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La commanderie d'Auzon, plutôt qu'Ozon, doit son nom au
ruisseau, affluent de la Vienne. La chapelle est du XIIe siècle. A la fin du
XIIIe siècle, les Templiers y tinrent régulièrement chapitre, le commandeur
de Poitou y procéda à plusieurs réceptions. Le dernier Templier commandeur
d'Auzon, Audebert de La Porte, simple sergent, témoigna en faveur de son
ordre (1311). Après l'abolition du Temple (1312), les Hospitaliers gardèrent
Auzon comme commanderie, jusqu'en 1792. Avec la réunion de plusieurs
maisons, dont celle de Prailles (Deux-Sèvres), de l'Hôpital ancien, la
commanderie d'Auzon, au prieuré d'Aquitaine, était dotée d'un riche
patrimoine. Aussi était-elle réservée aux chevaliers. Le dernier, François
de La Laurencie, trouva la mort à Quiberon (1795). Les Hospitaliers
ajoutèrent une travée à la chapelle, construisirent la fuie. A la
Révolution, la commanderie était encore close de murs. Du Temple ne reste
que la chapelle, mais, romane pour l'essentiel, elle est remarquable à bien
des égards: nef unique, à abside semi-circulaire, éclairée par un triplet,
dont la baie de droite a été refaite en style gothique; fresques, très
dégradées, mais dont subsiste, entre autres, un Christ en majesté; frises;
modillons, dont un à tête humaine; fermeture intérieure de la porte est. (1)
Éléments protégés MH : les restes des peintures murales de la chapelle :
classement par arrêté du 14 août 1913. La chapelle : classement par arrêté
du 21 septembre 1938.
commanderie d'Auzon, rue Jules Verne, 86100 Châtellerault, propriété privée,
ne se visite pas.
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