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Genevraie appartenait au XVe siècle aux Baïf. En
1538, Marthe de Baïf, fille de Julien est dame de Genevraie et épouse de
Geoffroy de Chemens. En 1647, Madeleine de Savonnières, veuve en seconde
noce de René de Chauméjean, marquis de Fourille, est dame de Genevraie. En
1664, elle vend au duc du Lude qui cède ensuite aux dames religieuses Notre
Dame de La Flèche. Ces dernières revendent à Joseph Moriceau qui rend aveu
au comte du Lude, en 1703. A la fin du XVIIIe siècle, Genevraie apparaît
comme un domaine rural possédé par la famille Monden. Après la Révolution,
il appartient à M. Mondin ou Monden, président du tribunal de Baugé. A cette
époque, une grosse maison était placée perpendiculairement à la falaise de
tuffeau creusée de caves et dépendances troglodytiques. Un autre petit
bâtiment de plan carré est appuyé sur le coteau face à l'entrée de la cour.
Un pigeonnier carré flanque le grand portail. Sur le cadastre de 1850, le
plan masse des bâtiments n'a pas été modifié. A la fin du XIXe siècle, le
logis est allongé vers la vallée d'une sorte de pavillon en brique recouvert
d'un enduit fausse brique et flanqué d'une tourelle en brique avec un jeu de
damiers brique et pierre dans la partie basse. Cet agrandissement serait dû
aux entrepreneurs Marteau et Pigé. La tourelle est coiffée d'une sorte de
toit à l'impériale avec un lanternon. Cette tourelle ne renferme pas
l'escalier et se rapproche d'une tourelle de dimension semblable construite
vers 1895 par l'architecte Nénot au château de Baudry (37). Une nouvelle
cuisine est aménagée dans une aile basse en pavillon et construite en pierre
de taille. Ces ajouts fin XIXe siècle sont probablement dus aux
entrepreneurs Marteau et Pigé dont les noms sont gravés sur une pierre
d'angle.
En 1703, l'aveu rendu au comte du Lude décrit un grand corps de logis, avec
caves, pressoirs, cour, jardins et issues et une maison de métayer avec
granges, étables, cours et jardins, terres labourables, prés, pâtures et
vignes, contenant le tout cent arpents environ. Aujourd'hui, la maison se
compose d'un vestibule traversant placé au centre du premier logis.
L'escalier dans-œuvre tournant en bois passe devant une travée de baie. Le
pavillon ajouté à la fin du XIXe siècle renferme un grand salon donnant sur
le paysage. La cuisine placée à l'autre extrémité donne sur une courette
encerclée de dépendances troglodytiques. Les vestiges d'un aménagement du
XVIe siècle, creusé dans le rocher, étaient peut-être l'ancienne cuisine. En
1703, l'aveu rendu au comte du Lude décrit un grand corps de logis, avec
caves, pressoirs, cour, jardins et issues et une maison de métayer avec
granges, étables, cours et jardins, terres labourables, prés, pâtures et
vignes, contenant le tout cent arpents environ. Aujourd'hui, la maison se
compose d'un vestibule traversant placé au centre du premier logis.
L'escalier dans-œuvre tournant en bois passe devant une travée de baie.
Le pavillon ajouté à la fin du XIXe siècle renferme un grand salon donnant
sur le paysage. La cuisine placée à l'autre extrémité donne sur une courette
encerclée de dépendances troglodytiques. Les vestiges d'un aménagement du
XVIe siècle, creusé dans le rocher, étaient peut-être l'ancienne cuisine. En
1703, l'aveu rendu au comte du Lude décrit un grand corps de logis, avec
caves, pressoirs, cour, jardins et issues et une maison de métayer avec
granges, étables, cours et jardins, terres labourables, prés, pâtures et
vignes, contenant le tout cent arpents environ. Aujourd'hui, la maison se
compose d'un vestibule traversant placé au centre du premier logis.
L'escalier dans-œuvre tournant en bois passe devant une travée de baie. Le
pavillon ajouté à la fin du XIXe siècle renferme un grand salon donnant sur
le paysage. La cuisine placée à l'autre extrémité donne sur une courette
encerclée de dépendances troglodytiques. Les vestiges d'un aménagement du
XVIe siècle, creusé dans le rocher, étaient peut-être l'ancienne cuisine.
Les modifications et agrandissements du XIXe siècle, en brique de style
Louis XIII, ne sont pas sans faire penser au château de Chauméjean, berceau
du marquisat de Fourille. (1)
château de Gennevraye 72800 Aubigné-Racan, propriété privée, ne se visite
pas.
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source des photos :
https://inventaire.patrimoine.paysdelaloire.fr
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