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Peronnin de Molin est en 1397 le premier seigneur connu.
On trouve vers 1559 Nicolas de Sepeaux, écuyer, seigneur de
Moulin-les-Saint-Aubin, et Lucrèce de la Perrière, sa femme. En 1588,
Joachim Berthelot, seigneur de Visselet et Alix de Sippault, sa femme,
vendent la terre et seigneurie de Moulin-les-Saint-Aubin à Gabriel Cothenot.
Reprise de fief et dénombrement de la seigneurie de Moulin-les-Saint-Aubin,
donné par Anthoine-Marcelin Damas, seigneur et baron de Digoine, gentilhomme
ordinaire de la maison du Roi, demeurant en son château du Montet, comme
acquéreur de la dite seigneurie, de Gabriel Gérard, écuyer, seigneur de
Moulin, Lavau et de la Vesvre-sur-Arroux, homme d’arme de la compagnie de sa
majesté, par contrat du 22 novembre 1649. Elle consiste en un château et
justice. Sur le cadastre napoléonien, le plan présente un bâtiment composé
de trois ailes, ordonnées autour d’une cour carrée et ouvert à l’est, où
devait se trouver l’entrée. Une grosse tour circulaire se situe à l’angle
nord-est et une autre identique pratiquement à l’angle sud-ouest. Cette
maison forte sera transformée en exploitation agricole, sans doute après la
Révolution, et de ce fait subira de nombreuses vicissitudes. Le site se
trouve sur les hauteurs dominant la petite vallée ou s’écoule le ruisseau de
Tilly, au nord. Sur le cadastre napoléonien, le plan présente un bâtiment
composé de trois ailes, ordonnées autour d’une cour carrée et ouvert à
l’est, où devait se trouver l’entrée. Une grosse tour circulaire se situe à
l’angle nord-est et une autre identique pratiquement à l’angle sud-ouest. A
l’angle nord-ouest se trouve une échauguette. Visible également sur le plan,
le colombier carré et un petit bâtiment avec une abside semi-circulaire qui
pourrait être une chapelle. Le plan ne montre pas de trace de fossés ou de
douves. Le corps de logis correspondant à l’aile nord sera victime d’un
incendie et reconstruit. Demeure la partie au nord, qui a conservé les
éléments les plus anciens, dont l’escalier à vis, arasé, qui est placé entre
le logis et l’aile ouest, avec l’entrée en retrait. Elle est élevée sur deux
niveaux et possède quelques ouvertures d’origine, ainsi que les corbeaux
supportant une galerie donnant sur la cour, disparue depuis. Seule la tour
située à l’angle nord-est a survécue. Elle est élevée sur trois niveaux,
percés de petites meurtrières. Les traces d’arrachement du corps de logis
qui lui était accolé sont visible sur toute sa hauteur. L’aile ouest a été
également profondément remaniée et sert de bâtiment d’exploitation, avec
écuries, grange et greniers au-dessus. L’autre aile a été entièrement
détruite, ainsi que la tour. Sur la face sud, des écuries à cochons, une
maison d’habitation et un fournier avec son four à pain sur la face ouest.
Ces divers bâtiments datent du XIXe siècle. Le colombier et la chapelle ont
disparu. L’échauguette, située à l’angle nord-ouest du corps de logis,
reposant sur une console sculptée, montre plusieurs petites meurtrières dans
sa partie supérieure, qui semblent être plus décoratives que défensives. Les
éléments anciens semblent dater du milieu du XVIe siècle.
château de Moulin Chipot 71430
Saint-Aubin-en-Charolais, tél. 03 85 70 42 25, gîte rural de 200m².
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