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Des 1168, les comtes Dauphins d'Auvergne sont
attestés à Saint-Floret. En effet au XIIe siècle, un premier château
s'élevait sur le plateau du Chastel, rive droite de la Couze. Au XIIIe
siècle, le nouveau château est appelé Saint-Flour-le-Chastel par opposition
à l'ancien site appelé alors Saint-Flour-l'Eglise. Vers 1225, ce nouveau
château est dressé par une famille chevaleresque éponyme, issue des sires de
Champeix, ils en font hommage aux Dauphins d'Auvergne. En 1262, Robert
Dauphin rend hommage à Alphonse de Poitiers pour son château et ses terres
de Sant-Floret. À cette date, le château est à trois frères, fils d'Hélise
du Crest, dernière héritière de l'ancienne famille du Crest: par elle, ils
sont devenus coseigneurs du Château du Crest. En 1316, Athon de Saint-Floret
fait aveu de fief au Dauphin Robert de Clermont. En 1350, un Jehan épouse
l'héritière de Saint-Floret (de la maison de Champeix) et relève les nom et
armes de cette famille. Vers 1380 est construit le logis accolé au rocher.
En 1508, Louis Jehan est seigneur de Chidrac, en parte, Saint-Vincent,
Saint-Aigne et Saint-Floret. En 1594, Charlotte Jehan de Bellenave, dame de
Saint-Floret, épouse Blain Le Loup et sa sœur Louise épouse René Le Loup,
frère du précédent. En 1606-1636, les deux frères se disent seigneurs de
Saint-Floret. En 1676, Emmanuel d'Allègre, père d'Yves d'Allègre, maréchal
de France, achète pour 106000 livres la terre de Sant-Floret à Paul de
Loriol, petit-fils de Louise Jehan. En 1683, Yves, marquis d'Allégre, est
seigneur de Saint-Floret: il habite ordinairement à Paris. En 1936, le
château fait l'objet de restaurations et de nouveau en 1976, puis entre 1986
et 1995 pour les peintures.
Château-fort construit au XIIIe siècle, situé à l'extrémité d'une étroite
crête isolée par un fossé, dominant le village au nord-ouest et la Couze au
confluent du Lard, sur la rive gauche. Le plan en éperon est commandé par un
donjon-beffroi cylindrique arasé contre l'attaque. Il est à la pointe d'une
enceinte "triangulaire". Une partie du château est "suspendue" sur une
terrasse à murs de soutènement. En contrebas de l'éperon, hors de
l'enceinte, mais accolé au rocher, un grand corps de logis de plan
rectangulaire, de trois niveaux voûtés (dont une cave) est dominé par deux
guettes aux angles nord-ouest et sud-ouest. C'est une extension de la fin du
XIVe siècle, remaniée au XVIe siècle. La salle inférieure est couverte d'une
voûte d'ogives dont les douze branches retombent sur des consoles décorées:
elle est éclairée en alternance par des fenêtres rectangulaires et des
fenêtres quadrilobées, elle conserve une grande cheminée et un décor peint
de la fin du XVe siècle représentant des scènes empruntées à un roman de
chevalerie du cycle de la Table Ronde (Tristan avec des scènes de chasse et
de tournois). L'étage, également voûté, est pourvu d'une cheminée et équipé
de latrines: il est décoré d'armoiries peintes. Le quatrième niveau a en
grande partie disparu. Il s'agissait d'une terrasse peut-être couverte de
lauzes. Un large chemin de ronde était bordé d'un parapet. (1)
Éléments protégés MH : les restes du château fort de Saint Floret :
classement par arrêté du 15 mars 1909.
château
de Saint Floret 63320 Saint Floret, la propriété du château (anciennement
propriété de l'Etat, ministère de la culture) a été transférée à la commune
par convention du 24 juillet 2007, tel. 04 73 71 10 39, ouvert au public,
fresques consacrées à la Table Ronde (Tristan, scène de chasse et de
tournoi). Le deuxième étage, équipé d’une cheminée et de latrines, est décoré
d’armoiries peintes.
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qu'il nous a adressées pour illustrer cette page.
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