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Tirant son nom de la grande abbaye de l’Épau, près du
Mans, qui possédait des bois et des prés à Lisle aux XIIIe et XIVe siècles,
le site, dans une clairière, est connu depuis l’an 1575, consistant alors en
deux logis de deux pièces chacun ainsi qu’étables, écurie, pressoir à vin et
cidre, four à pain, grange, pigeonnier qui sont toujours en l’état et
accueillent de nombreux visiteurs. L'Épau est, au XVIe siècle, à René des
Loges époux de Marie de Villereau avant de passer en 1603 à Jean Goislard
puis à son fils Jean marié à Marguerite Huet de Villebresme et transmis par
héritage à la famille Godineau qui vend le domaine en 1833 à François-Louis
Crosnier, directeur de l’Opéra de Paris, député, président du Conseil
Général de Loir-et-Cher, lequel fait construire le château actuel. La veuve
de ce dernier échange, en 1869, avec un descendant des Godineau, Gabriel de
Sachy de Fourdrinoy et sa femme Amélie de La Marlière, L'Épau contre le
célèbre manoir de La Bonaventure au Gué-du-Loir. Depuis cette date la
propriété est restée dans la même famille et comprend, outre quatre
bâtiments de ferme, quelque 300 hectares de terres agricoles et de bois
d'œuvre, principalement des chênes. (1)
château de l’Épau 41100 Lisle, propriété privée, ne se visite pas.
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