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En 1328, Aimon 1er de Bonnebaud est nommé
"bailli des Montagnes d'Auvergne". En 1342, un autre Aimon de Bonnebaud est
aussi nommé "bailli des Montagnes d'Auvergne", puis lieutenant du duc de
Bourbon. Il est vassal de l'évêque de Clermont pour tout ce qu'il possède
dans la paroisse de Mazayes. Son fils, Jean de Bonnebaud est chambellan du
roi, puis maréchal du duc de Berry en Bourbonnais. Pendant de nombreuses
années, il combat les Routiers. En 1374, il prête main forte aux chevaliers
Teutoniques et il est reçu à Marienbourg (Malbork en Pologne). En 1406, sa
fille unique, Dauphine, appelée Finfine, épouse Jean de Chouvigny
(aujourd'hui Chauvigny), seigneur de Blot, fils di meilleur ami de son père
En 1427, elle habite au château. Elle le lègue à son cinquième enfant,
Martin de Chouvigny de Blot, qui en 1465/69, le vend à Antoine de Langhac.
Dans son testament du 10 fevrier 1487, Antoine de Langhac fait de la
seigneurie de Bonnebaud une sorte de bénéfice ecclésiastique réservé aux
cadets de la famille entrés dans la prêtrise.
Le deuxième bénéficiaire de cette clause est Jean de Langhac, abbé de
Clermont de 1517 à 1528, puis évêque d'Avranches, de Limoges, ambassadeur de
France au Portugal, en Angleterre, en Hongrie-Pologne, en Ecosse, en Suisse,
à Venise puis à Rome (il meurt en 1541). Il fait d'importants travaux à
Bonnebaud. En particulier, il fait réaliser des boiseries à ses armes pour
la grande salle du château (en 1877, elles ont malheureusement été vendues).
La clause de 1487 est respectée jusqu au huitième bénéficiaire, Louis de
Langhac, mort en 1711. Le neuvième, Claude-Gilbert Allyre de Langhac, est
marié. Bien qu'il embrasse l'état ecclésiastique à la mort de sa femme, son
fils Gilbert Allyre Antoine lui succède comme seigneur laïque de Bonnebaud
et la règle ecclésiastique devient caduque. Le 26 avril 1869, le château fut
vendu à Jean Collier Trintinhac, et depuis plus de 130 ans, il appartient à
la même famille Collier-Deschamps-Bourgeau qui l'entretient avec respect
dans son intégrité médiévale.
La maison-forte de Bonnabaud ou Bonnebaud, construite au XIVe siècle, est
située à un kilomètre au sud du bourg. Enceinte quadrangulaire à
flanquements circulaires à trois angles; le quatrième est occupé par un
donjon carré dérasé. Le logis est transformé aux XVe et XVIe siècles et
restauré au XIXe siècle. Le logis est desservi par une tourelle polygonale
d'escalier dont la porte, en style gothique flamboyant, porte les armes de
la famille de Langeac. Dans le terrier de 1424-1438 sont signalées des loges
des habitants des lieux de Say, Couheix et Chambois dans la basse-cour,
appuyées au mur nord du château. Au XVIIIe siècle, création de jardins
formés de parterres. (1)
Éléments protégés MH : le château en totalité, y compris les intérieurs avec
leurs décors (escaliers, cuisine, salle à manger, buanderie, grand salon,
salle des gardes, salons, chambres), l'écurie, le jardin, le parc et sa
terrasse, la garenne et le mur de clôture : inscription par arrêté du 19 mai
2003.
château de Bonnabaud 63230 Saint-Pierre-le-Chastel, propriété privée, ne
se visite pas.
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pour les photos qu'il nous a adressées afin d'illustrer cette page.
source
de la photo par satellite:
https://www.google.fr/maps
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