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Château de Montorsier à La Tourette
 
 

  Le château de Montorcier, réédifié à la moderne, est situé tout près de Saint Bonnet-le-Château, sur le territoire de la Tourette. Il se compose d’un grand corps de bâtiment flanqué de tours rondes et de tourelles, dont les flèches élancées s’harmonisent bien avec le paysage. Il reste de l’ancien château un portail sculpté aux armes des Montorcier et quelques pans de murs. A peu de distance on retrouve les traces d’un oppidum et des signaux gallo-romains. La première famille seigneuriale de Montorcier, exerçait la profession de notaire. Thomé de Montorcier est mentionné le 6 janvier 1391 au testament de Ploton Verd. En 1450, Marie de Montorcier épouse Hippolyte Favier, fils de Denis et de Marie Depnois; de ce mariage descendront les Favier de la Chomette. Marie de Montorcier épousa Thomas 1er de Mayol, fils de Pierre (1483-1529). Mathieu de Montorcier, auteur d’une fondation dans l'église de Saint-Bonnet, mourut le 23 mars 1503. Son fils, Guillaume, continua cette fondation, il était notaire, de même que Barthélemy de Montorcier, châtelain de Montarcher, en 1532. Jehan de Montorcier vit en 1537 et vers 1548 nous trouvons Pierre de Montorcier, fils de Vital, fondant à Saint-Bonnet tout l’office de l’Epiphanie, moyennant 92 livres tournois. En 1550, Antoinette de Montorcier est femme de Pierre Faure. En 1554, Guillaume de Montorcier, marchand, prend possession d’une chapelle en l’église de Saint-Bonnet, près du petit clocher. En 1570, Catherine de Montorcier est femme de Michel Chanut, capitaine-châtelain de Rochebaron, fils de Pierre.

En 1586, teste André de Montorcier, notaire royal, il avait épousé Marguerite Bouche tal, dont deux filles, Bonne et Agathe. Le 21 octobre 1591, Guillaume de Montorcier épouse Marguerite Rambaud, fille de Guillaume et d’Anne Matheron. Les armes de cette famille sont d’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux croissants d’argent et en pointe d’un globe du même. A la fin du XVIIe siècle, Montorcier appartenait à Reymond Boyer de Montorcier (6 novembre 1665-21 avril 1743), marié le 27 octobre 1697 à Marie Chassain de Chabet, fille de François et de Marguerite Daudieu. Les derniers seigneurs de Montorcier furent les Calemard, rameau de cette famille divisée à l’infini dont l’auteur fut ce Hiéronymo Calomarde, marié au début du XVIe siècle à Jeanne de Beaufranchet. Plusieurs branches s’étaient établies en Forez. Les châteaux de Calemard, Beaufranchet, Récuyer, qui ont appartenu aux Calemard existent encore dans la partie de l’Auvergne qui confine le Forez. La cheminée de Récuyer porte l’écusson d'or à trois pommes de pin de sinople, mais dans les belles peintures murales du même manoir, on trouve une variante. Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à la bande d'argent accompagnée en chef d'une pomme de pin de sinople; aux 2 et 3 de sable à la pomme de pin de sinople accompagnée en chef de deux étoiles; au chef de gueules. Jean-Baptiste Calemard, né le 29 juillet 1733, acquéreur de Montorcier, était fils de Gabriel Calemard et de Catherine Arnaud, petit-fils de Marin et de Catherine Besseyre, arrière-petit-fils de Claude Calemard, seigneur de Calemard et du Genestoux et de Louise Chassaigne.

Il avait épousé Françoise Gouy, dont Pierre-Honoré-François-Gabriel, marié à Claudine Dessalles, dont postérité à Paris; 2° Catherine, née lé 14 janvier 1761, mariée le 5 août 1783 à Pierre-Alexandre Dallier; 3° François Calemard du Roule, né le 19 mars 1762, mort victime de la Révolution, le 18 décembre 1793; 4° Jeanne-Marie, née le 8 juilet 1763, ursuline à Saint-Bonnet; 5° Jean-Baptiste-Gabriel-Toussaint, né le 12 septembre 1764, exécuté à Paris le 21 juillet 1794; 6° Jean-Baptiste, marié à Marie-Anne Chapot, dont une postérité qui a possédé Chénereilles; 7° Anne-Marie, née le 1er avril 1766, ursuline; 8° Gabriel, né le 14 août 1767, marié le 15 janvier 1793 à Marie Chapot; 9° Françoise, mariée le 13 février 1787 à Guillaume-Pierre Coulet; 10° Jacques-Georges-Henri, né le 20 août 1770; 11° Gabriel, né le 17 janvier 1771, mort victime de la Révolution, le 5 décembre 1793; 12° Catherine-Eulalie, née le 8 février 1773, épouse Béalem; 13° Antoinette, épouse Montet; 14° Catherine-Henriette, née le 31 mai 1776; 15° Antoine Calemard de la Chandie, né le 7 janvier 1778. Acquis des Calemard par le notaire Teyssier, qui joua un bien triste rôle sous la Révolution, Montorcier passa ensuite à sa fille, Mademoiselle Teyssier. Après la mort de cette dernière, il fut acquis par le Docteur Chabalier d’où il a passé à son gendre, M. Léon Garand. (1)

Le 16 mai 1881 des travaux débutent, avec Messieurs Cumin, architecte de Lyon, et Perrin, entrepreneur d'Andrézieux. Les premiers aménagements du jardin paysager, dessiné par David, de Saint-Didier au Mont d'Or, en septembre 1881, débutent en octobre 1881. La tourelle de plan circulaire se trouvant dans l'angle nord-est est construite en 1882. Le 29 octobre 1883 les travaux du parc continuent et une rocaille est établie autour de la fontaine. A la même époque un bâtiment servant d'écurie de fenil et de remise est construit, et la ferme de Montorsier datant du XVIe siècle et rattachée au nouveau logis est réaménagée. Vers 1885, une deuxième phase de construction intervient: on double la largeur du logis vers le sud avec adjonction, dans l'angle sud-ouest, d'une tour circulaire semblable à la précédente; la tour prévue dans l'angle sud-est ne sera jamais construite. L'édifice possède un corps de logis central cantonné par une tour de plan rectangulaire coiffée d'un toit en pavillon à égout retroussé de plan carré, et deux tours circulaires avec un toit conique et égout retroussé de plan circulaire; l'ensemble de ces tours, ainsi qu'une petite tourelle en brique à usage de latrines, située dans l'angle est de la tour rectangulaire et coiffée d'un appentis circulaire, sont en ardoise. Le corps de logis est couvert d'un toit à croupes en tuiles mécaniques et percé de plusieurs lucarnes en façade interrompant l'avant-toit, la remise-écurie-fenil est couverte d'un toit à longs pans en tuiles plates mécaniques. La ferme du 16e siècle possède un certain nombre de baies anciennes dont un portail avec un linteau en accolade orné d'un globe surmonté d'une croix. Son toit à longs pans est en tuile plate mécanique.

château de Montorsier 42380 La Tourette, propriété privée, ne se visite pas.


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Château de Montorsier La Tourette
 
 
 


(1)     Les Châteaux historiques du Forez par Emile Salomon, Imprimerie de Normand, Hennebont, Morbihan (1916-1926)


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(IMH) = château inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, (MH) = château classé Monument Historique
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