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Le château de la Plagne
est situé sur les bords de la Loire, à une courte distance de Sury. C’est
une construction rectangulaire avec toiture à pente brisée, qui a remplacé
l’ancien manoir des Relogue. Commencé en 1830 par Michel-Ange-Antoine
Courbon de Saint-Genest, le château actuel a été achevé en 1874 par son fils
Emile-Antoine. Les Relogue portent d’or semé de trèfles de sinople; au lion
de gueules brochant. Jehan Relogue de Sury fut père de Marie, mariée à Jean
Rigodon, de Viverols, puis à Damien Leblanc, procureur d’office de Viverols;
2° François, juge-châtelain de Saint-Rambert; 3° Jean, qui suit; 4°
Catherine-Laurence, mariée à François Pupier; 5° Louise, morte en 1708,
mariée à Guillaume Pital, notaire de Sury. Jean Relogue, notaire et vice
gérant de Sury, mort en 1667, épousa Benoîte Pourrat, de Chazelles sur
Lavieu, morte en 1686, dont Renée, morte en 1692, ayant épousé en 1670
Jérôme Clépier, puis en 1690 Rambert Du mondé; 2° Benoît (1649-1722),
notaire et procureur d’office de Sury, marié en 1671 à Marguerite Boyronnet,
fille de Louis, notaire de Saint-Galmier, et de Marie-Poncette Pupier, dont
Marie-Anne, mariée à Pierre Soret, de Montbrison; 3° Jean (1651-1699)
greffier de Sury, marié en 1674 à Marie Dumondé, morte en 1720: 4° Marie,
née en 1654; 5° François, qui suit; 6° Marie, née en 1658; 7° François, né
en 1659; 8° Claude, né 1663.
François Relogue (1655-1715), marchand de Lyon en 1679, bourgeois de Sury en
1684, praticien et procureur de Sury, épousa en 1683 Marguerite Laforest,
morte en 1728, dont Benoîte, née en 1683, mariée en 1704 à
Jean-BaptisteChosson, blanchisseur de peaux à Saint-Galmier; 2° Denise, née
en 1685; 3° Renée, née en 1687; 4° Marguerite, née en 1689; 5° Georges, né
en 1690; 6° Marguerite, née en 1694; 7° Marie (1696-1763), mariée en 1722 à
François Broniard, fils d’Albert, bourgeois de Blangy, en Artois, et de
Marguerite Petit; greffier de Sury, mort en 1762; 8° Marguerite (1700-1779),
mariée en 1735 à Joseph Mazet, fils d’Antoine, marchand de Bas-en-Basset et
de Catherine Saulnier, marchand drapier et maître chirurgien de Sury. André
Roux, avocat au bailliage de Forez, étant devenu seigneur de la Plagne, prit
le nom de cette terre que ses descendants ont toujours porté depuis. Ils ont
vendu en 1830 leur terre patrimoniale pour se fixer en Lyonnais, mais ils
sont revenus dans le pays de leurs ancêtres. Michel-Ange-Antoine Courbon de
Saint-Genest était le fils cadet d’Antoine Courbon des Gaux et de
Marie-Reine d’Aurier du Fayt. Né le 19 mars 1784, il mourut en 1845, ayant
acquis et reconstruit le château de la Plagne en 1830. D’Octavie Donin de
Rosière il eut un fils, Emile-Antoine Courbon de Saint-Genest, marié le 10
mai 1853 à Sophie-Jeanne de Clavière (6 avril 1832-28 octobre 1893), fille
de François-Gabriel et de Charlotte-Elisabeth Audras de Béost. De cette
union il eut deux enfants dont Mathieu-Georges, mort à Cuiseaux le 19 mai
1900, à 47 ans, ayant épousé Marie-Thérèse Puvis de Chavannes; 2°
Antoine-Max, possesseur de la Plagne au début du XXe siècle, marié le 5
avril 1894 à Marie-Reine Chamboduc de Saint-Pulgent, fille de
Jean-Marie-François et d’Angélique Dejoux, dont Antoine, Georgette et Denyse.
(1)
château de la Plagne 42340 Veauche, lieu-dit La
Plagne, propriété privée, ne se visite pas.
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