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Château de l'Isle-du-Gast à Saint-Fraimbault-de-Prières
 
 

     Selon le Répertoire topographique et historique du Maine de Davelu, le nom de l'Isle viendrait d'une île sur la Mayenne aujourd'hui disparue. Le château fait l'objet d'une bibliographie abondante, les érudits du XIXe siècle et du début du XXe siècle, notamment l'abbé Charles Pointeau, s'étant attachés à reconstituer avec exhaustivité la liste de ses propriétaires depuis le début du XIVe siècle, plus qu'à considérer son histoire architecturale. Le premier seigneur connu était Juhel de l'Isle, cité dès 1311, avant que l'abbé Angot dans le volume complémentaire de son dictionnaire, ne fasse remonter l'ancienneté de cette famille de près d'un siècle encore, avec un certain Radulphus de Insula (Raoul de l'Isle), mentionné en 1237. Par ailleurs, en 1557, René de l'Isle, appelé à montrer ses titres de noblesse, prétendait que sa famille remontait jusqu'en 1260. On ne peut guère s'avancer sur l'aspect de la résidence seigneuriale de l'époque. Il faut toutefois noter la présence, entre le château actuel et la ferme du Bois, d'un aménagement en terre appelé "le Châtelier" ou localement "la Butte du Diable", qui fit l'objet d'une fouille de sauvetage en 1980 par Gilbert Foucher, en prévision de l'extension d'une carrière voisine. Gilbert Foucher décrit ainsi le site: "Le camp de Saint-Georges-de-l'Isle est situé à l'extrémité d'un éperon triangulaire formé par un plateau enserré entre une pente escarpée parallèle à la rivière la Mayenne et une autre pente pareillement escarpée, au bas de laquelle coule un ruisseau… Une levée de terre très aplanie complétait la défense naturelle constituée par les deux versants de l'éperon. Ce rempart, actuellement réduit à une hauteur de deux mètres, commence au bord du versant nord pour se diriger vers le versant ouest qu'il n'atteint pas. Trente mètres séparent la fin du rempart du sommet de la pente ouest: l'entrée du camp devait se trouver dans cette zone".
La fouille a permis de conclure à une fortification du XIIe siècle, plus précisément entre 1160 et 1190. Gilbert Foucher concluait ainsi: "nous avons donc affaire à un château en terre médiéval, peut-être du type motte et bayle". Il apparait donc vraisemblable que le premier château de l'Isle, fortification sommaire de terre et de bois, ait occupé cet emplacement, à 200 mètres au sud du château actuel. Le déplacement du siège seigneurial n'est pas daté avec exactitude. Un document de 1509 évoque "le manoir du lieu de l’Isle". L’aveu rendu en 1527 par René de l’Isle à l’abbaye de Fontaine-Daniel, dont le fief relevait pour la haute et moyenne justice, mentionne "la terre, court, manoir et chapelle de l’Isle où je demeure". Plus tôt, en 1460, le seigneur de Coulonges revendiquait (en vain) le titre de fondateur de l’église de Saint-Fraimbault-de-Prières, soutenant que le lieu de l’Isle n’était pas noble mais "une paouvre mestairie roturière et roturièrement tenue". La construction du manoir, ainsi assimilé à une métairie par un rival, semble donc à dater du XVe siècle au plus tard. Il est complété d’une chapelle dédiée à sainte Geneviève, achevée et dotée pour la fondation de deux messes par la dame Catherine Ménard, veuve de Jean de l’Isle, en 1506. Cette fondation est renouvelée en 1532. Il subsiste quelques éléments datables de cette période. Le principal est celui placé entre le pavillon nord du château et l'ancien dortoir: il s'agit d'un bâtiment de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle, percé sur ses faces nord et sud de grands arcs brisés murés, portant les armoiries de l'Isle (de gueules à la croix d'argent frettée de sable).
Comme le présentent l'abbé Angot et André Sevin, il semblerait qu'il s'agisse de l'ancien porche d'accès à la cour du manoir initial. Sa fonction de sacristie à la fin du XIXe siècle, peut-être même de chapelle provisoire si l'on en juge par la présence du campanile, semble à l'origine d'une tradition orale y voyant un vestige de la chapelle du début du XVIe siècle, ce qui semble peu cohérent avec la présence de la pièce à cheminée à l'étage. En réalité, la chapelle initiale aurait occupé, d'après Sevin, l'emplacement du chœur de la chapelle actuelle. Toutefois, le remaniement total du rez-de-chaussée en chambre froide interdit toute conclusion sur la nature exacte de ce bâtiment, dont seule la datation ne fait guère de doute. Il semble également subsister des vestiges du XVe ou du XVIe siècle dans le château actuel: les encadrements des portes du sous-sol, chanfreinés, ainsi que la base d'une cheminée (peut-être complétée au début du XVIIe siècle) et une autre porte chanfreinée visibles dans une pièce du rez-de-chaussée. Toutefois, les importants travaux de restructuration et d'agrandissement des années 2000 ont pu faire disparaître d'autres éléments ayant pu appartenir à l'ancien manoir. Si l'on en croit, avec prudence, les assertions calomnieuses du seigneur de Coulonges en 1460, il s'agissait sans doute d'un édifice plutôt modeste. Les documents du début du XVIIe siècle parlent encore de la "maison seigneuriale de Lisle" et non d'un château. Une tradition rapportée par l'abbé Pivert, mais non documentée, veut qu’elle ait été détruite par un incendie.
Le bâtiment principal, tel qu'il nous apparaît aujourd'hui, date d'une ample reconstruction des années 1620-1630, qui peut être précisée grâce aux chronogrammes visibles sur différents bâtiments: la porte du logis mentionne ainsi la date 1625, une porte des communs présente la date 1626, et 1638 figure sur le portail principal de la cour. La construction est donc attribuable à Paul de l'isle, époux en 1616 de Catherine de Jaucourt, mort en 1642 à la bataille de Rocroi. La date 1687 a également été relevée sur un remploi d'un bâtiment annexe, hors de son contexte initial. La famille de l'Isle étant devenue calviniste à la fin du XVIe siècle, un prêche avait été aménagé au château. L'ancienne chapelle est conservée pour les sépultures des seigneurs de l'Isle. Le château est composé d'un corps de logis cantonné de deux gros pavillons, prolongés à l'arrière par deux courtes ailes également traitées en pavillons, formant un plan en U. L'organisation de la façade antérieure, parfaitement symétrique à droite mais non à gauche, laisse penser à un changement de parti en cours de construction, avec peut-être un agrandissement du bâtiment initialement prévu. Le bâtiment était simple en profondeur, comme l'atteste encore le testament de Catherine de l'Isle, en 1763, rédigé depuis sa chambre à coucher ayant à la fois vue sur cour et sur jardin. Quelques cheminées de l'époque ont été conservées, mais surtout l'escalier rampe-sur-rampe dont les paliers sont éclairés par de grandes baies géminées, réminiscence du modèle de l'escalier d'Azay-le-Rideau édifié un siècle plus tôt. Cet important programme architectural rompt avec le manoir précédent, affichant la réussite du seigneur de l'Isle: "si puissant par ses grandes richesses, par ses honneurs féodaux et par de nombreux vassaux et censitaires dans ses paroisses de Saint-Fraimbault, de Saint-Loup et de Chantrigné", atteignait au XVIIe siècle le sommet de son pouvoir. Profondément calviniste, Benjamin de l'Isle devait par ailleurs tristement s'illustrer dans son opposition à l'abbaye de Fontaine-Daniel, dont il aurait tué un moine.
Le cadastre napoléonien dressé en 1828 permet d'appréhender les aménagements autour du château, ceux-ci ayant été considérablement modifiés depuis la fin du XIXe siècle. Un très grand corps de bâtiment en L, en partie détruit et remplacé par d'autres constructions fermait la cour d'honneur sur deux côtés. Les jardins étaient établis autour du château, sur les terrasses et les pentes du coteau descendant vers la Mayenne. On trouve mention du petit jardin, sur le côté sud de la cour, le jardin du Rocher, sur la pente abrupte du coteau, le jardin de l'Enclos, longeant les communs au nord. Le jardin principal se trouvait devant les façades postérieures du château, à l'ouest, et présentait un bassin en son centre. Il était prolongé par le jardin de l'Orangerie et le Bas Jardin. Ces jardins ont aujourd'hui disparu, notamment sous les extensions de l'établissement et le parking, il n'en reste qu'une évocation dans la cour d'honneur. A la veille de la Révolution, le domaine du château incluait une vingtaine de métairies et closeries réparties sur les paroisses avoisinantes. L'intérieur du château ayant été profondément transformé, une montrée de 1770 conservée parmi les pièces du chartrier de l'Isle-du-Gast fournit des éléments précieux pour restituer la distribution d'origine. Le château étant alors inoccupé, Augustin-Pierre-Philippe d'Héliand "demeurant ordinairement au château de Haute Folie paroisse de Grenou lez Laval", il est fait état d'un logis délabré, avec de nombreuses dégradations aux sols, ouvertures, enduits, poutres etc.
La visite commence au rez-de-chaussée avec la cuisine avec potager, la décharge de cuisine, la salle commune avec cheminée et four, et l'office à droite de l'escalier. "Sous l'escallier en pierre du vestibule pour monter en les chambres du château il y a un petit réduit dont l'ouverture donne sur l'escallier en bois qui descend en les caves", lesquelles sont voûtées. A gauche du vestibule, on accède à une salle qui donne sur le jardin: on y apprend que les fenêtres du château sont pourvues de châssis à petits bois et vitrées. On trouve également dans certaines pièces des boiseries à hauteur d'appui ou seulement les traces de ces dernières. On entre ensuite dans le salon donnant sur cour et sur jardin, puis dans une salle d'où part un "escallier dérobé" en bois. La visite se poursuit dans le pavillon sud par la "chambre de l'alcôve", avec boiseries et latrines, puis une seconde chambre donnant sur la rivière, puis la chambre du billard. On passe ensuite à l'étage, où les deux demi-croisées du pallier de l'escalier "sont garnies de leur vitrail" en partie cassé. On y signale une niche, toujours visible, "petitte grotte où mettre la lumière pour éclerer en l'escallier". De là, on accède aux chambres donnant sur cour et jardin : la chambre dite à Madame "garnie de mauvaise étoffe toutte trouée et uzée", avec cabinet de toilette, puis la chambre dite à Monsieur, avec latrines, puis une troisième chambre. On passe ensuite au niveau supérieur où se trouvent d'autres chambres probablement dévolues aux domestiques.
Une fois ressorti du château, sont décrits la cour et son environnement, avec les écuries, la boulangerie, le poulailler, la laiterie, etc. La visite de la chapelle, très courte, indique qu'il s'agit sans doute d'un édifice très modeste où la couverture doit être refaite. Si l'identification n'est pas certaine, il est évoqué une chambre surmontant la laiterie "dont le dessus est voûté" et où on trouve une fontaine: il pourrait s'agir là du possible porche de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle, témoignant d'une de ses diverses réaffectations selon les époques. L'acte mentionne également la terrasse et une porte donnant accès à la vallée de la Mayenne, mais aussi le jardin potager "qui est derrière le château", l'orangerie, le jardin du Bas, une petite terrasse sous des châtaigniers; "au milieu dudit jardin il y a un bassin qui est à sec de figure octogone où il y avait autrefois un jet d'eau qui ne subsiste plus". Demeuré dans les mains de la famille de l'Isle depuis sa fondation, le château passe à la famille d'Héliand par le mariage de la nièce de Catherine-Anne de l'Isle, Renée-Augustine de Juigné, avec Pierre d'Héliand d'Ampoigné, le 20 juin 1730. A la Révolution, le château de l'Isle-du-Gast, estimé à 15000 livres, est séquestré pour cause d'émigration des fils d'Élisabeth de Montecler, veuve d'Héliand, demeurée au château avec sa fille. Un temps inquiétées pour avoir dissimulé des prêtres réfractaires, celles-ci conservent la possession du domaine avec le soutien des habitants de Saint-Fraimbault. En 1805, le fermier du château René Fortin signe une quittance par laquelle il reconnaît avoir été indemnisé par les fils d'Héliand, revenus sur leurs terres, des "démarches peines et soins que je me suis donné pour leurs affaires pendant la Révolution, ainsy que pour Madame leur mère", ce qui semble indiquer que la famille d'Héliand s'était organisée pour ne pas être dessaisie du domaine.
La demeure change de destinée en 1875, lorsque Pauline de Quatrebarbes, veuve de Georges d'Héliand, jeune zouave pontifical tué à Castelfidardo en 1860, décide d'ouvrir le château aux pauvres et aux orphelins. Avec sa belle-sœur Catherine d'Héliand (1844-1917), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul, elle fait don du domaine à ladite congrégation. Catherine d'Héliand y installe une petite communauté et devient la supérieure de l'établissement accueillant orphelinat et hospice pour vieillards. Elle est assistée par l'aumônier Pivert qui semble avoir joué un rôle central dans les travaux d'agrandissement du 4e quart du XIXe siècle, rendus nécessaires par l'accroissement rapide du nombre de résidents et de sœurs. Le château est considérablement modifié, côté jardin, par l'adjonction d'une aile entre les deux pavillons en retour, doublant le corps principal dans toute sa longueur: les travaux sont signalés en 1879 dans les matrices cadastrales. Une nouvelle chapelle est édifiée en 1879 en remplacement de l'ancienne, trop petite; un cimetière lui est adjoint en 1889. Les communs sont également entièrement remaniés: la construction du dortoir des vieillards et des orphelins, probablement achevée en 1886, est signalée en 1889 au cadastre: l'édifice sera remanié suite à un incendie en 1964 et doté d'un étage de comble. L'établissement, renommé Saint-Georges-de-l'Isle en mémoire de Georges d'Héliand, était particulièrement célèbre dans la région pour sa fanfare d'orphelins, créée en 1924. L'orphelinat ferme ses portes en 1972. Les bâtiments appartiennent aujourd'hui à l'association Monsieur Vincent, créée en 1994 par la Compagnie des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul.
Le château est établi sur le rebord d'un escarpement rocheux dominant la rivière Mayenne, perpendiculairement à la rivière. Il est essentiellement construit en moellons de granite, la pierre de taille étant réservée aux angles et aux encadrements des baies. La façade principale, sur cour, est orientée au sud-est et n'a subi que peu de modifications: un bâtiment asymétrique à quatre travées, couvert d'un toit à longs pans et à croupes, est encadré par deux pavillons d'inégale largeur à une travée chacun. D'une grande sobriété, chaque travée présente de grandes ouvertures rectangulaires surmontées de lucarnes à fronton triangulaire. Curieusement déportée sur la droite, la travée principale, correspondant à l'escalier d'honneur, se signale par des baies géminées éclairant chaque palier, et surtout par sa porte cintrée qui a conservé ses vantaux d'origine. Encadrée de pilastres, elle est ornée d'une agrafe saillante et d'un fronton triangulaire où s'inscrit, sous une rose et deux feuilles de fougère, un écu portant la date 1625. La façade postérieure, qui présentait deux courtes ailes latérales légèrement dissymétriques, est aujourd'hui perturbée dans sa perception par l'insertion, au centre, d'un bâtiment à quatre travées cantonné de deux tours carrées venant doubler le corps central. On trouve ainsi, dans les combles, une charpente du XIXe siècle accolée à la charpente du XVIIe siècle, englobées sous un autre toit à deux pans coiffé d'un petit clocheton en zinc ornés de fleurs de lys et portant trois cloches.
Le bâtiment ainsi ajouté se veut un pastiche du château du XVIIe siècle, avec ses travées régulières et ses frontons triangulaires. Il en diffère néanmoins par un traitement d'une certaine sécheresse, l'appareillage des pierres et la présence d'un bandeau et d'une corniche. Par ailleurs, les extensions récentes construites sur l'emprise du jardin empêchent désormais la lecture globale de la façade. Un petit réfectoire aujourd'hui remanié en salle d'archives prolonge l'aile sud au-dessus du coteau. L'intérieur, entièrement restructuré, a néanmoins conservé sa pièce maîtresse, l'escalier rampe-sur-rampe en pierre à mur noyau percé d'arcs cintrés. On trouve au niveau des repos des niches destinées à déposer les chandelles pour l'éclairage. Des ouvertures ont été percées au niveau des repos pour desservir l'aile accolée à la fin du XIXe siècle. Quelques cheminées anciennes sont également conservées, l'une massive et proéminente à consoles à redents, au rez-de-chaussée, l'autre plus fine avec des consoles en forme d'ailerons. Une porte du rez-de-chaussée et surtout celles du sous-sol présentent des contours chanfreinés. Enfin, le rez-de-chaussée du pavillon sud est demeuré dans son état de la fin du XIXe siècle, avec ses lambris, ses moulures au plafond, sa cheminée en marbre et une partie du mobilier et souvenirs hérités de la famille d'Héliand. Une vaste cour arborée approximativement rectangulaire précède la façade antérieure du château. Formant terrasse du côté de la rivière, la cour surplombe des serres aménagées contre le mur de soutènement.
A droite du château, un bâtiment présentant deux grands arcs brisés murés sur chaque face principale, serait l'ancien passage voûté ouvrant sur la cour du manoir. Réutilisé pour différentes fonctions, il a été largement remanié mais conserve le blason de la famille de l'Isle et présente une fenêtre à accolade remployée. Il est surmonté d'une pièce à cheminée, avec petites fenêtres à coussièges et poutres moulurées, aujourd'hui appelée "salle Catherine d'Héliand". La toiture est coiffée d'un campanile en charpente recouverte de zinc, ajouré d'ouvertures néogothiques en arc brisé et trilobé, coiffé d'un petit toit pentu couronné d'une croix en ferronnerie. A proximité, dans l'angle nord-est de la cour, se trouvent les constructions de la fin du XIXe siècle, la chapelle Notre-Dame et l'imposant dortoir (aujourd'hui réservé aux sœurs) à neuf travées sur quatre niveaux. Une galerie assure la communication entre ces différents bâtiments. Le dortoir est prolongé par un petit bâtiment, assis sur un soubassement où subsistent les vestiges d'anciens sanitaires: l'une des deux baies cintrées, remployée, présente la date 1687 et une inscription peu lisible. L'angle nord-ouest de la cour est fermé par les anciens bâtiments de ferme, largement remaniés à plusieurs périodes, mais qui conservent quelques ouvertures anciennes à encadrement de gros blocs de granite et une porte cintrée dont la clé d'arc porte la date 1626. La maison d'habitation se distingue par un étage et cinq travées de baies à encadrements en briques. Du côté sud-est, la cour est accessible par un portail charretier cintré, avec la date 1638, accosté d'une porte piétonne, placés entre deux logements de gardien et de jardinier remaniés. Des bâtiments situés de l'autre côté du chemin, reliés au complexe par un couloir enjambant la rue, on été récemment démolis. Au nord-ouest du château, le cimetière de la communauté est toujours en place et utilisé. (1)

château de l'Isle-du-Gast 53300 Saint-Fraimbault-de-Prières, foyer médicalisé Saint-Georges-de-l'Isle.


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