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Ville fortifiée bâtie sur un plan à peu près
orthogonal perturbé dans son angle nord-est par la présence d'un vaste
château ; halle mairie tribunal sur la place centrale de la ville et au pied
du château ; collégiale devenue église paroissiale adossée au mur
septentrional du rempart ; poste occupant l'emplacement de l'ancien collège
des pères de la doctrine chrétienne. Édifice construit à l'emplacement d'un
édifice médiéval à partir de 1598 sur les dessins de Pierre Biard pour le
duc d'Epernon, chantier dirigé jusqu'en 1603 par Pierre Souffron qui édifie
le pavillon central et la partie septentrionale du corps de logis. Gilles de
La Touche Aguesse lui succède jusqu'en 1616, il bâtit la partie sud du corps
de logis et l'aile en retour destinées à abriter des galeries, l'aile
opposée et la clôture de la cour percée d'un portail monumental sont
réalisées entre 1626 et 1634. Abandonné pendant la révolution, le château
est restitué sous l'Empire à son propriétaire qui le vend à l'Etat et
devient prison de femmes, de 1819 à 1822 Alexandre Poitevin, architecte du
département, entreprend de l'adapter à sa nouvelle affectation, il ne
conserve des galeries que deux travées qu'il transforme en pavillons et les
prolonge d'ailes basses, il substitue au portail monumental une conciergerie
; bien que protégé au titre des monuments historiques depuis 1875 le château
et son décor n'en subissent pas moins d'importantes dégradations, un
incendie survient en 1928 ; la prison ferme en 1952, depuis la restauration
du château a été entreprise, la plupart des baies et une partie du peu de
décor d'origine encore conservé ont été remis en état.
Sur un terrassement, entouré de fossés et cantonné de bastillons à casemate
couverte d'un toit d'ardoise à l'impériale, que deux ponts relient au jardin
et à la ville se trouve le château de plan régulier en U formé d'un corps de
logis, à étage carré et étage de comble, et de deux ailes chacune formée
d'un pavillon à étage carré et étage de comble et prolongé d'une partie en
rez-de-chaussée, tous construits à l'exception de l'une des ailes basses sur
un sous-sol voûté ; les trois corps de bâtiment sont simples en profondeur ;
une toiture à croupes couvre le corps de logis dont un pavillon à quatre
niveaux contenant l'escalier principal rampe sur rampe occupe la partie
centrale. Les deux petits corps de bâtiment adossés à l'élévation
postérieure abritent des escaliers secondaires dont l'un est en vis, comme
les pavillons de la cour ils sont couverts d'ardoise ; des toits à croupes
de tuile creuse couvrent les ailes basses et la conciergerie.
Éléments protégés MH : le château, ses douves et le jardin : classement par
liste de 1862 et par arrêté du 12 juillet 1956. La porte du potager inscrite
en 1965. (1)
château de Cadillac, place de la Libération 33410
Cadillac, tél. 05 56 62 69 58, ouvert au public, visites du 1er juin au 30
septembre tous les jours et du 1er octobre au 31 mai, tous les jours sauf le
lundi.
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