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Sous l’ancien régime, Saint-Avit et Lagardiolle
dépendaient de la même seigneurie et appartenaient à la sénéchaussée de
Toulouse et au diocèse de Lavaur. A partir de 1237, l’on trouve les Saïssac
seigneurs de Saint-Avit puis, en 1389, un acte du parlement de Toulouse
reconnaît à Geraud de Belleserre la possession depuis peu de Lagardiolle et
de Saint-Avit. Il rend hommage au roi pour cette baronnie. Quelques années
plus tard, au tout début du XVe siècle, la baronne d’Appelle, sœur de feu
Geraud, sollicite du parlement de Paris l’annulation de certaines procédures
faites par le bailli de Puylaurens, et soutient être propriétaire de
Lagardiolle et Saint-Avit. Cependant, à cette époque, la seigneurie de
Saint-Avit semble bien être passée entre les mains de Jean 1er de Foix,
résidant en Ariège. Lui succède Georges de Foix-Rabat, puis la ligne finit
par s’éteindre en 1748, lorsque Élisabeth de Foix légua ses biens à François
de Rochechouart, qui vendit la même année pour 62000 livres la seigneurie à
Jean-Jacques d’Avessens de Moncalm. Jusqu'au moment de la Révolution, des
litiges fréquents opposèrent les villageois au marquis Pierre-Marie-Victoire
d’Avessens. Autrefois, Saint-Avit ne possédait pas de château ni de fort et
n’était pas entouré de murailles comme Lagardiolle. Situé à une centaine de
mètres au nord du village, c'est un petit édifice en brique et enduit
s'élevant sur deux étages. Il est surmonté en son centre par une tourelle en
brique surmontée d'une terrasse. (1)
château de
Saint Avit, rue des Chênes, 81110 Saint-Avit, propriété privée, ne se visite
pas, visible de la rue.
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