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L'histoire
sociale de ses propriétaires depuis le XVIIIe siècle est significative. La
maison, alors appelée "le pont de Rabâté", fut vendue en 1770 par
Honoré-François Ruffin, "bourgeois" de Richelieu, qui la tenait de sa femme,
Louise-Céleste François, à Pierre-Antoine Blancler. Ce riche marchand de
Loudun mourut en 1772 et sa seconde femme en 1774. Grâce à la fortune
paternelle, leurs deux filles, orphelines, se marièrent dans la bourgeoisie
de robe de Loudun: l'aînée, Françoise, épousa en 1777 Jean-René Tabart,
lieutenant particulier au bailliage de Loudun. Leur fille, Alexandrine
Tabart, se maria avec Joseph-Louis de Vielbanc, d'une famille noble d'Anjou.
Rabâté resta dans leur descendance jusqu'au début du XXe siècle. Camille
Delavau fut maire de Roiffé, son frère Paul Fernand officier de cavalerie.
L'édifice reste un ensemble clos, rectangulaire. La façade sud, précédée par
une vaste terrasse, a été reconstruite au XIXe sur un grand pied, en
château, aux armes, parlantes, des Delavau, mais la petite tour ouest, du
côté opposé, est d'origine. Rabâté fit en 1942 l'objet d'une réquisition au
profit de l'institution publique d'éducation surveillée de Saint-Hilaire,
dépendant de la centrale de Fontevraud. (1)
château de Rabaté 86120 Roiffé, propriété privée, ne se visite pas.
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Monsieur Dominique VALLEE pour les deux photos qu'il nous a adressées afin
d'illustrer cette page.
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