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Au Xe siècle, un village nommé "parochia de
Parigneio" (paroisse de Parigné) est créé non loin du village de Passillé.
La Villa Passillé est donnée à l'Abbaye du Mont-Saint-Michel en 990. Au
commencement du XIIIe siècle, il est fait mention de la paroisse de Parigné,
"parrochia de Parrigneio", dans laquelle se trouvaient des terres appelées
le Champ et le Pré du Renard, "Campus et Pratum Renardi". Ces terres
appartenaient à un chevalier nommé Guy de Bazouge, qui les avait reçues
d'Etienne de Parigné et qui les tenait alors en fief de son fils, Roger de
Parigné. En 1213, Guy de Bazouge donna pour le salut de son âme toutes ces
terres aux religieux de l'abbaye de Savigné, et Roger de Parigné s'empressa
d'approuver cette donation, renonçant même à tous ses droits sur les terres
en question en faveur de Savigné. Le patrimoine bâti de la commune se
distingue par son église actuelle refaite au XIXe siècle. Il ne reste de
l'ancienne église que les fenêtres de la nef (XIVe–XVe siècles) et une
petite porte flamboyante aux armes des seigneurs de Parigné replacée dans le
chœur. La commune est aussi marquée par la Chouannerie, ainsi la chapelle
Saint Roch, construite en 1625 par les paroissiens à l'occasion d'une
épidémie de peste, détruite et reconstruite en 1774, fut un haut lieu de
pèlerinage, pendant la Révolution. Des châteaux sont présents sur le
territoire de la commune : le château du Bois Guy du XVIIe siècle accolé à
une construction renaissance en partie démolie, le château de la
Villegontier, où se trouvait autrefois l'ancien manoir cité en 1248, le
château des Acres et le château de la Chesnardière.
Le château de la
Chesnardière procède du rhabillage et de l'agrandissement d'un ancien manoir
du XVIe siècle. Le corps de logis avec sa tour d'escalier polygonale à
l'arrière est partiellement conservé, une aile en retour d'équerre avec tour
circulaire sur l'angle (et corps annexe), ayant été construits dans la
deuxième moitié du XIXe siècle. Transformation en maison de retraite et
ajouts de plusieurs bâtiments au XXe siècle. La composition générale de
l'édifice adopte un plan en L. Le corps de logis, de plan rectangulaire, est
augmenté d'un corps de bâtiment saillant d'un côté et présente un léger
avant-corps central surmonté d'un pavillon au niveau de l'entrée. Une aile,
en retour d'équerre, se greffe à l'arrière, avec tour sur l'angle opposé.
Tour d'escalier polygonale à l'angle des deux corps de bâtiment, l'élévation
comporte un étage carré et un étage de comble. Maçonneries en moellon avec
encadrements de baies, chaînes d'angle harpées, lucarnes et pignons en
pierre de taille de granite. Toits à longs pans à pignons découverts.
Lucarnes de style Renaissance. (1)
château de la
Chesnardière, 8 Bd de la Chesnardière, 35300 Fougères, EHPAD de la
Chesnardière.
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