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Château de Chauffailles
 
 

  En 1234, la famille de Villon exerçait le droit de justice et d'administration. En 1271, Jacques, châtelain de Choffailles, était à cette date témoin du testament oral de Pierre de Saint-Jean, damoiseau, d’après un titre de l’abbaye de Saint-Rigaud. En 1415, Jean d’Amanzé II, fils de Guillaume et de Marguerite de Busseul reçoit Chauffailles, Prizy, Champagny, du chef d’Antoinette de Villon son épouse, fille de Jacquet de Villon, chevalier, seigneur dudit lieu. En 1636, requête d’Antoine d’Amanzé, seigneur d’Estieugues, Corcelles, à lui joint François d’Amanzé, son fils, seigneur d’Arcinges et baron de Chauffailles, comme héritier de Claude d’Amanzé, demandant qu’il soit dressé un inventaire des effets trouvés au château de Chauffailles. Jacques d’Amanzé, seigneur baron de Choffailles, Vis, Arcinge, Escoches, Belmont et Saint-Germain-la-Montagne, demeurant en sa terre de Choffailles, "testa le 6 septembre 1679, étant dans sa chambre qui prend jour sur les fossés du costé de soir". Selon Dessertenne en 1757 : en partant du bourg de Chaufaille au sud, à deux cens pas environ, est le château de Chaufaille qui est l’habitation du seigneur du lieu, on y va par une douce pente qui conduit à la rivière, en deça, et auprès de laquelle il est situé à cent pas du château. Il y a à son est, et au midi du bourg, un moulin, et à trois cens pas dudit bourg ; ce moulin est non seulement pour la mouture du grain, mais encore pour le sciage des planches. Au-dessous du château en suivant le cours de la rivière et à deux cens pas est un autre moulin destiné uniquement pour le sciage des planches.
Procès-verbal de la visite effectuée en 1794, le 20 frimaire, par Joseph Larie, architecte et visiteur des routes du district de Marcigny, au château de Chauffailles : "Cette maison est située dans une petite plaine au pied d’une montagne exposée en bise, lieux aquatique joignant une petite rivière, dont les eaux couvrent le sol lorsqu'elles sont grandes. Cette maison est composée d’un double corps de bâtiments et de deux pavillons sur la cour qui est l’entrée par le côté de bise, à la suite d’une avenue qui est d’environ 500 toises, qui aboutit à la route de la Claitte à la Saône par Beaujeux, la face d’entrée y compris les pavillons est de 19 toises de longueur et les faces de côté de 15 toises terminées par une tour circulaire à chacun des quatre angles, le rez-de-chaussé est composé de cuisines et leur desserte, le premier étage d’appartements logeables, et même pas tous finis dans l’intérieur, les murs de trois pieds d’épaisseur au rez-de-chaussée, la hauteur du sol au forget du comble de 24 pieds, le tout couvert en ardoises, les tours n’ont presque que l’élévation du comble ; il y a un petit fossé sur le côté de l’entrée en bise et un autre sur le côté de soir pour l’entrepost du poisson au service de la maison, un grand jardin côté de matin entouré de trois grands fossés qui ont été faits pour employer le déblais à relever le sol du jardin afin de le garantir des inondations, dont un sert d’abreuvoir, un petit pavillon au fond du jardin destiné pour un cabinet de bains ; le tout sans cannardières, cannonières, ni meurtrières, je n’ai rien connu dans cette maison capable d’attaque ni de défense".
L'Annuaire statistique et administratif de Saône-et-Loire de 1836 mentionne : le château couvert d'ardoise, qu'on voit à peu de distance du bourg, fut l'antique manoir des comtes de Saint-Georges. Divers ateliers, ainsi qu'une importante féculerie, sont réunis dans les bâtiments de l'ancien château seigneurial. Le château de Chauffailles était jadis isolé au nord du village, séparé de celui-ci par un étang, mais la croissance de la ville a rattrapé ce petit château, qui se présente actuellement comme un manoir moderne flanqué de deux tours. Jusqu'à la Révolution, le château de Chauffaille présentait une structure carrée cantonnée de tous rondes. Il reste aujourd'hui le logis sud et les communs en retour à l'ouest. Le logis sud est flanqué d'une grosse tour ronde à l'est et d'une petite à l'ouest. La tour ronde est munie de canonnières à fentes de tirs cruciformes, bouchées, mais bien visibles, au rez-de-chaussée. Les fossés, attestés par les textes, ne sont plus visibles. (1)

château de Chauffailles 71170 Chauffailles, tél. 03 85 84 64 71, ouvert au public en été, six siècles après les Amanzé, le château est devenu un lieu de création libre pour tous. Promenade à l’extérieur jusqu’au lieu-dit l’Hermitage qui offre une vue sur la commune de Chauffailles.

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 château de Chauffailles  château de Chauffailles
 
   
 
 


(1) 
  source : www.cecab-chateaux-bourgogne.fr/index.html

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