châteaux de France
       Accueil        châteaux Val de Loire        châteaux pour réceptions        châteaux à l'abandon        Contact        Liens
 
 
 
Château du Mirail
 
 

       Le Mirail doit son nom à Guilaume de Cosmans, qui hérita de la propriété au XVe siècle. Celui-ci avait pour surnom lo Mirailh, en raison de l'auberge qu'il tenait et qui avait pour enseigne el Miral (le miroir). Le château fut certainement édifié par la famille Mondran au XVIIe siècle. Il est difficile de savoir qui de Jean-François ou de son fils Guillaume en fut le commanditaire. Le premier fut docteur en droit, avocat, grand voyer et trésorier général de France en la généralité de Toulouse. Le second fut un grand voyageur et un savant. En plus d'hériter des fonctions de son père, il fut membre de l'Académie des Beaux Arts et de la société des Lanternistes (société toulousaine organisant des réunions littéraires et scientifiques). Toujours est-il qu'en 1680, le château était construit. Seuls indices de cette construction du XVIIe siècle : des fenêtres à demi-croisée sur la tour nord et la façade est, et peut-être la base d'une tourelle à l'angle nord est. Entre 1740 à 1765, le domaine appartenait au noviciat des Jésuites de Toulouse. Il comprenait alors en plus de la demeure une métairie, des granges, un grenier, un pigeonnier, un tinal, un chai, et une chapelle avec ses ornements. La bâtisse fut fortement remaniée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les façades aux fenêtres segmentaires et rectangulaires datent de cette période. Le Mirail passa ensuite aux mains des Lapersonnes, puis des Ningres, avant d'être de nouveau propriété des Jésuites au milieu du XXe siècle. Le château fut acquis dans les années 1970 par l'Etat. Il donna son nom à la ZUP créée par l'architecte de renommée internationale Georges Candilis, mais les travaux sur cette partie furent stoppés. Sur la partie basse du domaine, à l'emplacement d'anciennes cressonnières, fut construite l'Université du Mirail dont dépend aujourd'hui le château.
Au centre d'un parc apprécié des étudiants de l'université des sciences humaines de Toulouse, s'élève le ravissant château du Mirail. On y accède par deux entrées : un portail ou un escalier monumental. D'une architecture sobre mais soignée, il se présente comme un bâtiment en L, flanqué de deux majestueuses tours carrées. L'une est adossée au bâtiment sur l'angle sud est, l'autre s'inscrit dans l'angle intérieur au nord ouest. Sur la façade latérale est adossée une petite construction en rez-de-chaussée recouverte par un toit terrasse ceint d'une balustrade. Les chambranles des ouvertures et les moulures en brique apparente rythment la façade par un jeu de bichromie avec l'enduit des murs. Un jeu de teintes s'observe aussi pour la couverture : le toit à croupes en tuiles canal contraste avec les toits en pavillon couvert d'ardoise des tours. Une large corniche couronne les élévations et confère toute sa noblesse à cette belle bâtisse. Le corps de bâtiment principal se développe sur deux étages. Le rez-de-chaussée est éclairé par des ouvertures segmentaires. On y accède grâce à une porte centrale rectangulaire, couronnée d'une corniche. Les fenêtres des niveaux supérieurs sont rectangulaires. Elles sont surmontées d'une corniche au premier. Les baies du second sont moins hautes, donnant presque l'impression d'un demi étage. Le rez-de-chaussée de la façade postérieure est séparé du premier par une moulure. La clé de la porte est ornée d'un masque représentant une tête de lion grimaçante. La façade latérale présente une demi croisée. Une partie maçonnée à l'angle nord-est semble indiquer la présence ancienne d'une tourelle. La tour nord-ouest se développe sur trois étages et un étage de combles. Elle est percée de petites ouvertures rectangulaires, et d'une demi croisée divisée par une traverse en pierre sculptée de fleurs. La deuxième tour est éclairée par des fenêtres rectangulaires sur trois niveaux. A l'arrière du château s'élèvent les communs, édifiés selon un plan en U. Le parc, très bien entretenu, abrite encore quelques merveilles : un pigeonnier du 18e siècle inscrit aux monuments historiques depuis 1994 et qui a fait l'objet d'une restauration en 2000, un escalier tournant monumental à trois volées et une source en contrebas.

Éléments protégés MH : le château du Mirail, le pigeonnier : inscription par arrêté du 26 avril 1994.

château du Mirail, 3 impasse du Recteur-Paul-Lapie, 31000 Toulouse, propriété de l'état, actuellement bâtiment de l'Université de Toulouse-Le Mirail.

Ce site recense tous les châteaux de France, si vous possédez des documents concernant ce château (architecture, historique, photos) ou si vous constatez une erreur, contactez nous. Propriétaire de cet édifice, vous pouvez enrichir notre base de données en nous adressant un historique détaillé et des photos pour illustrer cette page, merci.

A voir sur cette page "châteaux Haute Garonne" tous les châteaux répertoriés à ce jour dans ce département.

 
 
 
 
   
 
   
 

(1)         source :  https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/

Sur ce site, tous les châteaux, châteaux forts, manoirs, maisons-fortes, ruines et vestiges importants, chateau hôtel-restaurant, chateaux avec chambres d'hôtes, gîtes, et les châteaux avec salles pour réceptions, vous trouverez la liste de tous les départements en page d'Accueil, mais également une page réservée aux châteaux à l'abandon, en péril, et les châteaux du val de Loire nous avons recensés aussi les châteaux dans les pays francophones, Suisse, Belgique et Grand Duché du Luxembourg voir châteaux Étrangers, et également les châteaux dans des bourgs classés parmi les plus beaux villages de France.

 
(IMH) = château inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, (MH) = château classé Monument Historique
Nos sources proviennent à 60% de la base Mérimée, culture.gouv.fr/culture/inventaire/patrimoine, que nous remercions vivement
Copyright ©chateauxdefrance@orange.fr     Tous droits réservés.