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Le château doit son nom à la famille le Chat
propriétaire des lieux du XIIe siècle au XVe siècle. Cependant le grand
logis que nous découvrons en très mauvais état, proche de la ruine
dommageable, est, selon toute vraisemblance, le produit d'une reconstruction
de la limite du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle lorsqu'il était occupé
d'abord par les Bouttier de Boishamon puis par les Thierry à partir de 1704
lors d'une alliance. Lorsqu'au début du XXe siècle, Banéat décrit son étage
supérieur comme rasé, faut-il simplement comprendre son étage de comble avec
un toit brisé à la Mansart qui porte visiblement au niveau de la corniche
moulurée la trace de lucarnes disparues ? E. Desvaux transcrit un document
d'archives mentionnant : le 13 janvier 1745, l'inventaire des biens
mobiliers de la seigneurie du Plessis-au-Chat, paroisse de Dingé et autres
avoisinnants, évêché de Saint-Malo, comportant : châteaux, cours, jardins,
colombiers, mails, panages, glandées, la ferme de la retenue, les métairies
de la Porte, .... Faut-il voir la chapelle notamment et le colombier,
aujourd'hui détruits, figurés aux extrémités sud de la cour sur le plan
cadastral de 1835 ? Notons que l'ancien logis additionnel, dans la cour sur
le côté est, quoique présentant un porte en plein cintre moulurée du XVIe
siècle ; nous trouvons la même au hameau de Hiaume, est une construction
relativement tardive car elle ne figure pas sur le cadastre de 1835.
L'ancienne ferme date pour partie de la limite du XVIe siècle et du XVIIe
siècle : un édifice, orienté à l'ouest en vis à vis d'une ancienne maison
lui faisant face, cantonnait l'angle sud est de la cour du château. Remanié
et augmenté de parties agricoles en terre au XIXe siècle, son logis fut
désaffecté lors de la construction d'un nouveau logement sur son côté nord
au début du XXe siècle. Le château présente un corps central en
rez-de-chaussée, de plan rectangulaire allongé, en grand appareil de pierre
de taille, couvert d'une toiture à longs pans et à croupes ; il est flanqué
de deux pavillons saillants couverts de toitures brisées. (1)
château du Plessis au Chat 35440 Dingé, propriété privée, entièrement
ruinée, envahie par la végétation.
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