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Au milieu de frais
ombrages, non loin de la riante rivière de Loire, sur le territoire de
Saint-Pierre-la-Noaille, une belle avenue de chênes séculaires, longue de
250 mètres, conduit au château de Marchangy. Une tour ronde à toiture
caractéristique flanque le corps de bâtiment principal qui est â deux
étages. Le site est charmant, on jouit de la terrasse de Marchangy d’une vue
admirable, par un temps clair on peut compter 32 clochers. La maison de
Chantemerle posséda longtemps Marchangy. Aimé-Marc de Chantemerle,
gouverneur et bailli d’Auvergne, conseiller d’Etat, le possédait en 1507. En
1619, Claude de Chantemerle, époux de Léonore Palatin de Dyo est encore
qualifié seigneur de Marchangy. Peu après Marchangy est aux Thévenard, qui
portaient d'azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux glands et en
pointe d’une gerbe du même. Jacques Thévenard est seigneur de Marchangy, en
1630. Il paraît avoir eu pour enfants Louis, qui suit; 2° Elisabeth, mariée
à Claude-Emmanuel des Hayes, greffier en chef de la ville de Charlieu; 3°
Isabeau, mariée à Philippe Foilland; 4° Françoise. Louis Thévenard, seigneur
de Marchangy en 1654, épousa Françoise de Montillet dont il eut huit
enfants; il est dit cousin de Louise Damas, fille de Christophe, seigneur de
Barnaye et Roëres et de Pliiliberte de Montchanin-la-Garde et d’Hippolyte de
Montchanin-la-Garde, ce dernier cousin-germain de Louise et époux de
Catherine Gayant. La dame de Martinière est dite veuve du seigneur de
Marchangy, en 1697, on trouve ensuite, Laurence Thévenard de Marchangy, en
1723, et Renée Thévenard de Marchangy qui épousa Jérôme-Joseph Donguy,
qualifié seigneur de Marchangy dès 1709 et dont elle est veuve en 1740. De
cette union naquit une fille: Laurence-Marie Donguy, qui épousa le 12
septembre 1752, Louis-Henri de Montrichard, chevalier (24 novembre 1721-22
mars 1770) capitaine au Régiment d’Angoumois-Infanterie, chevalier de
Saint-Louis.
C’est ainsi que les Montrichard devinrent seigneurs de Marchangy. Cette
famille porte de sable au chevron d'or, accompagné en pointe d'un rocher
d'argent; au chef d'or chargé de trois étoiles de gueules. Louis-Henry était
fils de François et d’Antoinette Guillin du Montel, petit-fils d’Antoine et
de Philippe Roberte de Mathieu d'Essertines, arrière-petit-fils d’Antoine et
d’Isabelle-Charlotte de Paulat. Louis-Henry de Montrichard eut de
Laurence-Marie Donguy: Henry, qui suit; 2° Françoise-Renée, née le 6 juillet
1753, mariée le 1er mars 1778, à Louis-Robert de Sirvinges, chevalier
seigneur de Sevelinges, la Motte-Camp, page des Grandes Ecuries du Roi, (1er
novembre 1738-21 germinal an II) veuf de Jeanne-Philiberte Joly de Bévy et
fils de Camille, chevalier et de Renée Tardy. Henry-René de Montrichard,
chevalier, seigneur de Marchangy, la Barnaudière, la Brosse, dit le comte de
Montrichard, né à Charlieu le 21 mai 1756, officier de cavalerie en 1785,
chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien page de la
Reine, sous-préfet de Villefranche, maire de Saint-Pierre de 1808 à 1818,
puis d’octobre 1821 à sa mort; il est décédé dans son château de Marchangy,
le 21 décembre 1822. Il épousa, en premières noces le 6 février 1782,
Emmanuelle-Marie-Louise de Lombard, fille de Pierre-Joseph-Marie, chevalier,
seigneur de Montgrillet, chevalier de Saint-Louis et de Marie-Jacqueline
Guillet de la Platière; puis en secondes noces le 25 mars 1789,
Jacqueline-Marguerite de Beaurepaire, chanoinesse de Neuville (26 décembre
1767-1795) fille de Jean-Baptiste, chevalier, marquis de Beaurepaire, baron
de Brandon, chevalier de Saint- Louis et de Marie-Louise-Catherine de
Moyria-Chatillon; puis le 19 août 1806, Marie-Françoise-Imbert-Colomés,
veuve de noble Guillaume Marest de Saint-Pierre et fille de noble
Jacques-Imbert, échevin commandant de la ville de Lyon et de
Catherine-Victoire de Coloinés.
Il eut du premier lit Joseph, qui vit en 1818; 2° Françoise-Renée-Joséphine,
née le 9 mai 1784, mariée à Jean-Louis-Rémy Michon, vicomte de Vougy, né le
10 juillet 1772, cadet gentilhomme, fils de jean-Louis Michon, comte de
Vougy et d’Angélique-Julienne de Casaubon. Les époux Michon de Vougy, qui
résidaient dans leur château de Chamarande vendirent Marchangy, le 23
octobre 1828 (Livet, notaire à Charlieu) à Joseph-Victor Chevalier,
négociant. Un acte de partage du 3 juin 1854 (Charnay, notaire à Charlieu)
attribua Marchangy à Pierre-Louis Chevalier, fils du précédent. Ce dernier,
de concert avec Julie-Antoinette Lièvre, sa femme, céda Marchangy, le 17 mai
1881 (Semet, notaire à Iguerande) à son gendre Pierre-Antoine-Anne-Marie
Poisat, époux de Marie-Pauline-Jeanne-Baptistine Chevalier. Les deux époux,
résidant à Roanne, rue d’Albon, vendirent Marchangy, le 29 décembre 1888 (Laproye,
notaire à Charlieu) à Pierre-Aimé-Victor Bouissoud, avoué à Charolles. Le
château était au commencement du XXe siècle la propriété de son fils, M.
Charles Bouissoud, avocat à Charolles. (1)
château de Marchangy 42190 Saint-Pierre-la-Noaille, tel. 04 77 69 96 76,
loue trois chambres d'hôtes.
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