint-Romans. Mais le seigneur de Beaussais va émigrer en 1793 et Joseph-Pierre Desmarest, demeurant à Niort, acquiert comme bien national, le 17 mars 1794, le château, ainsi que les métairies du Cimetière, du Petit Courtiou, et Six-Chiens. En 1803 le domaine appartient à Etienne Simon. L'ensemble est situé au bord d'un ruisseau, à l'ouest du village de Beaussais. Le logis, de plan rectangulaire, est flanqué, à l'est, d'une aile en forme de pavillon et prolongé, à l'ouest, d'une construction plus basse. La façade, de six travées à pleins appareillés, a ses ouvertures couvertes d'un linteau délardé en arc segmentaire. Un corps de bâtiment à un étage, couvert en appentis en tuile creuse, double l'élévation postérieure. L'escalier intérieur possède une rampe à balustres en bois.
Au moment de la Révolution on trouve le procès-verbal de visite du château de Baussay, le 2 messidor an XI. "premierement les grandes portes entrant dans la cour sont posées sur leurs pivots garnies de leurs coetes avec un fleau en fer au milieu, manquant d'un cadenat, soutenus de ses deux agraves en assé bon état, manquant seullement de deux valets pour les tenir ouverts; la petite porte de l'entrée de ladite cour est en assez bon etat soutenue par ses gons et ardivelles, la serrure en pelle double attachée avec quatre cloux vis avec son locquet a poucetier sur la porte gauche, un vallet avec sa gache pour recevoir la serrure et le maillet en dehors. Le portillon de l'entrée de la cuisinne est en mauvais etat soutenu par un petit pivot goulard avec sa coete, une boucle en haut avec petit locquet a poignée, manquant d'un poucetier. La porte de l'entrée de la cuisine est soutenue par ses deux gons et leurs ardivelles, un locquet a poignée et un verroux; la grande croisée de ladite chambre a un mauvais chassis a vitre, soutenu par quatre paumelles et leurs gons, deux verroux a ressort, n'ayant seullement que quatre quarreaux de vitre en bon etat et quatre mauvais, le surplus n'ayant point de carreau ; une autre petite croisée reignant sur le potager a un petit chassis a vitre restant toujours fermés manquant d'un carreau de vitre avec un gervis en dedans. Le potager a six ouvertures garnies de leurs grilles en mauvais état, manquant d'un ban de pierre sur le devant. Le contrecoeur de la cheminée de ladite cuisine est en mauvais etat et le surplus de ladite cheminée est de service; sur ladite cheminée il y a un rateau. Dans ladite cuisine il y a cinq planche dont trois suportées par leurs tenons, les deux autres par le mur.
L'escalier en bois montant aux chambres bautes est en assez bon état. La porte entrant du corridor dans le planché du pavillon est a deux batans soutenu par deux gons, deux ardivelles, une serrure et sa clef, un des batans arrête sans aucun ferrement un imposte a panneau au dessus en mauvais etat. Deux croisées dudit pavillon qui ont leurs vues du coté des ecuries sont garni de chacune deux gons, deux ardivelle, une espagnolette et, chacune leur pognée. La cheminée dudit planché est sans foyer ; trois autres croisées ayant leur vues sur la cour sont garnies de mauvaise planche. Deux croisées au corridor de l'escalier entrant dans le pavillon et qui ont vues sur la cour sont garnie de deux chassis vitré soutenu chacun par quatre fiche et une espagnolette. La porte qui entre dudit escalier dans la chambre sur la salle est a deux batans soutenue par quatre fiche, deux verroux a ressort, une serrure a un tour et demi, garnie de sa gache et sa clef. Les deux croisées de laditte chambre qui ont vues sur la cour ont chacune un chassis garni de leurs vitre ayant leurs fiche et leurs espagnolette. La cheminée sur ladite chambre est en assez bon etat sans aucun croison; le plafond ayant quelques fuites; le planché est en assé bon etat ; les murs ont besoin d'etre crépis. L'alcove de ladite chambre a une petite porte attachée par deux fiches et son loquet. La porte de communication entrant de ladite chambre sur la chambre qui reigne sur le selier est soutenue yar deux fiches et son locquet. La croisée de laditte chambre est garnie de son chassis a vitre, ses fiches, son espagnolette et ayant un carreau de vitre cassés. La porte de laditte chambre entrant dans une seconde chambre sur le selier est soutenue par deux gons, deux ardivelles, ayant locquet a poucetier manquant d'un cloux pour le tenir ; le plancbé est en assé bon etat ; un teillis en dessus.
La porte qui communique dudit corridor dans la chambre sur le celier est soutenue par deux paumelles, deux gons, un locquet a poucetier, une serrure et sa clef; la croisée de alditte chambre est garnie d'un chassis, de ses vitres, soutenu par six fiches, une espagnolette, deux contrevents garni de chacun deux ardivelles et leurs gons ; le planché est en assé bon etat ; les murs ont besoin d'etre crepis. La porte communiquant du corridor a l'escalier de la cuisine est soutenue par deux ardivelles, deux gons, un locquet a poucetier, un valet, une serrure et sa clef ; le planché reignant dessus la cuisine est en très mauvais etat et hors de service ; l'ouverture dudit planché n'a aucune fermeture. L'escalier de la cuisine est en assez bon etat. Le galeteau du pavillon n'a seullement que des soliveau; les ouvertures dudit galeteau n'ont aucune fermeture. Le corridor au haut de l'escalier a deux fenêtre ayant vues dans la cour qui sont garnie de deux chassis vitré sans aucun ferrement. La porte entrant dudit corridor dans le grand grenier est soutenue par une ardivelle, une poumelle, deux gons, une serrure en bois, sa clef ; dans ledit grenier il y a quatre fenêtre qui ont vues sur la cour sans aucune fermeture garnie seullement chacune d'un chassis a demeure avec leurs vitres et ayant deux carreaux de cassé. Les galeteaux au haut des greniers sont garnis de solivaux et de quelques mauvaises planches d'ormeau ; dans ledit galeteau au dessus dudit grenier il y a quatre fenêtres garnies de leurs chassis a demeure vitré manquant de huit carreaux a une desdites ouvertures.
La porte au milieu de la tour du jardin est soutenue par deux mauvaises ardivelles, deux mauvais gons, un valet au dessous de ladite porte soutenue par deux mauvaises ardivelles et deux mauvais gons. La porte du dessous de la tour du jardin est en médiocre etat soutenue par deux gons, deux ardivelles, une fermeture de cadenait avec une petite grille en haut. La porte du haut de 1adite tour est soutenue par deux gons, deux ardivelles, une serrure a bosse, un verroux; les planchés de ladite tour sont hors de service. A l'entrée de la grande cour allant a la buandrie il y a seulement deux gons. La porte du fourniou ou buandrie est en médiocre etat soutenue par deux gons, deux ardivelles, un locquet, sa serrure et sa clef, sans garniture ; les deux contrevents dudit fourniou sont garni de chacun deux gons, deux ardivelles et un crochet ; les deux fours sont en assez bon etat si ce n'est que la pierre de la dorne de l'un desdits fours est cassée. La porte du toit auprès du fourniou est en médiocre etat soutenue par deux petits gons, deux petites ardivelles et, un crochet ; audit toit il y a deux fenêtres avec leurs fermeture soutenue chacun par deux gons et deux ardivelles, l'une ayant un crochet. La porte communiquant du corridor au jardin est en assé bon etat soutenue par deux gons, deux ardivelles, une serrure en bois et sa clef ; dans ledit corridor il y a une autre porte entrant dans le jardin soutenue par deux gons, deux ardivelles et un verroux par derriere. Les parties reconnoissent que dans l'eteng et douve dudit Baussay, il n'existent de poissons d'aucune espèce; 2 que dans les tours ou colombier il n'y a point de pigeons; 3 enfin que dans la grange ny autres endroits il ne reste aucune garniture de foin ny paille, et dans les cours et coursoires aucun fumier ny terreau ...". (1)

château de Beaussais 79370 Beaussais-Vitré, propriété privée, ne se visite pas.

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Nous remercions M. Vincent Tournaire du site
http://webtournaire.com/paramoteurparapente.htm, pour la photo aérienne qu'il nous a adressée pour illustrer cette page (photo interdite à la publication)
A voir sur cette page "châteaux des Deux-Sèvres" tous les châteaux recensés à ce jour dans ce département.

 
 
 
 
 chateau de Beaussais

source des photos par satellite : https://www.google.fr/maps

 
 


(1)
  source de l'historique : https://inventaire.nouvelle-aquitaine.fr/dossier/chateau/53eba6c1-45b6-4e4b-aabc-c5eceb8f09c2

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