Après le milieu du XIe siècle, le manse de Vivarolium appartient à Guillaume, seigneur de Baffie et d'Usson (dont le fils devient en 1095 évêque de Clermont). Vers 1200, les Baffie reconstruisent le château. En 1219, Guillaume de Baffie fait aveu à l'évêque de Clermont de ses châteaux de Baffie, Viverols et Marsac, de sa suzeraineté sur le château de Montravel, le village de Riols et le château d'Ambert. Vers 1260, Guillaume IV, frère d'Eléonore épouse du comte d'Auvergne, meurt sans postérité: ses châtellenies d'Ambert, Riols, Baffie, Viverols et Boutonargues passent aux comtes. Avant 1394, Jean II, fis de Jean I et petit-fils de Guillaume XII, comte d'Auvergne, vend les châtellenies du Livradois à Morinot de Tourzel, seigneur d’Allègre. En 1483, Riols et les seigneuries livradoises reviennent à Jean de La Tour, comte d'Auvergne. Mais Baffie et Viverols restent aux Tourzel. En 1544, Mathieu Colombier, notaire royal, est châtelain de Viverols et Baffie pour la famille d'Allègre. En 1665, Claude d'Allègre, marquis de Beauvoir, échange Viverols contre une part de la seigneurie du Crest avec François d'Aurelle, marquis de Colombines. En 1674, Jean d'Aurelle, chevalier, marquis de Colombines, est seigneur de Viverols, Lambres et Alleret En 1693, jean d'Aurelle, chevalier, marquis de Colombines, Viverols, Baffie et le Vilard, habite dans son château de Viverols. Vers 1700, Jeanne-Hennette d'Aurelle apporte le château par mariage à Joseph de Montagu de Bouzols. En 1794, la propriété est vendue comme Bien National. .
Château fort ruiné, construit au XIIIe siècle, situé en limite nord-est du bourg. Grande enceinte polygonale résultant de la juxtaposition de plusieurs périodes; la partie du XIIIe siècle est percée d'archères "en rame". On y pénètre par une tour carrée couronnée de mâchicoulis et commandant un pont-levis. Un grand bâtiment polygonal, sorte de donjon-logis, occupe le point central le plus élevé. Au XIIIe siècle, il était protégé par une enceinte polygonale à flanquements circulaires. À l'angle nord-ouest s'élevait une tour plus grosse, sorte de donjon cylindrique qui a été détruit au XIXe siècle (des consolidations l'ont remplacé par un éperon). Le tracé à été perturbé à l'ouest par la construction d'un logis au XVIe siècle, et des extensions en dehors de ce tracé au sud et peut-être à l'est. Des destructions ont été opérées à la fin du XIXe siècle et après 1914. (1)

Éléments protégés MH : le château de Viverols (ruines) : inscription par arrêté du 13 juillet 1926.

château fort de Viverols 63480 Viverols, accès pédestre depuis le bourg (10 mn), visites libres des extérieurs, il ne reste plus du château que des vestiges, mais ces ruines ont encore très belle allure et donnent à ce petit coin d'Auvergne, beaucoup de caractère.

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(1)    Nouvel Atlas des châteaux et fortifications: 63 - Puy de Dôme : Charles-Laurent Salch et Roland Pont, N° 49/50/51/52 - 2009, en vente sur http://castrum.chez-alice.fr/revue_49.htm

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