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Le 2 mai 1392, 2 dénombrement donné à Palatin de Dyo,
par Guichard Raffin, seigneur de La Vaux, de ce qu’il possédait à La Vaux et
au Dard, à Dyo. En 1721 terrier du comté de Dyo: "le chasteau de la Vaux
consistant en maison haulte et basse avec une grosse tour, grange,
establerie, portail, cour clos de murailles, et fossé du costé de bize. Un
grand champ deterre joint audit chasteau situé au lieu de Lavaux appelé le
champ de la Roy, 10 bichettées". Dessertenne mentionne en 1757: le hameau de
la Veaux dans la vallée de la Guerse au nord à une demie lieue. La ferme
appelée château de la Veaux au nord et à une demie lieue.
A un peu plus de deux kilomètres au nord de l'église, le site se trouve au
sud du grand bois de la Gueurce, au milieu des prairies, dans un
environnement assez vallonné. A son pied, au sud, s’écoule le ruisseau de
Lavaux, qui se jette plus au nord, dans la rivière de l’Ozolette. L’ancien
chemin d’accès au château passait à gué sur le ruisseau et continuait vers
le nord sur Epinassy, maison des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Le
site a été profondément remanié après la Révolution, mais la tour citée en
1721 est toujours intacte. C’est une grosse tour circulaire, élevée sur
quatre niveaux. Le rez-de-chaussée, voûté, est percé d’une porte récente
donnant sur l’extérieur. Le deuxième étage possède une fenêtre avec linteau
trilobé et coussiège à l’intérieur. Une latrine en encorbellement se trouve
à l’opposé. Entre les deux se situe la cheminée avec son linteau en arc de
cercle. Le dernier étage fait fonction de pigeonnier mais il semble avoir
été remanié car une ouverture donnant sur le logis a été bouchée et pouvait
donner sur une courtine ou un hourd. Cette tour était défendue par au moins
trois archères à étriers situées au deuxième et troisième niveaux. Sur
l’ancien corps de logis accolé à la tour, ont été construits la maison
d’habitation et les écuries et la grange, sans doute au XIXe siècle. La
maison, élevée sur deux niveaux, est surélevée de plus de un mètre par
rapport à la cour actuelle. En dessous se trouve une cave voûtée et
rectangulaire, avec une porte bouchée donnant sur une autre cave comblée. Il
s’agit sans doute du premier niveau de l’ancien corps de logis. Il en reste
aussi profondément remanié, tout le mur arrière du corps de bâtiment actuel.
Une grande cheminée avec un linteau en bois se trouve contre ce mur dans la
maison. Les restes très mutilés d’une autre grande cheminée en pierres de
taille, sont visible au fond de la grange. Sur le toit, du même côté, une
belle cheminée cylindrique en pierre de taille est décorée à sa base de
quatre petites figures en forme de chouette. Le pignon à l’est, est percé de
deux portes voûtées, et a été également très remanié. Il possède un petit
décrochement, dont on voit les traces d’arrachement d’un mur assez large,
correspondant à une muraille ou à un autre corps de bâtiment, déjà détruit
sur le cadastre Napoléonien. A l’angle nord-est, accolé au pignon se trouve
un mur ancien, de plus de deux mètres de hauteur, qui se prolonge tout le
long de la cour, avec une porte et finissant en ruines, dans un bosquet à
l’autre angle. (1)
château de Lavaux 71120 Dyo, propriété privée, ne se visite pas, visible de
l'extérieur.
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