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Château de Tilly à Boissey-le-Châtel
 
 

  Le nom de Boisset (Bosséium) donné au moyen âge à la villa sur laquelle est bâti le château, indique que le buis (buxeium) couvrait anciennement une grande partie de son territoire. Au milieu de ces forêts giboyeuses, un vieux château féodal entouré de fossés profonds et d'énormes murailles bâties en silex, comme celui de Montfort-sur-Risle, dominait la contrée jusqu'à la fin du XVe siècle. Les ruines pittoresques s'en voient encore, sous les taillis, dans le magnifique parc qui entoure aujourd'hui le château élégânt destiné à remplacer l'ancien, et qui fut élevé, selon nous, par les Leroux de Tilly, au XVIe siècle. Aussitôt après la conquête normande, Boisset appartint à Roger, dont le fils Ascelin fut, en 1040, l'un des bienfaiteurs de l'abbaye du Bec. Le célèbre monastère établi d'abord à Bonneville, commune limitrophe, puis, un peu plus tard, sur son emplacement actuel, le long du ruisseau du Bec, ne pouvait manquer d'exciter la pieuse générosité des seigneurs du voisinage. Le curé de Boisset, Fulbert, assistait comme témoin à la charte de fondation, puis à celle dans laquelle Roger, frère de Hellouin le fondateur, abandonnait à la nouvelle abbaye sa part de Bonneville et du Petit-Quevilly. Quelques années plus tard Hugues, fils d'Ascelin, aumônait la terre qui avait appartenu à Fulbert, curé de Boisset. Vers la date de cette fondation, Ève de Boisset, probablement une des filles d'Ascelin, épousait Anquetil d'Harcourt, qui fut la souche de l'illustre famille de ce nom. Elle apporta ainsi dans sa nouvelle maison la suzeraineté qu'elle exerça, au cours du moyen âge, sur Boisset, concurremment avec les seigneurs de la famille de ce nom, qui continua de subsister.

Le vieux château féodal à qui Boisset doit son nom, paraît avoir été élevé vers le XIe siècle, par Anquetil d'Harcourt et ses fils. C'est une construction militaire de style absolument normand. Errand d'Harcourt, fils d'Anquetil, reçut en héritage le fief de Boisset, et comme il ne laissait point d'enfants à sa mort, le domaine passa à son frère puîné, Robert le Fort, plus connu sous le nom de Robert fils d'Anquetil. Après lui, son quatrième fils, Robert, prit le titre de châtelain de Boisset. Vers 1124, Guillaume d'Harcourt, fils du précédent, donnait à l'abbaye du Bec les moulins de Caunont à Pont-Authou, avec les droits de banalité qui en dépendaient à Boisset-le-Chatel, Teillement, Berville et Angoville. En 1203, l'abbaye du Bec, profitant du passage dans ses murs du roi Jean, faisait confirmer cette donation par Robert de Harcourt, onzième du nom, fils de Guillaume, entouré de ses trois fils, Richard, Jean et Amaury, en la présence du roi. Après la mort de Robert, Amaury, son dernier fils, hérita du château de Boisset, et, continuant les traditions religieuses de son père, il remettait en 1233 à l'abbé et au jardinier du Bec, une pelisse qui lui était due à cause de son manoir de Voicreville; à sa mort, et à défaut d'enfants mâles, le château passa à sa fille qui avait épousé le seigneur de Gacey. M. Charpillon cite cette note du Pouillé: "A Boisset, il existe un château-fort avec une chapelle dont le seigneur de Gacey est patron à cause de sa femme, et sur sa présentation, l'archevêque Eudes Rigaud a reçu le prêtre Guillaume Adelée". Il semble bien résulter de cette citation que le château-fort, avec le fief y annexé, formait tout le domaine des Harcourt à Boisset, la seigneurie de la paroisse étant demeurée en la possession de l'ancienne famille de Boisset.

D'après l'histoire de la maison d'Harcourt, le seigneur de Gacey ne conserva point ce château: il fit retour à la maison d'Harcourt. En effet, en 1269, un arrêt de l'Échiquier donne le titre de sire d'Elbeuf et de Boisset-le-Châtel à Richard d'Harcourt, et quand une grande partie des biens de cette maison passa, en 1417, à la maison de Lorraine par le mariage de Marie d'Harcourt, fille de Jean, avec Antoine de Lorraine, comte de Vaudemont, Boisset tomba dans le domaine de Lorraine. Plus tard, le petit-fils d'Antoine, René de Lorraine, qui portait le titre de roi de Sicile et de Jérusalem, jouit aussi de la châtellenie de Boisset. Claude de Lorraine, duc de Guise, mort en 1550, posséda après lui ce fief; un de ses descendants vendit, comme nous le verrons plus loin, sa châtellenie en 1658 à Robert Leroux; mais la maison de Lorraine conserva, au moins jusqu'en 1740, son droit de haute justice sur Boisset: les archives de l'Eure détiennent encore le registre des plaids de la seigneurie de Boisset, membre du duché d'Elbeuf. Le bailli du duché les tint souvent à Marcouville, de 1623 jusqu'en 1724. En 1740, nous trouvons encore une sentence rendue par Pollet, lieutenant du duché d'Elbeuf et des châtellenies de Boisset, la Haye-du-Theil et le Teil. Il est intéressant de noter que la seigneurie de Boisset était demeurée à l'ancienne famille de ce nom, qui possédait aussi le patronage de Berville-en-Roumois au XIIIe siècle. Hardouin de Boissey, chef de cette famille, et alors mineur, sous la tutelle du seigneur de Tilly, présentait, entre 1236 et 1249, à la cure de la paroisse, Guillaume qui fut agréé par l'archevêque, et c'est à l'occasion de cette présentation que le Pouillé nous fournit les renseignements que nous venons de relater.

Eudes Rigaud, le célèbre archevêque de Rouen, si soucieux de la discipline ecclésiastique, l'ami et le conseil de saint Louis, visitait fréquemment son diocèse, et le registre de ses visites est pour l'historien un recueil de documents précieux. Nous y voyons que le 12 janvier 1252, il vint faire la dédicace de l'église de Berville, dont le jeune Hardouin était patron. L'état de minorité de celui-ci l'empêcha probablement de recevoir l'archevêque dans son château seigneurial, car Eudes Rigaud vint coucher le soir à Boisset aux frais des paroissiens de Berville. Le compte de Guillaume d'Enfernet, daté du 20 août 1383, parle de Robert de Boisset, qui est enrôlé entre les chevaliers bannerets ou bacheliers de Normandie. La vieille famille continue donc de subsister, après son alliance avec les d'Harcourt. La famille de Tilly, à laquelle appartenait le tuteur de Hardouin, était alliée à celle de Boisset; l'historien de la maison d'Harcourt indique d'ailleurs plusieurs seigneurs de Tilly, qui ajoutèrent à leur titre celui de seigneurs de Boisset, et, d'après M. Canel, ce serait par l'alliance de Fraslin de Tilly avec Isabelle de Boisset, que les Tilly seraient devenus possesseurs de la seigneurie de Boisset. Dès le commencement du XVe siècle, on peut l'affirmer sûrement, la seigneurie de Boisset était passée dans la famille de Tilly. En 1412, Jean de Tilly, sieur de Boisset-le-Châtel et de Tuebeuf, vend à Marguerie, archidiacre du pays de Caux, une rente annuelle de 60 livres moyennant 400 livres. L'année suivante, obsédé de besoins d'argent, il cède à Nicolas Thirel, bailli de Saint-Saire, et à Marion, sa femme, une rente de 12 livres. Resté fidèle au roi de France, Jean de Tilly paraît avoir épuisé ses ressources pour soutenir la cause nationale; noble exemple que ne suivirent point les abbés du Bec ni de Jumièges qui, plus soucieux de conserver leurs biens que leur patrie, abandonnèrent la cause française et se rallièrent au roi d'Angleterre.

Aussi, par lettres patentes datées du 6 août 1421, Henri VI, roi d'Angleterre, voulant punir cette fidélité qui le froissait, confisqua les biens de Tilly, le château de Boisset, et le donna à Henri Verney, écuyer anglais, pour son loyal service, en y ajoutant, quelque temps après, les terres de Saint-Mards-sur-Risle, du Buisson Duret, du Homme avec le fief de Deville. Ce chevalier anglais était gouverneur de Honfleur dès 1416, et repoussé victorieusement l'attaque du connétable Bernard d'Armagnac, commandant les troupes du roi de France. Quand la Haute-Normandie fut délivrée du joug anglais, Jean de Tilly rentra en possession de son domaine de Boisset; sa veuve obtint, le 8 août 1433, du roi Charles VI des lettres de souffrance d'en faire foi et hommage, et quand sa fille unique, Jeanne de Tilly, épousa Jean de Ferrières, le puissant seigneur de Montfort-le-Rotrou, Vibraie, Préaux, Bernay, la Rivière-Thibouville, elle lui apporta en dot la châtellenie de Boisset. Jean de Ferrières fut le dernier représentant de la race des Tilly qui posséda le château de ces aïeux. Il mena une existence assez mouvementée et représente bien à distance le type de ces gentilshommes aventuriers, friands de la lame et grands dépensiers de leur patrimoine, qui formaient l'élément principal des troupes que Louis XII envoyait en Italie soutenir ses prétendus droits sur le Milanais. Il avait d'abord embrassé l'état ecclésiastique, puis on le voit porter les armes en Dauphiné, et s'y marier en 1483 avec Aymare Geofroy. De cette union naquirent quatre filles qu'il reconnut par son testament daté de 1502.

Décidé à abandonner le pays, Jean de Tilly avait vendu son fief de Boisset dès avant 1599 à Guillaume Leroux qui, cette même année, entrait au Parlement de Rouen, avec le titre de seigneur du Bourgtheroulde et de Tilly. En achetant la seigneurie de Boisset, Leroux ne pouvait acquérir que ce qu'avaient possédé les de Tilly, le fief ancien des d'Harcourt continuait de demeurer en la possession des seigneurs d'Elbeuf. Robert Leroux, petit-fils de Guillaume, compléta l'oeuvre de l'aïeul. En 1561, il rendait la terre de Tilly et autres à René de Lorraine, marquis d'Elbeuf, et finissait par lui acheter, en 1579, "une pièce de terre de la paroisse de Boisset, sur laquelle était un ancien château démoli, et une chapelle de Saint-Cyr"; mais le vendeur se réservait le droit de nommer à la chapelle. La terre et le château étaient vendus, mais la châtellenie donnant droit au patronage de l'église continuait à appartenir aux ducs d'Elbeuf. Ce ne fut qu'en 1658, que Robert Leroux, troisième du nom, se rendit acquéreur, de Charles de Lorraine, troisième du nom également, de la châtellenie de Boisset, et put dès lors présenter à la cure de la paroisse. Il usa de cette prérogative et présenta Guillaume Aulay, pour remplir ce ministère. Ainsi se trouvèrent réunis dans la même famille, tous les droits de seigneurie qui, au début avaient été partagés entre la famille d'Harcourt et la famille de Boisset, à la suite du mariage d'Anquetil d'Harcourt avec dame Ève de Boisset. Le rôle du château féodal finit avec le dernier descendant des Tilly. Il avait été ruiné par les guerres, mais il n'était pas cependant tout à fait inhabitable pour des troupes de partisans, puisque les ligueurs l'occupaient en 1689, et s'en servaient comme de refuge pour ravager les communes voisines et y exercer de véritables razzias de bestiaux dans les fermes de la contrée. Ils étaient, du reste, exécrés des paysans qui, dans un but de tranquillité, souhaitaient le triomphe du Béarnais.

Le démantèlement du vieux château fut achevé après la pacification religieuse. Les Leroux ne l'ont jamais habité. Avec les goûts artistiques dont ils étaient animés, ils ne pouvaient se contenter de ces ruines. Aussi, dès le milieu du XVIe siècle, avaient-ils commencé la construction du château dont nous admirons aujourd'hui la silhouette élégante se détachant sur les verdures profondes du magnifique parc qui l'entoure. Pourtant, avant de nous occuper de cette œuvre de la Renaissance, jetons un regard rapide sur ce qui reste de l'ancienne forteresse normande. Quelques pans de murs seuls subsistent; on reconnaît néanmoins encore la place du donjon qu'entoure un large fossé. Le manoir qui renfermait la chapelle de Saint-Cyr est aussi protégé par des murs de défense; mais ce ne sont que des ruines qui jalonnent à peine le bord des fossés d'enceinte. Comme le fait justement remarquer Eugène Viollet-le-Duc, jusqu'au XIIIe siècle, la fortification est protégée par sa force passive, par la masse et la situation de ses constructions. "Il suffisait de renfermer une faible garnison dans des tours et derrière des murailles hautes et épaisses pour défier longtemps les efforts d'assaillants, qui ne possédaient que des moyens d'attaque très faibles". Les châteaux normands élevés en si grand nombre dans nos contrées, Monfort-sur-Risle, Boisset, Brionne, présentent précisément tous des masses de construction, qui, à cause de leur hauteur, ne craignaient pas l'escalade et que la sape pouvait difficilement entamer.

La forteresse féodale a vécu: symbole ruiné de la puissance féodale, les taillis couvrent ses rares débris; à quelques cents mètres de là, s'élève maintenant la coquette construction des Leroux de Tilly, produit d'une civilisation brillante et d'une société nouvelle, "Dans sa construction riche et gracieuse, dans ses impuissantes tourelles, dit M. Canel, il y a aussi de l'éloquence chronologique: l'un nous peint la féodalité vaincue par les rois, l'autre la féodalité puissante contre les rois". Nulle part le contraste entre ces deux périodes de la civilisation et de l'architecture n'est plus saisissant qu'à Boisset. Le goût artistique, l'amour des belles œuvres d'architecture semblent l'apanage de cette famille Leroux, dite de Tilly, après son acquisition de 1599. C'est à Guillaume, l'acquéreur de ce fief, qu'est due la fondation du magnifique hôtel de Bourgtheroulde, sur la place de la Pucelle à Rouen; le château actuel, construit dans la seconde moitié du XVIe siècle, est l'œuvre d'un de ses descendants. Robert Leroux, petit-fils de Guillaume, est la tige des Leroux de Tilly qui s'est perpétuée jusqu'à la fin du XIXe siècle. Il mourut en 1583, et laissa un fils, Robert, deuxième du nom; celui-ci, obéissant aux sages et paternels conseils de son beau-père, alla étudier le droit à Leipsick et à Padoue, fut reçu président aux Requêtes et conseiller au Parlement en 1611, et passa pour un des magistrats les plus remarquables de son siècle. Il mourut le 24 mai 1638, âgé de soixante-six ans, et ses restes reposent dans l'église des Célestins, sous un mausolée dû au ciseau du sculpteur Sarrazin.

C'est à ces deux Robert que nous faisons remonter la construction du nouveau château. Cet édifice se compose d'un corps de bâtiment rectangulaire, établi sur un sous-sol peu élevé,et flanqué aux encoignures de sa façade, de deux gracieuses tourelles en briques, percées d'une fenêtre carrée à chaque étage. Un perron à double développement donne accès par une porte cintrée dans le vestibule central. De chaque côté de l'entrée, deux colonnes élevées sur piédestal et couronnées de chapiteaux ioniques se détachent à moitié du mur et supportent sur leurs chapiteaux, établis à la hauteur du linteau des fenêtres, des pilastres plats qui, coupés par un entablement de même style, orné de moulures, se transforment dans la partie supérieure en balustres élégants et viennent s'amortir sous l'entablement du fronton. Une grande fenêtre cintrée occupe tout le vide laissé par les deux colonnes au-dessus de la porte d'entée, et ce dispositif est complété par un fronton triangulaire bas. Tout ce motif central est en pierre blanche. Au rez-de-chaussée comme au premier étage, sont ouvertes, de chaque côté de l'entrée, trois fenêtres carrées dont les embrasures de pierre sont refouillées de gorges profondes. Deux élégantes lucarnes accompagnées de deux œils-de-bœuf, dissimulent la hauteur du toit et charment l'œil par la richesse de leur couronnement formé d'un triangle chargé de pinacles et de rinceaux à jour, d'un fort bon style. La maçonnerie de toute la façade, sauf celle du motif central et des encadrements des fenêtres et des corniches, est en brique; au rez-de-chaussée, l'appareil est en feuilles de fougère jusqu'à l'appui des fenêtres du premier étage; puis la brique est posée à plat, en assises ordinaires jusqu'au sommet du linteau des fenêtres, et, à partir de ce point, reparaît la maçonnerie en feuilles de fougère.

Les deux tourelles rondes de la façade empruntent aussi leur système de décoration au mode d'appareillage des des briques qui en constituent les murs; au premier étage, ce sont des losanges tracés cordons de brique blanche, tranchant sur le fond rouge brun de la brique, et, au deuxième étage des bandes horizontales de brique blanche alternant avec les larges assises de brique rouge; puis sous la corniche de la toiture en poivrière, une large plate-bande chargée de losanges et de croix de Saint-André ceint d'une couronne élégante ces tourelles au toit pointu surmonté de gracieux épis de plomb. A l'extrémité du vestibule et au milieu de la façade postérieure, une élégante tourelle polygonale terminée par un campanile renferme l'escalier. L'ensemble et les détails de la construction paraissent la faire remonter à l'époque de Charles IX et de Henri III. Depuis 1678, le nouveau château possédait sa chapelle. L'ancienne chapelle établie dans la vielle forteresse, sous le vocable de Saint-Cyr, y avait été transférée, à cette date, avec l'agrément de l'archevêque de Rouen, qui avait cédé aux instances de Louis de Tilly. Ainsi, les châtelains pour entendre la messe ne furent plus obligés de se rendre à l'église paroissiale; leur vanité de gentilshommes trouvait ainsi satisfaction même en matière religieuse. Le château, avec son beau parc, les belles chasses qui l'entouraient, possédait toutes les commodités qu'un grand seigneur pouvait rêver; il devint le séjour habituel des Leroux de Tilly. Madeleine Leroux de Tilly, en se mariant, porta le château en dot à Maximilien Auzeray de Courveaudon qui fut président au Parlement en 1703. Lors de son décès, une de ses filles, mariée à Pierre-Nicolas Beaudouin, reçut Tilly et Boisset, et plus tard une petite fille de celle-ci, noble demoiselle Catherine-Françoise Beaudouin, dame de Gonseville, baronne d'Envermeu, dame et châtelaine de Boisset, Tilly et autres lieux, légua sa terre et son château à M. le Vicomte, comte de Blangy, son parent, le bisaïeul du propriétaire à la fin du XIXe siècle. La famille de Blangy, dont plusieurs membres ont occupé les situations les plus honorables dans le conseil départemental et dans l'armée, a fait restaurer avec goût le château, et comblé la majeure partie des fossés qui l'entouraient. (1)

Éléments protégés MH: le château, le colombier, les tourelles et les courtines de l'ancienne enceinte : inscription par arrêté du 9 juillet 1932. Le terrain d'assiette du château avec le sol des fossés disparus, les façades et toitures des communs : inscription par arrêté du 17 juillet 2007. (2)

château de Tilly 27520 Boissey-le-Châtel, tel. 02 32 56 33 33, propose la location salles pour réceptions et séminaires.

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(1)
    source: La Normandie Monumentale et Pittoresque, (Eure) Lemale & Cie. Imprimeurs, Éduteurs, achevé d'imprimer le 25 septembre 1897.
(2)    source :  https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/

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