La famille Verlochère était déjà implantée dans la région; c'est à l'occasion d'un mariage de leur fille que le château aurait été construit. Celle-ci est également propriétaire dans la commune de plusieurs tuileries, dont certaines sont affermées. La demeure est disposée au centre d'un clos d'une contenance de plus de quatre hectares et domine une dépression qui s'étend jusqu'au Lignon. La construction de cette demeure débute en 1866 et s'achève en 1868. Cette demeure a été élevée là où existait un château fort au Moyen Age, et notamment un seigneur dont l'histoire a conservé le nom: Guillaume du Perrier. La terre donne, dans ce cas, un prestige recherché à la demeure, qui peut ainsi se placer dans la continuité historique. Le fait que ce soit le régisseur qui rémunère les artisans semble indiquer qu'il n'y ait pas eu d'architecte
La construction est de plan rectangulaire régulier, cantonnée de quatre échauguettes en brique et coiffées d'un toit conique en ardoise et reposant sur des culs-de-lampe. Les matériaux de construction sont le granite et le calcaire, apprécié pour sa couleur blanche qui lui confère élégance et effets chromatiques intéressants. Le château, inspiré de ceux de la Loire, comporte quatre niveaux: un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé qui est accessible par un escalier à volée double et montées convergentes en pierre de taille, un étage carré et un étage de comble. La toiture en ardoise est à longs pans avec croupes. La façade principale se compose de trois travées avec un avant-corps central, légèrement en saillie; il est agrémenté d'un chaînage d'angle en harpe et d'un balcon sur console. Un décor semblable, fait de volutes, sert de garde-corps à la fois aux fenêtres, au balcon et au perron de l'escalier. La distribution intérieure est assez classique avec quatre pièces séparées par des murs porteurs. Le jardin paysager de la demeure pourrait être considéré comme un "arboretum" tant la diversité des espèces y est importante, ce qui révèle l'intérêt certain des propriétaires pour la botanique. (1)

château du Périer 42130 Sainte-Agathe-la-Bouteresse, propriété privée, ne se visite pas.

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(1)  source de l'historique : https://inventaire.patrimoine.auvergnerhonealpes

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