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Château de la Tuilière à Montbrison
 
 

  Les premiers seigneurs de la Tuilière paraissent être les Bival, dont les armes sont d'azur à trois fasces ondées d'argent. Le premier de cette branche est Guillaume Bival, dit l’aîné, qui eut de Marie Dorelle Pierre, qui suit; 2° Catherine, mariée à Aimé Brun; 3° Espérance, femme d’Etienne Papon; 4° Pierre, marié à Antoinette Farnay, dont Pierre, marié à Françoise Barbier, fille de Jean, juge de la baronnie de Maleval, et de Françoise Passenol; 5° Antoine, né le 26 mars 1582. Pierre Bival, avocat au bailliage, puis conseiller du Roi, maître des Requêtes de la Reine-Mère, anobli en 1639, épousa Espérance Clépier, fille de Philippe et d’Antoinette Faure, dont Bastienne, née le 27 janvier 1597; 2° Jeanne, née le 28 décembre 1599, mariée, le 16 avril 1624, à Jacques d’Ecotay, seigneur de la Pommière; 3° Guillaume, né le 4 novembre 1601, avocat en Parlement; 4° Jeanne, née le 19 septembre 1604; 5° Jacques, qui suit; 6° Françoise, née le 7 mars 1610; 7° Catherine, née le 31 mars 1614; 8° Espérance, née le 29 janvier 1617, mariée à Jean-Aimé de Lestra; 9° Pierre, qui suivra; 10° Pierre, né le 17 janvier 1622, prébendier royal de la Collégiale Notre-Dame de Montbrison. Jacques Rival, seigneur de la Bruyère, la Tuilière, etc, né le 5 août 1607, conseiller du Roi, épousa Jeanne Sourley, fille de Noël et de Madeleine Pascal, dont Noël, bé le 2 juin 1632; 2° Pierre-Alexis, né le 17 juin 1633; 3° Diane-Marie, née le 21 janvier 1635, ursuline; 4° Noël-Hippolyte, né le 4 avril 1635; 5° Hélène, née le 4 juin 1637, mariée à Jean de Lesgallerye; 6° Madeleine, née le 22 août 1638, ursuline; 7° Françoise, née le 2 mars 1640, ursuline; 8° Pierre, né le 8 novembre 1641; 9° Jean, né le 24 mai 1643; 10° Guillaume, né le 3 juillet 1644; 11° Claudine, née le 15 octobre 1645; 12° Anne, née le 23 janvier 1648; 13° Marguerite, née le 18 mars 1651, mariée le 5 août 1674, à François de la Pierre de Saint-Hilaire; 14° Jean-Jacques, né le 31 mai 1653.

Pierre Rival épousa Anne Charretier, fille d’Antoine, capitaine châtelain de Virigneux, et de Marguerite Tricaud, dont Espérance, née le 3 décembre 1646, mariée le 20 janvier 1680, à Germain Giraud, fils de Pierre et de Colombe Colombet; 2° Marguerite, née le 3 octobre 1647; 3° Jeanne, née en octobre 1648; 4° Françoise, née le 6 février 1650, mariée le 18 février 1694, à Etienne Gacon, seigneur de Rivedance; 5° Jacques, qui suit; 6° Sybille, morte le 16 juillet 1694; 7° Anna, morte le 3 septembre 1700; 8° Catherine, inhumée le 10 juin 1674; 9° Marie, morte le 11 décembre 1685. Jacques Rival du Soleillant, seigneur de la Tuilière dès 1690, du Soleillant en 1693, président en l’Election de Forez (17 janvier 1651-5 octobre 1739), épousa Louise Cognet de la Maisonforte, dont Antoine, né le 7 décembre 1687, capitaine au régiment d’Auvergne en 1730; 2° Antoinette (16 janvier 1689-9 vendémiaire an III); 3° Claude (17 janvier 1689-13 mai 1769), prêtre d’un grand mérite; 4° Madeleine (25 avril 1693-15 septembre 1774), mariée le 25 juin 1754, à Bon Louis de Serres; 5° Hélène, née le 30 mai 1694; 6° Jean-Baptiste, né le 6 mai 1691. En 1733, la Tuilière passa, par héritage, à Antoine Cognet des Gouttes, chevalier, seigneur de Marclopt. Ce dernier la légua, le 6 mars 1782, à son neveu et filleul, Camille Staron de l’Argentière, capitaine des gardes du Corps du Roi, fils de Claude et de Marguerite Ras. Camille épousa, le 17 juin 1788, Marie-Anne Gémier des Périchons, veuve de Pierre Antoine Chappuis de la Goutte, et mourut martyr de la Révolution, le 18 mars 1794. En 1790, il avait vendu la Tuilière à Alexandre-Philippe-Prosper Outrequin de Saint Léger, trésorier général du Rhône, qui épousa Hyacinthe de la Rivière et en eut deux filles. L’une, Françoise-Augustine, épousa Jean-Baptiste-Jules Rebuffell; l'autre, Esther Hyacinthe, s’unit à Gaspard-Antoine-Samuel Richard de Soultrait, qui fut aussi trésorier général du Rhône, et auquel elle apporta la Tuilière.

Les Richard de Soultrait, originaires du Bourbonnais, portent: écartelé aux 1er et 4e d’argent à deux palmes adossées de sinople, accompagnées en pointe d’une grenade de gueules, tigée et feuillée de sinople; aux 2e et 3e d’azur à la corne d’abondance d’or. Les armes des Outrequin de Saint-Léger, originaires de Normandie, sont d’argent, à cinq loutres de sable, 2, 2 et 1. Gaspard-Antoine-Samuel Richard de Soultrait fut père d'Agathe-Alexandrine-Adona, mariée à Antoine-Marie-Adolphe Brac de la Perrière (1807-1863), fils d’André-François-Anne et de Marie-Césarine Michel; puis le 12 juillet 1870, à Marie Emile-Alexandre Rocoffort, fils de Jean-Augustin et de Louise-Rose-Henriette de Belloy. En 1855, la Tuilière était acquise par Hubert Le Forestier, comte de Villeneuve, né le 18 novembre 1822, fils d’Antoine-Julien et d’Adeline Sauvade du Perret, petit-fils de Jean-François et d’Antoinette Souchon d’Arcis, et descendant de Jean Le Forestier, écuyer, seigneur de Vauvert, né vers 1480. Le 26 mai 1856, Hubert avait épousé Julie-Caroline-Marie de Surville, fille de Charles, d’où Antoine, né le 12 janvier 1858; et Charles-Marie, né le 4 novembre 1860, capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d’honneur. Les armes de cette famille sont de sable, à trois cors d’argent, liés de gueules. En 1875, la Tuilière était vendue à M. Dusapt qui la céda peu après M. Amaury Roux de la Plagne, officier de mobiles au siège de Belfort, en 1870, marié à Cécile Riant de Clermorin. Amaury transmet son bien à son neveu Amédée Roux de la Plagne, en 1918. C'est en 1926 que cet ensemble foncier est acheté pour moitié par la société Emile Plagneux et fils, et par Jean Alexandre. Négociants en bois, ces nouveaux propriétaires font couper la totalité des arbres (des chênes) puis revendent l'exploitation à l'industriel Fernand Campagne en 1933; ses descendants l'occupent jusque dans le troisième quart du XXe siècle. (1)

Le château est construit sur un solin en moellon de granite, les murs sont couverts d'un enduit. La tour demi-hors-oeuvre, laisse apparaître sous l'enduit un mur de cage en brique. Le sommet de la tour circulaire se termine par de faux-mâchicoulis surmontés de créneaux dans un style néo-médiéval. La toiture à longs pans et croupe est en ardoise et deux épis de faîtage en zinc couronnent les extrémités. Le château comprend un sous-sol partiel voûté en berceau plein cintre et berceau en anse de panier; voûtes qui pourraient correspondre aux anciens voûtements de la maison précédente. Un demi-étage de soubassement se développe du côté de la tour et des élévations postérieure et latérale gauche. L'élévation principale au nord-est montre un rez-de-chaussée surélevé accessible par un escalier extérieur à deux volées convergentes en pierre; une rocaille est logée sous l'escalier. L'accès à la tour se fait par un escalier extérieur droit en pierre; à l'intérieur se développe un escalier en vis, en maçonnerie jusqu'au premier étage, en bois pour l'accès à l'étage de comble. Les élévations sont à trois travées à l'exception de l'élévation principale qui en possède cinq. Une terrasse sur pilier maçonnée a été ménagée contre l'élévation postérieure. L'étage de comble est éclairé par des lucarnes sur le versant: trois lucarnes se développent dans les élévations principale et postérieure, une seule lucarne apparaît dans les élévations latérales.

Les dépendances agricoles et les communs sont couverts d'une toiture à longs pans et croupe, protégée par des tuiles creuses. Les élévations, en moellon de granite, sont recouvertes d'un enduit sur l'élévation postérieure, tandis que les encadrements de baies et les chaînes d'angle sont en brique. L'élévation principale des communs est entièrement en brique. La maison du jardinier présente des aisseliers en bois pour soutenir l'avant-toit d'une toiture à longs pans et demie-croupe, couverte en tuile plate mécanique. Les murs enduits montent des chaînes d'angle en brique. Le four à pain en moellon de granite avec toit en pavillon est couvert de tuiles en écailles. Les deux grands hangars agricoles sont sur piliers de briques protégés par une toiture à longs pans. Adossé au mur de clôture du jardin potager, le pigeonnier, tout en brique et couvert de tuiles en écailles, montre une partie basse rectangulaire à pans coupés avec au centre une tourelle octogonale sur deux niveaux. Le cuvage, isolé, construit dans la pente, présente un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. La construction est en granite couvert d'un enduit tandis que les encadrements d'ouvertures et les chaînes d'angle sont en brique. La couverture à longs pans, bordée de lambrequins en bois, est en tuile plate mécanique. La loge du portier est constituée de deux corps de bâtiments en moellon de granite enduits avec chaînes d'angle et des ouvertures de baies en brique. La couverture est faite de tuiles en écailles. (2)

château de la Tuilière 42600 Montbrison, propriété privée, ne se visite pas.

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 château de la Tuilière   Montbrison  château de la Tuilière   Montbrison
 
 
 


(1)   Les Châteaux historiques du Forez par Emile Salomon, Imprimerie de Normand, Hennebont, Morbihan (1916-1926)
(2)  
source de l'historique : https://inventaire.patrimoine.auvergnerhonealpes

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(IMH) = château inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, (MH) = château classé Monument Historique
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