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Château de la Blandinière à Mauléon
 
 

  Construite au creux d’un petit vallon boisé, la Blandinière est certainement la plus séduisante gentilhommière du Mauléonnais. C’est au milieu du XVe siècle, en 1455, qu’Alexis Hongres fait émerger le nom de la Blandinière des brumes de l’Histoire. Seule la vieille porte fortifiée nous rappelle l’origine médiévale du château, car les bâtiments actuels sont plus tardifs, du XVIe siècle. Au cours des siècles, les murs de granit de la Blandinière vont voir se succéder de nombreuses familles: les Eschalard, les Yonques au début du XVIe siècle, les Pontlevoy, les Poirot, les de Pierres immédiatement après la Révolution, les Bois-Jourdan, les Le Large, les Coulonges, les Villoutreys et les Poulpiquet depuis 1946. Certaines de ces familles se sont illustrées dans l’Histoire, notamment pendant les Guerres de Religion et les années qui suivirent. Ainsi, Henri Bastard, qui avait épousé Louise de Pontlevoy, dame de la Blandinière, fut nommé par Henri IV gouverneur de l’île et du château de Maillezais comme l’avait été avant lui Agrippa d’Aubigné. Son fils, protestant, fut lieutenant de Soubise, défenseur de la Rochelle face aux troupes du cardinal de Richelieu. A l’origine, la Blandinière était certainement un château solidement défendu si l'on en juge par la solide porte charretière en avant de laquelle s’abaisse le pont-levis, au nord. Cette porte franchie, le visiteur pénétrait dans ce qui devait être la basse-cour au sens médiéval du terme, par opposition à la haute cour carrée à laquelle on accède encore de nos jours en passant sous un porche protégé par une bretèche, à l’ouest. De cette basse-cour à usage domestique, il ne reste rien, ni les remparts ni les douves qui la protégeaient. Par contre, au milieu, les nombreux gravats attestent l'existence d’un bâtiment détruit pendant la Révolution.
Aujourd’hui, on entre à la Blandinière en venant du sud par un porche percé dans le bâtiment des communs qui forment l’enceinte de ce côté-ci. De part et d’autre de la cour, une muraille (avec chemin de ronde à l'ouest) enferme le tout. Face aux communs, se dressent les hauts toits recouverts d'ardoises de la gentilhommière avec sa tour semi-octogonale. Des fenêtres à meneaux éclairent l'intérieur de l'édifice qui ne comporte qu'un seul étage. Sur la façade nord, les trois lucarnes du grenier sont surmontées de frontons décorés. La tour, quant à elle, renferme un escalier en vis en dalles de granit qui conduit au premier étage. Elle est flanquée en saillie d'une tourelle en encorbellement permettant d'accéder aux étages supérieurs. Cette tourelle se termine par une lanterne qui surplombe la gentilhommière. Au pied de la tour, une belle porte avec clochetons, fleurons et accolade rappelle l'influence gothique qui a prévalu lors de la construction de la Blandinière. La chapelle, à droite en entrant dans la cour, est du plus pur style flamboyant avec sa belle voûte à nervures aux arcs liernes et tiercerons s’ajoutant aux arcs ogives. L’édifice a hélas perdu ses vitraux; on peut néanmoins voir dans le chœur deux tombes à dalles gravées aux armes des Pontlevoy et des de Broc. Son portail est orné d’une belle voussure torsadée. La chapelle fait corps avec les communs grâce à une loggia ouverte sur deux côtés. Sur l’un des côtés, deux arcs en anse-de-panier séparés par une colonne de granit accusent une construction plus tardive que le corps de logis, à la Renaissance. Les communs semblent antérieurs à la loggia. Ils ont la particularité d’offrir une rampe couverte très large qui monte à l’étage dont la charpente est soutenue par des piliers de bois. Malgré quelques apports architecturaux à la Renaissance, la Blandinière reste une gentilhommière gothique. La construction du corps de logis actuel remonte, selon toute vraisemblance, à la fin du XVe siècle. (1)

Éléments protégés MH : toutes les parties bâties du domaine, ainsi que les sols des parcelles correspondant à l'emprise de cet ensemble castral : classement par arrêté du 4 avril 2001.

château de la Blandinière 79700 Mauléon, tel. 07 69 55 13 41, propose un gîte dans le manoir du XVe siècle.

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(1)
      Extrait de Châteaux, Manoirs et Logis des Deux-Sèvres, en vente sur http://patrimoines-et-medias.pagesperso-orange.fr

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