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Château du champ de bataille - Le Neubourg
 
 

       Il en est des monuments comme des personnes. Les uns se présentent trop avantageusement, et sont trouvés, après examen, valoir moins qu'on ne l'avait cru au premier abord; d'autres, au contraire, ont besoin d'être mis en leur jour et n'annoncent pas tout ce qu'ils donneront. Le château du Champ-de-Bataille est de ces derniers. "Voilà, dit-on, un château un peu lourd de style, qui ne manque ni d'ampleur, ni de caractère". En sortant du village du Neubourg, gagnez une avenue, puis un parc boisé, qui s'étendent à perte de vue sur une longueur de plusieurs kilomètres. Lorsqu'enfin vous approchez d'un grand château à dôme central et à gros pavillons d'angle, au lieu de vous arrêter à l'examiner, dirigez-vous vers la droite. Bientôt, à votre gauche se présentera un haut mur à compartiments de brique séparés par des chaînes de pierre, couronné par une galerie de balustres de pierre. Au milieu de ce mur s'ouvre une porte monumentale en pierre de taille, un portique voûté, encadré dans des pilastres corinthiens et offrant, au-dessus de la baie, les les insignes héraldiques et la fière devise de la maison de Créqui. Après avoir franche ce portique, vous êtes dans une grande cour carrée. A gauche on voit un château qui occupe un des côtés du quadrilatère. Devant vous est une clôture en grilles de fer, dont les travées sont scellées dans de petits obélisques de pierre. Au milieu, cette clôture est divisée par une porte composée de deux puissants massifs en pierre esquissant un fronton brisé, et sur les montants desquels de grandes et belles statues de femmes assises soutiennent des écussons armoriés. A travers ces grilles et ce portique, au bout d'un parterre en contre-bas, la vue va se perdre dans un horizon boisé. A votre droite enfin, vous retrouvez un second château identiquement pareil (extérieurement du moins) à celui que vous avez aperçu à votre gauche. Traversez toute cette cour, avancez jusqu'à la porte dont nous venons de parler, puis retournez-vous. Alors vous avez l'aspect singulier, mais vraiment majestueux, de deux grands châteaux parallèles, avec leur solide architecture et leurs dômes épais et puissants, reliés par une galerie en terrasse que divise en deux un portail monumental.

Qui donc est allé cacher au fond des bois cette demeure de grand seigneur? Et, d'abord, d'où lui vient son nom retentissant: Le Champ-de-Bataille? Rien qu'à l'entendre l'imagination prend son vol. Elle entrevoit dans la nuit des temps de brillants fait d'armes accomplis sur ce sol, peut-être un château fort ayant précédé l'aristocratique demeure actuelle, et au pieds duquel se sera dénoué quelques épisode intéressants de notre histoire. L'histoire locale semble d'abord prêter son appui à cette conjecture. A diverses époques, les environs du Neubourg ont été le théâtre de combats de quelque importance. Mais bientôt tout ceci s'évanouit comme dans un rêve, l'examen des terriers de la baronnie du Neubourg a fait découvrir, dans ces parages, l'existence d'une pièce de terre, d'un champ, ayant appartenu à un propriétaire du nom de Bataille; et, vraisemblablement, par une habile équivoque, ce château élevé plus tard sur l'emplacement de ce simple champ est devenu fièrement le château du Champ-de-Bataille. Saint-Simon dit, avec raison, que les "fureteurs de registres" sont bien à craindre pour les familles dont les prétentions ne sont pas fondées; ils ne sont pas parfois moins redoutables pour les châteaux. Et, vraiment, ici, c'est grand dommage. Les souvenirs d'une bataille auraient couronné d'une noble auréole le dernier chapitre de l'histoire de cette terre du Neubourg, dont le château a, plusieurs fois, joué un certain rôle dans l'histoire de la Normandie, et qui, dans la longue série de ses possesseurs, a successivement compté les de Meullent, les d'Harcourt, les de Rieux, jusqu'au jour où, dans les dernières années du XVIIe siècle, le seigneur d'alors déserta le vieux château-fort pour se fixer un peu plus loin au milieu de ses grands bois.

Au moins le nom de ce propriétaire ne nous réserve pas les mêmes mécomptes que celui de son domaine, en effet, messire Alexandre de Créqui, comte de Créqui et de Bernieules, qui avait recueilli, dans la succession de sa mère, Renée de Vieuxpont, une portion de la baronnie du Neubourg. Si le style du château peut laisser planer quelques doutes sur l'époque à laquelle il a été élevé et semble engager à en reporter la construction au milieu du XVIIe siècle, l'épitaphe de ce seigneur nous ote toute incertitude. Lorsqu'il mourut, en 1702, cette épitaphe prit soin de rappeler qu'il avait fait bâtir le château du Champ-de-Bataille. Monsieur Créqui qui fut inhumé dans l'église paroissiale de Sainte-Opportune-du-Bosc, sur le territoire de laquelle est situé l'emplacement du château. Sur son tombeau était une inscription ainsi conçue, dont les caractères furent brisés à l'époque de la Révolution de 1789 et dont, dit M. Ozanne, il ne reste que des traces illisibles: "Cy giste très haut et puissant seigneur Messire Alexandre, comte de Créqui, de Bernieules et de Cléry, baron de Combon, chef du nom et des armes de la maison de Créqui, seigneur et baron de cette paroisse, fit bâtir le château du Champ-de-Bataille, et, après avoir passé sa vie dans les délices du monde, mourut dans la soixante-quinzième année de son âge, le 5 août 1702". Monsieur de Créqui avait épousé Marie Maignard de Bernières; aussi l'écusson des Maignard de Bernières est-il un de ceux que supportent les statues assises dont nous avons parlé. Dire qu'il s'était en partie ruiné à construire le château du Champ-de-Bataille, cela ne surprendra personne de ceux qui ont quelque connaissance de l'histoire des familles. Combien de fois, en effet, des hériteirs n'ont-ils pas été obligés de vendre des demeures dont la construction avait entamé la fortune de leurs auteurs, ne leur laissant qu'une situation pécuniaire insuffisante pour les conserver.

Monsieur de Créqui n'avait pas d'enfants, sa succession passa à des collatéraux. Son neveu, Gabriel-René de Mailloc ne l'accepta que sous bénéfice d'inventaire. Immédiatement arriva le cortège rapace des gens de loi, survinrent tous les incidents, toutes les péripéties qui accompagnent les successions obérées. Le magnifique chartrier du Champ-de-Bataille, aujourd'hui conservé aux Archives départementales de l'Eure, contient encore une copie, en quatre-vingts pages, du procès-verbal de la vente aux enchères publiques de tout le mobilier garnissant le château, vente à laquelle il fut procédé, en novembre 1703, à la requète de M. de Mailloc; puis ce sont des procédures et des papiers relatifs aux réparations déjà nécessaires à cet édifice à peine terminé. Mais M. de Mailloc n'était pas seulement le neveu et l'héritier du comte de Créqui, il était aussi, paraît-il, son créancier. On ne saurait, au juste dire en vertu duquel de ces titres il fut "envoyé en possession, moyennant 200000 livres, de la terre du Champ-de-Bataille, par sentence de la vicomté de Beaumont-le-Roger, en date du 1er décembre 1711". M. de Mailloc conserva ce domaine jusqu'à sa mort. Il avait alors soixante-dix-huit ans; sa veuve, Claude-Lydie d'Harcourt, n'en avait que vingt-huit. Il n'avait point eu d'enfants de cette union un peu disproportionnée au point de vue de l'âge. Les héritiers de M. de Mailloc, ou peut-être plutôt sa veuve, vendirent alors le Champ-de-Bataille, "par contrat du n mai 17 53, à Simon-Zacharie Palerne, ecuier, tresorier-general du duc d'Orléans". Toutefois, d'autres parents ne jugèrent pas à propos de laisser ce financier jouir de sa nouvelle acquisition. L'ancienne législation donnait, en effet, aux parents du vendeur d'un immeuble le droit de désintéresser l'acquéreur, et, prenant pour eux le marché, de faire rentrer le domaine dans la famille dont il était sorti. C'était la clameur de retrait-lignager.

Donc, par suite de cette clameur, ce formée le 10 mai 1754, par Monseigneur de Harcourt, duc de Beuvron, l'homme d'affaires du duc d'Orléans dut délaisser son acquisition. Il lui fut payé, par le retrayant, 473501 livres pour principal, intérêts, frais et loyaux-coûts. Une partie de la baronnie du Neubourg devait donc finir son existence féodale entre les mains de cette illustre famille des d'Harcourt qui l'avait possédée déjà au XI siècle (car les Meullent étaient une branche de cette même maison). Les d'Harcourt étaient alors au faîte des honneurs. Le chef de cette famille Mgr Anne-Pierre, duc d'Harcourt, était pair de France, maréchal de France, garde de l'oriflamme, chevalier des ordres du roi, gouverneur-général et commandant militaire de la Normandie. Sous ses ordres il avait, pour l'aider dans ces dernières fonctions, ses deux fils, François-Henri, comte de Lillebonne, duc d'Harcourt après son père, et Anne-François, marquis, puis duc de Beuvron. Le maréchal duc d'Harcourt étant mort en 1784, son fils aîné lui succéda dans le gouvernement de Normandie, et eut alors lui-même sous ses ordres deux lieutenants-généraux, dont l'un était son propre frère, le duc de Beuvron. Le château du Champ-de-Bataille était la propriété du duc de Beuvron. Il y résidait beaucoup; c'est ce qu'il est facile de voir d'après les volumineuses correspondances d'affaires qui lui sont envoyées à cette adresse, et aussi d'après les brouillons de lettres qui en sont datées. Ainsi s'explique la présence, dans le chartrier du château, de pièces innombrables et infiniment précieuses, relatives au gouvernement de la Normandie, non seulement à la fin du XVIIIe siècle, mais encore pendant tout le cours du XVIIe et même la fin du XVIe, documents qui nous paraissent égaler au moins, en intérêt historique, ceux, analogues, tirés par M. Hippeau des archives du château d'Harcourt...

Pendant la Révolution, il faut noter deux épisodse de l'histoire du château du Champ-de-Bataille, l'un en 1790 et l'autre en 1795. A la première de ces dates, l'imagination populaire commençait déjà à fermenter. Les propriétaires en général devenaient suspects. Que devait-il en être, à plus forte raison, d'un Ghamp de Bataille, appartenant à un ancien lieutenant-général au gouvernement de Normandie? Mais la bourgeoisie dans les villes, lès municipalités dans les campagnes, trouvaient que tout était pour le mieux dans le meilleur des monde. Ayant renversé ce qui était au-dessus d'eux, les nouveaux arrivés voulaient bien laisser la vie à ceux qu'ils avaient en partie dépouillés. Peut-être aussi craignaient-ils que, mis en appétit, le peuple ne vint ensuite les dévorer eux-mêmes? Toujours est-il que si nous devons nous en rapporter à la version officielle d'un journal de l'époque, version peut-être un peu arrangée en son honneur, la municipalité du Neubourg aurait, en 1790, calmé l'effervescence populaire qui grondait contre les châtelains du Champ-de-Bataille, et couvert ceux-ci de son appui moral et de sa protection. On lit ceci dans le Journal de Normandie, numéro du 7 mai 1790.

"Il circuloit depuis quelque temps, des bruits défavorables à la maison de Beuvron; et d'une nature si dangereuse, qu'ils pouvoient faire naître des craintes pour la sûreté de cette famille respectable, à qui la Révolution n'a pas de reproches à faire. On assuroit que le Champ-de-Bataille, château qui lui appartient, renfermoit des armes et des munitions de tout genre; qu'il s'y rendoit clandestinement nombre de personnes, qui, de concert avec les ouvriers au service de cette maison, s'armeroient contre les cantons voisins à la première nouvelle de la contre-révolution. Cette calomnie odieuse avoit fait tant de progrès que la municipalité du Neubourg, guidée par le désir louable d'en détruire les impressions, a cru devoir rendre l'ordonnance dont la teneur suit: extrait du registre de la municipalité du Neubourg, du 23 avril 1790: nous, maire et officiers de la municipalité du Neubourg, informés que des ennemis du bien public cherchent par des discours aussi faux que méchants à troubler la tranquillité dont ses soins,sa vigilance et sa continuelle sollicitude a fait constamment jouir ce canton; depuis longtemps ces bruits répandus et dont nous nous étions assurés de la fausseté, nous auroient fait écrire à MM. les maires de Bernay, Pont-Audemer, Brionne, Elbeuf, pour les prier, les engager à détruire de pareilles absurdités qui ne tendoient rien moins qu'à une insurrection. Ils se renouvellent, ces bruits, avec plus de fureur. Ces amas d'armes, de munitions de toutes espèces au Champ-de-Bataille, sont des chimères que nous avons combattues après nous être assurés par nous-mêmes qu'il n'y a dans le château, et qu'il n'y eu que la seule famille de M. le duc de Beuvron; MM. de Boisgelin, partis il y a quelques semaines pour leurs terres, ne sont pas étrangers à cette famille; et, hors M. le baron d'Achey, qui y a passé douze ou quinze jours, il n'y est venu que quelques étrangers momentanément. Nous devons à la vérité et à l'ordre public un témoignage authentique. Nous nous sommes encore assurés, par la poste, que ces prétendues assemblées nombreuses ont une fausseté. Que s'il y a des ouvriers piocheurs, ce sont des Terrassiers, Défricheurs, des Bûcherons, tous gens du pays, des malheureux employés pour gagner leur pain, gens de nous connus. La municipalité doit donc, en conséquence des décrets de l'Assemblée Nationale, veiller au maintien de l'ordre, la sûreté des citoyens.

Pourquoi, suivant les conclusions du procureur-syndic de la Commune, il est arrêté: Que pour tranquilliser le public, lever ses doutes et prévenir une insurrection, la présente ordonnance sera imprimée, lue, publiée et affichée partout où besoin sera. Fait et arrêté à l'Hôtel de la Municipalité, le bureau et le conseil réunis et notables appelés (Suivent les signatures)". Cinq ans plus tard, c'était autre chose: la bête populaire était affolée, rien, ni personne, ne pouvait plus la calmer. "En 1795, dit l'historien du Neubourg, une bande armée, composée de gens sans aveu et sortie on ne sait d'où, fit une seconde irruption dans le château du Champ-de-Bataille, qui était alors privé de la présence de ses maîtres. Ces espèces de brigands se livrèrent aux plus grands excès. Ils enfoncèrent les portes, brisèrent les meubles, souillèrent les tapisseries et les mirent en lambeaux, mutilèrent les statues et les bustes qu'ils décapitèrent, burent le vin qui se trouva dans les caves et s'emparèrent des titres et papiers dont ils firent des feux de joie qui durèrent plusieurs jpurs. Ils ne quittèrent le château que lorsqu'ils virent les habitants des campagnes voisines disposés à les venir déloger". Heureusement, ainsi qu'on l'a vu, le duc de Beuvron n'habitait plus son domaine. Il s'était retiré à Amiens où il mourut en 1797. De son mariage avec Marie-Catherine Rouillé, fille du ministre, il laissait un fils, né en 1755, qui servit dans l'armée de Condé où il commandait les chevaliers de la couronne; et deux filles, les marquises de Boisgelin et d'Harcourt-d'Olonde. Dans les premières années du XIXe siècle, ses héritiers vendirent le Champ-de-Bataille à la comtesse de Vieux. En 1840, il devint la propriété de la famille Quesné-Prieur.

Madame Quesné aura marqué son passage comme propriétaire de ce domaine, par un acte dont tous ceux qui ont le souci de l'histoire ne sauraient lui être assez reconnaissants. Elle a donné aux Archives départementales de l'Eure le magnifique chartrier conservé au château et qui comprenait deux séries ,de pièces différentes; l'une et l'autre d'une extrême importance: la première relative à la seigneurie du Neubourg et aux familles qui l'ont successivement possédée; la seconde touchant aux affaires publiques et au gouvernement de la Normandie aux XVIIe et XVIIIe siècles, souvenir du séjour des duc de Beuvron. La gracieuse complaisance de l'archiviste du département de l'Eure, M. G. Bourbon, permis à l'auteur de cette Note, il y a longtemps déjà, de prendre connaissance des richesses inappréciables que renferme le chartrier du Champ-de-Bataille. A la fin du XIXe siècle, ce beau domaine appartient à un nouveau propriétaire, entre les mains de qui il a repris son grand air et son éclat d'autrefois, M. William Warcop Peter, de nationalité anglaise, que de nombreuses relations et une alliance contractée dans le voisinage par un de ses enfants, semblent devoir rattacher à notre pays (1). Aujourd'hui c'est M.Jacques Garcia, le propriétaire actuel, qui a réalisé une magnifique restauration depuis 1992. Elle est maintenant accomplie, et il souhaite vous faire partager cette expérience exceptionnelle. Les jardins, seul un bout de croquis avait échappé à l’oubli, né vraisemblablement de la main d'André Le Nôtre, ce document désignait à grands traits l’emplacement de la Grande Terrasse, des vieilles broderies de buis, des anciens bosquets de part et d’autre, ainsi que les proportions des Carrés de Diane et d’Apollon. Ces rares éléments d’époque ont été restitués scrupuleusement, et pour le reste, ce sont eux qui ont donné la mesure et la tonalité des nouveaux jardins. Passé l’Avant-cour avec son Echiquier, le visiteur franchit l’Arc du Créquois pour entrer dans le Carrousel. Le grand axe des nouveaux jardins peut être considéré, comme une évocation des différents degrés reliant l’univers matériel (corps de logis) vers l’univers immatériel.

Éléments protégés MH: les façades et les toitures du bâtiment d'habitation, du bâtiment des communs et du pavillon d'entrée en bordure de la route se dirigeant vers Sainte-Opportune-du-Bosc, les murs de clôture entourant la grande cour, la cour à l'ouest des communs et la pelouse au sud-ouest, y compris le soutènement, la totalité du sol à l'intérieur des clôtures, le hall du rez-de-chaussée, l'escalier, le grand salon carré du premier étage et le salon contigü : classement par arrêté du 14 mai 1952. Les abords du château, la grande perspective du château : classement par arrêté du 13 octobre 1971. Les parties suivantes constituant le parc et les abords du château (à l'exception des parties déjà classées) : le parc, l'ensemble des murs et tous les aménagements de jardin connus ou à découvrir, le grand axe nord-ouest/sud-est pour la partie comprise entre la départementale 39 au nord et le chemin rural des bois au sud, la réserve boisée du bois du Colombier, les sols, la demi-lune et les allées en étoile compris entre le chemin vicinal 40 au sud-est et les parcelles constructibles au nord-ouest: inscription par arrêté du 21 juillet 1995. Le château: les communs, le pavillon d'entrée et le corps de logis et la partie du parc: classement par arrêté du 12 octobre 1995 (2)

château du Champ de Bataille 27110 Le Neubourg, tél. 02 32 34 84 34, ouvert au public de Pâques à la Toussaint, les week ends et jours fériés de 14h à 18h, en mai, juin et septembre tous les jours de 14h à 18h, en juillet et août tous les jours de 10h à 18h.

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(1)
  source: La Normandie Monumentale et Pittoresque, (Eure) Lemale & Cie. Imprimeurs, Éduteurs, achevé d'imprimer le 25 septembre 1897.
(2)    source :  https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/

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