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La première mention de la Bessière apparaît au
XIIIe siècle dans les hommages d'Alphonse de France, comte de Poitiers.
Hugues de la Touche en est le propriétaire. Le domaine passe ensuite à la
famille de Saint-Gelais-Lusignan: blason "écartelé, aux un et quatre d'azur
à la croix alaisée d'argent; aux deux et trois, burelé d'argent et d'azur,
au lion de gu brochant sur le burell". En 1432, Tranchant de Saint-Gelais le
lègue à ses neveux et il revint à Jean de Saint-Gelais. Sa fille Marie
épousa en 1442 Aymar de Chabanais, chevalier, seigneur de Comporté (décédé
en 1474). Leur petit-fils Jean, seigneur de Comporté, épousa en 1517
Florence de Saint-Georges. Leur fille Marie-Renée épousa en 1541 Louis
d'Albin de Valsergues, lieutenant général de l'artillerie de France. Leur
fille Louise épousa en 1559 Charles de Brémond d'Ars, gentilhomme de la
chambre du roi: blason d'azur à l'aigle éployé d'or. La Bessière passe
ensuite à différentes familles: en 1572, Jean Payen acquit le domaine. En
1627, Charles de Gourjault, seigneur de Panièvre, aurait acquis la
succession vacante de Charles Payen, fils de Jean ; puis son fils Claude est
dit y demeurer en 1678 lorsqu'il affermait la borderie de la Touche. En
1698, la seigneurie de la Bessière, de trois cens livres de rente, à la
succession vacante du sieur Gourjaut, sieur de la Bessière. Néanmoins,
Claude-Perside Gourjault, petite-fille de Charles, nièce de Claude, veuve et
non commune de biens de Charles Gourjault, seigneur de la Berlière, "ayant
interest à la conservation dudit logis" fit faire en 1714 un état des lieux
de cette maison noble "en très mauvais estat et presque ruiné depuis
plusieurs années sans qu'il y soit fait aucunes réparations".
En 1719, acquisition de la maison noble, terre et seigneurie de la Bessière
et autres biens moyennant 32.000 livres, par Olivier Gourjault, chevalier
seigneur de Mauprié, la Bessière et autres places, demeurant en son château
de Mauprié, paroisse de Pranzay, de Lusignan. Le 19 novembre 1723, il fit
faire un était des lieux; il mourut en décembre 1733. Le 28 décembre 1734,
Charles Gourjault, fondé de procuration de dame Elisabeth Lauvergnat, veuve
de messire Olivier Gourjault, afferma le domaine de la Bessière: "C'est à
sçavoir le château de la Bessière, situé en la paroisse de Vitré aveq
touttes et chescunes ces apartenances, despandances consistant en bastiments
de maison, grange, escurye, toit, jardin, guerenne, bois, prez, cens et
rante, et généralement sans aucune rezerve de ce que avoit à coutume jouir
et jouit encore. Pierre Nocquet, collon desdits lieux; se rezerve ledit
seigneur bailleur une chambre quy a acoutumée d'estre rezervée. A la charge
auxdits preneurs d'entretenir les bastiments de couverture, ceux quy sont à
tuille courbe seullement et quant à ceux quy sont à tuille plate, ils ne
seront nullement pour le conte desdits preneurs. Plantera par chescuns ans
deux douzenne d'arbres fruitiers dans les lieux les plus commodes dudit
logis de la Bessière, comme noyer, prunier, poumier et serizier ...", suivi
le 22 avril 1735 d'un état des lieux.
En 1760 le château est à madame d'Availles (Françoise-Hélène-Elisabeth
Gourjault, dame de la Bessière, fille d'Olivier, chevalier, seigneur de
Mauprié et d'Elisabeth Lauvergnat, épouse de Jean-François Chevalier,
seigneur d'Availles). En 1789 il passe à Jean-Marie Chevalier, seigneur des
Essarts, de Châteauneuf et de la Bessière, fils de Jean, époux de
Françoise-Angélique de la Barre, fille d'Olivier et de
Henriette-Elisabeth-Madeleine Gourjault, soeur de Françoise-Hélène-Elisabeth.
Le 15 ventose an II, le domaine est adjugé à Michel-Joseph Leblois,
accusateur public du département des Deux-Sèvres, demeurant à Niort; lors de
l'établissement de l'ancien plan cadastral, en 1817, la "veuve" Leblois en
est la propriétaire. A cette époque le logis est imposé pour 18 ouvertures
et il y a deux portes charretières. Vers 1830, Josué-Marie de Clervaux
acquit la propriété; il est décédé à La Rochelle en 1848. Les descendants de
Josue-Marie de Clervaux restent propriétaires du domaine jusque vers 1885.
Les matrices cadastrales ont inscrit la reconstruction du logement du moulin
en 1866 au nom de Clervaux, ainsi que le château et le moulin dans le
registre des propriétés bâties en 1882. Une fille de Josué-Marie épousa en
1826 Léon Guyot du Repaire, ancien officier de la Garde royale, qui aurait
hérité de la propriété. Les recensements de 1872 à 1900 ne mentionnent que
le couple de fermiers et leurs enfants. Entre 1882 et 1890, Adrien Fauché à
Paris devient le propriétaire. C'est lui qui a fait restaurer et agrandir le
château. En 1901 et 1906, les recensements mentionnent un régisseur et sa
femme.
Le château est bâti sur une colline, dont les versants nord, ouest et sud
sont en pente accentuée. A l'est des champs prolongent la propriété. En
contrebas de la pente sud, se trouve un étang. L'ensemble est entouré à
l'ouest par deux bras du ruisseau le Lambon et à l'est par des bois. Le
logis a sa façade sur cour au nord. Isolé des fermes avoisinantes, le
domaine est situé en bordure de la commune de Chailles au nord et distant
d'environ deux kilomètres du village de Vitré au sud. Il est accessible par
la départementale 103. Actuellement il a perdu sa fonction agricole ou
d'élevage et sert de lieu de réunion pour les membres d'une association. Les
différents corps de bâtiments sont répartis autour d'une cour de forme
trapézoïdale non fermée. Au sud, il y a le logis. Au nord se trouvent les
anciennes écuries avec une tourelle à l'ouest et au nord-est. En retour des
écuries, à l'ouest est située une ancienne dépendance actuellement
transformée en habitation. A l'est se trouve une grange; deux hangars sont
accolés sur son élévation ouest. A l'angle sud-ouest de la cour il y a une
forge avec une tour accolée au sud et prolongée par un logement au nord. En
retour de la façade est de la forge se trouve une dépendance récente.
L'étang au sud fait partie de la propriété. Dans la prairie à l'est se
trouvent, au sud, deux massifs carrés d'environ cinq mètres de côté,
maçonnés en petit appareil d'environ un mètre de haut et recouverts de
broussailles.
L'entrée se fait par un passage entre la dépendance nord et le logis. Le
moulin à eau, sur le bras sud du Lambon, complétait autrefois l'ensemble. Le
matériau du gros oeuvre est le calcaire. Les élévations du logis, des
logements secondaires et des dépendances sont en moellons enduits. La pierre
de taille est utilisée pour les chaînes d'angles et les encadrements des
baies. Pour le logis principal, le perron, les grandes lucarnes et
l'échauguette sont également en pierre de taille ; les souches de ses
cheminées sont en briques avec chaînage et bandeaux en pierre de taille. Les
petites lucarnes sont en bois. Mis à part l'encadrement de la grande porte
de l'écurie, près de la grange, toutes les baies des élévations nord et sud
sont en ciment. Le logis principal est couvert d'ardoise, la forge de tuile
mécanique, la tour sud de zinc, les tours ouest et est de tuile plate et
d'ardoise. Tous les autres bâtiments sont couverts en tuile creuse, sauf le
hangar accolé à la grange et la dépendance à l'est de la forge qui sont
couverts de tôle ondulée. Le logis, simple en profondeur, est constitué d'un
sous-sol (caves sous une partie de l'édifice), d'un rez-de-chaussée (de
plein pied sur la cour, surélevé de l'autre en raison de la différence du
niveau du terrain), d'un étage carré et d'un étage de comble. Un mur de
refend sépare le corps central des ailes gauche et droite. Deux autres murs
de refend divisent le corps central. Toutes les autres séparations sont des
cloisons.
Le corps central est un mur gouttereau à trois travées inégales prolongé à
gauche par une aile à deux travées, dans le même alignement et à droite par
une aile en retour d'équerre à deux travées égales. Sur le corps central,
entre la seconde et la troisième travée, se trouve une tour d'escalier
hors-oeuvre à quatre pans. Quatre niveaux sont apparents: un sous-sol (baies
au niveau du sol pour l'aile gauche), un rez-de-chaussée, un étage carré et
un étage de comble. Toutes les fenêtres du rez-de-chaussée et de l'étage
carré sont rectangulaires à appui saillant mouluré, encadrement mouluré en
cavet, à linteau en accolade, mais de largeurs différentes. Les quatre
fenêtres de l'aile droite ont des traverses en pierre, ainsi que la deuxième
fenêtre de l'étage carré de l'aile gauche. La seconde fenêtre du
rez-de-chaussée de cette même aile a un encadrement mouluré de facture
différente. Les trois lucarnes pignon du corps central ont leur appui au
niveau de la corniche. La lucarne de l'aile de droite est à fenêtre
pendante. Elles sont toutes construites sur un même modèle: en pierre, à
fronton triangulaire à crossette, la moulure de l'encadrement se terminant
en motif trilobé et à appui saillant mouluré. Les deux lucarnes de l'aile
gauche ont un encadrement et un fronton triangulaire en bois qui conserve le
motif trilobé. La corniche est soutenue par des modillons moulurés. Entre la
première et la seconde travées du corps central, un contrefort s'appuie sur
toute la hauteur de l'élévation. En rez-de-chaussée, et précédant le
contrefort, on distingue des traces d'une ouverture. Un collage apparaît
entre l'aile gauche et le corps central.
La tour d'escalier est éclairée sur les premier, second et quatrième pans
par une petite fenêtre à encadrement mouluré, appui saillant et linteau en
accolade. La fenêtre du quatrième pan est surmontée de trois corbeaux. Le
troisième pan est aveugle. La porte d'accès à la tour est rectangulaire à un
seul vantail en bois. Son encadrement est souligné d'un décor de
colonnettes, de pilastres à pinacles et d'un galbe en accolade dont le
tympan est sculpté. Le décor de ce dernier représente un écu muet surmonté
d'un heaume et encadré par deux griffons; il s'agirait des armes de la
famille de Chabanais. L'élévation ouest est un mur gouttereau à deux travées
identiques. La lucarne est à fenêtre pendante et a le même décor que celle
de la façade nord. L'élévation sud présente sa façade à cinq travées sur le
mur gouttereau. L'aile, en retour d'équerre à gauche, est à une travée et
l'aile dans le même alignement à gauche, à deux travées. La porte d'accès du
corps central est précédée d'un perron. Celui-ci se compose d'une première
volée droite, d'un repos, d'une seconde volée droite en retour d'équerre et
d'un palier. La rampe est ornée de quatre feuilles. Sous le palier se trouve
l'entrée de la cave. La porte est en arc brisé à claveaux appareillés dont
l'intrados est mouluré. Le passage d'accès à la cave est couvert en berceau
brisé avec un empattement d'environ cinquante centimètres. Entre la
quatrième et la cinquième travée du corps central se trouve un contrefort. A
la jonction du corps central et de l'aile droite est située une échauguette
soutenue par trois consoles à fausses archères.
Quatre niveaux sont apparents: le sous-sol; le rez-de-chaussée surélevé en
raison de la pente du terrain; un étage carré et un étage de comble. Les
ouvertures de l'étage de soubassement sont constituées par une archère dont
l'ouverture chanfreinée est pratiquée dans une dalle monolithe en forme de
croix et la porte de la cave à linteau en arc segmentaire à claveaux
appareillés et encadrement en cavet. A l'exception des baies de la première
travée de l'aile droite, toutes les baies sont du même modèle: rectangulaire
à appui saillant mouluré, linteau appareillé en accolade, encadrement à
chaînage harpé et mouluré en cavet. La baie du rez-de-chaussée de la
première travée de l'aile droite est plus étroite et à traverse en pierre. A
l'aplomb de cette dernière, à l'étage carré, se trouve une fenêtre étroite à
encadrement géométrique dans sa partie supérieure et moulurée. Les quatre
lucarnes pignon du corps central ont leur appui au niveau de la corniche
qu'elles interrompent. La lucarne de l'aile gauche est à fenêtre pendante.
Elles sont du même modèle que les lucarnes de la façade nord : en pierre, à
fronton triangulaire à cossettes, moulure de l'encadrement se terminant en
motif trilobé et appui saillant mouluré. A l'aplomb de la seconde travée du
corps centrale, du contrefort et au centre du versant de l'aile droite se
trouvent trois lucarnes en bois, identiques à celles de l'aile gauche de la
façade nord: encadrement et fronton triangulaire en bois à motif trilobé. La
corniche est à modillons moulurés.
L'élévation est est un mur gouttereau. L'entrée est accessible par un
escalier droit. La porte à traverse en pierre et imposte vitrée est encadrée
de deux petites fenêtres rectangulaires. A l'étage, à l'aplomb de la porte,
est percée une fenêtre rectangulaire à appui saillant. La cave, de
plein-pied est éclairée d'une fenêtre à encadrement géométrique dans sa
partie supérieure. L'espace sous l'escalier a été aménagé en latrines. Le
corps central est couvert en longs pans. Le pignon, visible à la jonction
avec l'aile dans le même prolongement, est découvert. Cette aile est
couverte en longs pans à croupe avec épi de faîtage en zinc. L'aile en
retour est couverte en longs pans à croupe ; deux épis de faîtage en zinc
ornent les angles de la ligne de fait. Les charpentes de l'aile droite et du
corps central ne sont plus visibles car le comble a été aménagé. Aux dires
des propriétaires, elles ne présentaient pas d'intérêt exceptionnel. Ceci
semble être confirmé par la composition de la charpente de l'aile droite
soutenue par trois fermes transversales, deux au niveau des croupes et une
centrale. Elles sont en bois et de facture ordinaire. Les trois ont deux
arbalétriers (du fait au sol), un poinçon et un faux entrait et deux
contrefiches. Les deux fermes de croupe sont complétées par deux arêtiers et
un arbalétrier de croupe. L'assemblage de présente aucun caractère
particulier.
L'accès au corps central se fait, au nord, par la tour d'escalier qui donne
dans un couloir de distribution longitudinale, et au sud, par le perron qui
donne dans un vestibule. Deux portes, à l'extrémité du couloir, mènent aux
ailes gauche et droite. Ce couloir est lambrissé de bas en haut sur le côté
des pièces et tapissé côté cour. Il est éclairé de deux fenêtres à gauche et
d'une fenêtre à droite. La première pièce, à gauche, a un sol en plancher et
un plafond à deux poutres (d'est en ouest). La retombée du plafond, en
plâtre, est moulurée ainsi que les angles des poutres. Cette pièce est
éclairée d'une fenêtre au sud, largement ébrasée. Sur le mur est se trouve
une cheminée engagée en pierre et dont le manteau est orné d'un blason. Dans
le mur ouest, deux placards ont été aménagés. La seconde pièce est éclairée
par une fenêtre au sud. Le sol est en plancher, le plafond est soutenu par
deux poutres. La mouluration de la retombée du plafond et des poutres est
identique à celle de la pièce précédente. Sur le mur est, le plafond est
soutenu par un modillon à gauche et trois à droite. Sur le même mur est
située une grande cheminée en pierre, engagée. Son manteau est orné d'une
peinture. Le vestibule a un sol en plancher et un plafond en plâtre. Une
double porte mène à la pièce de droite. Le sol de celle-ci est en plancher
et son plafond est soutenu par cinq poutres du nord au sud. A la retombée du
plafond, à l'est et à l'ouest, il y a cinq modillons. Sur le mur ouest, se
trouve une cheminée engagée en marbre. La pièce est garnie de lambris de
demi-revêtement. Une porte, à gauche de la cheminée, mène à la pièce de
l'aile droite.
L'aile droite est accessible par une porte dans le couloir qui mène à un
dégagement desservant les latrines au nord, à une petite pièce à l'ouest et
à la bibliothèque au sud. La pièce à l'ouest, au sol en plancher et au
plafond en plâtre, est éclairée par une fenêtre dans les murs ouest et nord.
Sur le mur sud se trouve une cheminée engagée, en marbre, sans décor ni
moulure. A droite de la cheminée une porte mène à un réduit. La bibliothèque
est éclairée au sud par une fenêtre largement ébrasée. Le sol est en
plancher et le plafond est soutenu par une poutre d'est en ouest. Sur le mur
est se trouve une cheminée adossée, en marbre, sans décor ni moulure. La
bibliothèque communique avec la pièce de droite du corps central par une
porte dans le mur est. Une porte dans le mur ouest donne dans un débarras à
l'ouest qui est séparé du réduit précédemment cité par une cloison qui
s'appuie au centre de la fenêtre ouest. Une porte, à l'extrémité gauche du
couloir, communique avec l'aile gauche. Celle-ci est composée d'un couloir
contenant un escalier qui dessert les étages et l'étage de soubassement, une
petite pièce donnant au sud et une cuisine prolongée au nord par deux
petites pièces. L'escalier est en bois. La petite pièce lui faisant face a
un sol en carreaux de terre cuite. Elle est traversée d'est en ouest par un
conduit de cheminée. La cuisine a un sol en carreaux hexagonaux en terre
cuite et un plafond en plâtre. Elle est éclairée au sud par une fenêtre.
Entre celle-ci et le mur est, se trouve un potager en pierre à six feux,
dont le dessus et l'entourage sont garnis de carreaux de céramique blancs à
décor bleu.
Sur le mur nord il y a une cheminée engagée en pierre peinte. A droite de
celle-ci, est située une petite pièce sur le mur nord de laquelle s'appuie
un évier en pierre creusé dans une dalle monolithe. Le sol est en plancher
et le plafond est en plâtre. Une petite fenêtre est percée dans le mur est.
A gauche se trouve une seconde petite pièce, éclairée au nord par une
fenêtre, et dont le sol est carrelé et le plafond plâtré. L'étage carré a la
même distribution que le rez-de-chaussée (couloir longitudinal au nord). Une
salle d'eau a été aménagée sur le palier de l'escalier. Sur le mur est de
cette dernière apparaissent trois consoles de l'échauguette visible sur
l'élévation sud. Ce qui confirme que la construction de l'aile gauche du
logis date d'une campagne de travaux postérieure à celle du corps central.
La tour d'escalier, à pans coupés, au nord, contient un escalier en vis sans
noyau dans une cage circulaire. Celle-ci est éclairée, à des niveaux
différents, par trois petites baies. Celle située à l'aplomb de la porte
d'entrée a conservé un coussiège en pierre. Au rez-de-chaussée de la tour,
en face de l'entrée, un escalier dessert la cave. Il débouche dans une cave
située sous le vestibule du logis. Celle-ci est également accessible par le
passage situé sous le perron. Quatre marches, entre le passage et le niveau
du sol, permettent d'accéder à la cave. De part et d'autre de cette pièce se
trouvent deux autres petites salles. L'accès à celle située à l'ouest se
fait par une porte en plein cintre à claveaux appareillés, un passage droit
couvert en plein cintre avec une imposte saillante et une seconde porte. La
salle est couverte en berceau brisé et le sol est en ciment. (1)
château de la Bessière 79370
Beaussais-Vitré, propriété privée, ne se visite pas.
Ce site recense tous les châteaux de France, si vous possédez des documents
concernant ce château (architecture, historique, photos) ou si vous
constatez une erreur, contactez nous.
Nous remercions chaleureusement Monsieur
Vincent Tournaire du site
http://webtournaire.com/paramoteurparapente.htm,
pour les photos
aériennes qu'il nous a adressées afin d'illustrer cette page. (photos
interdites à la publication)
A voir sur cette page "châteaux
des Deux-Sèvres" tous les châteaux recensés à ce jour
dans ce département |
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