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Première mention en août1380 dans la confirmation des échanges passés par
Gaucher d'Yrouerre (Yroir), chevalier, Guillaume d'Yrouerre, écuyer, son
frère, d'une part, et les religieux de l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre,
d'autre part. Gaucher et Guillaume d'Yrouerre cèdent aux moines cinq arpents
et un quartier de vigne au terroir de Seignelay, chargés d'un muid de vin de
rente perpétuelle au profit de la chapelle castrale dudit lieu, plus trois
quartiers de pré. Les religieux abandonnent de leur côté six arpents de
vigne et une pièce de terre arable au Mont Saint-Sulpice. Le 6 novembre
1391, testament de Marie Duisy, dame de Seignelay, femme de Philippe de
Savoisy. Elle élit sépulture dans la chapelle du château de Seignelay, règle
les détails de ses obsèques où treize pauvres porteront treize torches, et
fait des legs à l'église Sainte-Catherine du Val des Ecoliers à Paris. Le 3
août 1420, testament de Yolande de Rodemach, dame de Seignelay, veuve de
Charles de Savoisy. Elle élit sépulture en la chapelle du château de
Seignelay, règle les détails de ses obsèques, ordonne des pélerinages à la
Madeleine de Vézelay, à Saint-Lazare d'Avallon, à Saint-Liénard de Corbigny,
à Saint-Claude, à Sainte-Catherine de Bourneville, à N.-D. de Liesse et à
Notre-Dame d'Auxerre... Le 12 janvier 1490, dénombrement par Claude de
Savoisy, seigneur de Seignelay, de ce qu'il tient du Roi mouvant de la comté
d'Auxerre; le château de Seignelay ; les hommes et les femmes dudit lieu et
la censé d'iceulx, d'un revenu de 30 livres ; les censives dudit lieu,
portant lods et ventes, estimées 15 livres; la prévôté de Seignelay, d'un
revenu de 50 livres; le greffe de ladite prévôté qui rapporte environ 20
sols, le tabellionnage 60 sols, les sceaux 20 sols... Le 9 avril 1642,
procès-verbal de dépôt des reliques de l'église de Seignelay dans le château
"attendu le bruit des guerres et des continuelles passées des gens de
guerre, mesme que samedi derrenier l'église du Mont-Saint-Sulpice auroit
esté vollé". Vers 1692, devis des travaux à faire dans les bâtiments des
seigneuries qui composaient le marquisat de Seignelay. Selon Courtépée en
1785 : chapelle castrale, vocable Notre-Dame, desservie par quatre
chapelains qui font l'office public les dimanches et fêtes. Trois des
chapelles du château datent des XIIe et XIIIe siècles : celle de Sainte-Anne
fut dotée par Charles de Savoisy qui rebâtit le château. C'est, suivant
Paradin, un des plus marqués qu'on puisse voir, "plus pour la fréquence des
tours (au ombre de 17) faites en ornement, que pour l'assiette". On vient de
le démolir pour bâtir le château à la moderne, qui sera le plus beau de
l'Auxerrois et le plus avantageusement situé ; on a conservé trois tours
anciennes. Aujourd'hui il n'en reste que des traces dans le cadastre et une
tour. Il a appartenu à Colbert qui y fit d'importante transformations. (1)
château de Seignelay 89250 Seignelay, de l'ancien château, il reste de nos
jours un pavillon d'entrée érigé à la fin du XVIIIe siècle avec une
tour, vestige du mur ouest d'enceinte de l'ancien château (la tour y figurant
étant une reconstitution, rebâtie après la démolition du château).
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