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Au XVIe siècle, le domaine fut constitué par un
marchand d’épices du nom de Bernard Cambard. La propriété passa à la fin du
XVIe siècle aux Audoy, qui comptait dans ses rangs des gentilshommes
verriers de Grésigne. Ils conserveront Cambards jusqu'en 1905, date à
laquelle le château fut acheté par Joseph Izar marié à Marie Vayre. Ils y
vécurent en s'occupant entre autre, du parc doté de très beaux arbres.
Joseph Izar fût généreux avec son entourage et distribua des terres afin que
les agriculteurs puissent construire leurs maisons. Les Izar eurent une
fille, Germaine. Le couple décédé en 1938, Germaine Izar, mariée à Aimé de
Bertrant Pibrac, médecin, hérita de la propriété. En 1991, on y trouve
Emanuel Fonvielle et Madjid Mouhoubi, qui exploitèrent le château en chambre
d’hôtes dans le réseau Châteaux et Hôtels, et en 2007, le propriétaire
actuel rachète le domaine. Le château présente un aspect séduisant mais
quelque peu difficile à déchiffrer sur le plan architectural. En effet,
affectant un plan en L, il présente deux aspects résolument différents,
suivant que l’on contemple la façade donnant sur le jardin, ou que l’on se
trouve dans la cour. Composée d’un rez-de-chaussée, d’un premier étage et
d’un attique, la façade de neuf travées du coté jardin a dû être remaniée ou
a du moins vu ses fenêtres redistribuées au début du XIXe siècle, même si la
construction doit être largement antérieure.
Au contraire, du coté de la cour, l’on note un aspect tout à fait différent.
Le logis central doit dater remonter au XVIIe siècle, ce que tendraient à
confirmer les grosses tours rondes engagées aux angles du logis, ainsi
qu’une tour carrée surmontée d’un toit à la béarnaise. Ces différentes tours
comportent des archères qui ont été redessinées au XIXe siècle. Il y a fort
à parier que Les Cambards soient d’origine fort ancienne, mais le château a
subi au siècle dernier une campagne de restauration qui rend plus
difficilement lisible l’ancienneté du bâtiment: à cette occasion, l’on a
installé de charmants arcs en accolade décorés de culots à choux frisés,
mais comme ces adjonctions ont été discrètes et plus apparentes que
structurelles, elles brouillent un peu la lisibilité de cet intéressant
bâtiment. Enfin, dernière intervention en date, le château à fait à notre
époque l’objet d’une restauration important et a reçu un bel enduit de
façade qui, s’il est encore trop "présent", ne manquera pas de bien
vieillir. (1)
château des Cambards 81500 Saint-Lieux-les-Lavaur, tel. 06 28 06 14 04, en
location intégrale, salles pour réceptions.
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