châteaux de France
       Accueil        châteaux Val de Loire        châteaux pour réceptions        châteaux à l'abandon        Contact        Liens
 
 
 
Château Laujac à Bégadan
 
 

    Des découvertes archéologiques faites en 1887 attestent d’une occupation du site de Laujac dès l’époque gallo-romaine. D’après Léo Drouyn, dans son ouvrage, quelques maisons nobles bâties dans le voisinage immédiat des châteaux, la maison noble de Laujac dépendait jusqu’en 1580 de la maison du Mur. Sur la carte de Claude Masse (1708), la maison noble est établie à "Naugeat" et les bâtiments sont organisés selon un plan en U, autour d’une cour. Le toponyme Naugeat devient Laujac au milieu du XVIIIe siècle. En 1715, Catherine Belrieu de Virazel, seule héritière des biens des Mullet de Volusan, apporte par mariage à Henri Daugeard les terres de Laujac, Laroze, Tartuguières et Bessan. C'est ainsi qu'à la Révolution, le domaine appartient encore à la famille Daugeard qui compte parmi ses membres plusieurs présidents à mortier au Parlement de Bordeaux, notamment Jean-Charles Daugeard. L’inventaire des Biens Nationaux énonce que la propriété comprend une maison de maître et des bâtiments ainsi que des terres, des prés et des vignes. A ce domaine s’ajoutent la métairie du Peyrat et le bois de Laffitte, situés à Bégadan. L’ancienne grange portant la date de 1785 et le bâtiment abritant actuellement les bureaux sont les seuls vestiges de cette période. Ce dernier semble avoir abrité l’ancien logis avant la construction de la nouvelle demeure autour de 1800 lorsque le domaine appartient alors à Villemenot.
Puis le château est acquis par Jean-Valère Cabarrus, négociant, président de la Chambre de commerce de Bordeaux et conseil général de la Gironde, qui possède également le château Lagrange à Saint-Julien-Beychevelle. Le plan cadastral de 1831 montre un bâtiment de plan rectangulaire avec une aile en retour d’équerre qui aurait abrité des chais. Le 16 mars 1852, le domaine est acheté par le négociant Jean Guillaume Hermann Cruse à Dominique-Adrien Cabarrus. L’ancien logis est remanié au cours du troisième quart du XIXe siècle. La date de 1863 est inscrite sur la cloche du pavillon, et le registre des augmentations et diminutions de la matrice cadastrale indique une augmentation de construction en 1867. Au cours des années 1870, des travaux sont réalisés : suppression de l’aile et remaniement des façades du château. Par ailleurs, les matrices cadastrales indiquent une augmentation de construction en 1874 et une construction nouvelle en 1876.
La demeure, de plan rectangulaire, s’élève sur un rez-de-chaussée et un étage d'attique. La façade sud s’ouvre sur un parc arboré et aménagé d’une pièce d'eau, agrémentée d’îles. Elle s’organise en trois parties. Celle au centre compte quatre travées. Elle est précédée d’un portique formé de trois paires de colonnes à chapiteaux toscans, qui soutiennent un entablement et le niveau d'attique. Un fronton cintré et une rambarde d'attique couronnent l'ensemble. Les deux autres parties, en légère saillie et formant avant-corps, s’ouvrent de chaque côté par trois baies en plein-cintre encadrées par des pilastres. Le niveau d’étage-attique, aveugle, est orné d’un fronton triangulaire traité en bossage continu et couronné d'une balustrade. Une travée en léger retrait complète l'ensemble de part et d'autre. La façade nord est semblable, excepté l'absence de portique. On note également que l'entablement est resté nu sur cette façade, tandis qu'il est sculpté de métopes et de triglyphes sur la façade opposée et sur les façades latérales. L’élévation latérale ouest est identique aux avant-corps ; l’élévation présente une baie en plein-cintre à la place du fronton. Le bâtiment abritant les bureaux est de plan rectangulaire, sa façade principale tournée à l’est dans la cour des dépendances. Il s’élève en rez-de-chaussée avec un comble à surcroît et présente des maçonneries en petit moellon enduit. Il est dominé d'une tour carrée abritant un pigeonnier dont le toit est couvert de tuiles plates. Les deux bâtiments sont séparés des bâtiments agricoles par une grille et un portail métalliques.

Éléments protégés MH : les façades et les toitures de l'ensemble des bâtiments constituant le domaine, ainsi que les cours, les portails et le parc avec son parcours d'eau : inscription par arrêté du 21 juin 2013. (1)

château Laujac 33340 Bégadan, tel. 05 56 41 50 12, domaine viticole SCI Château Laujac, visites du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

Ce site recense tous les châteaux de France, si vous possédez des documents concernant ce château (architecture, historique, photos) ou si vous constatez une erreur, contactez nous. Licence photos©webmaster B-E : les
photos ci-dessous sont interdites à la publication sur Internet, pour un autre usage nous contacter.
A voir sur cette page "châteaux de Gironde" tous les châteaux répertoriés à ce jour dans ce département.

 
 
 
 
château Laujac   Bégadan  château Laujac   Bégadan
 
   
 
 


(1)
     source :  https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/

Sur ce site, tous les châteaux, châteaux forts, manoirs, maisons-fortes, ruines et vestiges importants, chateau hôtel-restaurant, chateaux avec chambres d'hôtes, gîtes, et les châteaux avec salles pour réceptions, vous trouverez la liste de tous les départements en page d'Accueil, mais également une page réservée aux châteaux à l'abandon, en péril, et les châteaux du val de Loire nous avons recensés aussi les châteaux dans les pays francophones, Suisse, Belgique et Grand Duché du Luxembourg voir châteaux Étrangers, et également les châteaux dans des bourgs classés parmi les plus beaux villages de France.

 
 
(IMH) = château inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, (MH) = château classé Monument Historique
Nos sources proviennent à 60% de la base Mérimée, culture.gouv.fr/culture/inventaire/patrimoine, que nous remercions vivement
Copyright ©chateauxdefrance@orange.fr     Tous droits réservés.