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En 1479, cette terre fut donnée par Jeanne le Bourcier, veuve de Lyon
Sainte-Maure, seigneur de Montauzier à Michel Gua, bachelier en lois, juge
des quatre bailliages royaux de Talmont, Saujon, Nancras et Champagne à
condition que cette seigneurie relève de La Viguerie de Talmont. En 1582, Le
Breuil appartenait à Jacques Turmet, seigneur du Breuil et conseiller du Roi
en l'élection de Saintes. En 1604, le domaine avait changé de mains. Il
était alors propriété de Antoine de Cérétany, écuyer, contrôleur de
l'extraordinaire des guerres en Saintonge et à Brouage. Il semble avoir eu
pour fils Pierre de Cérétany qui eut lui-même pour enfants: Charles-Eutrope,
marié en 1658 à Jeanne Arnoul (mariage cassé en 1673), François, prêtre,
prieur de Saint-Pierre-de-Royan, Marguerite, épouse de Galliot de Viaud,
seigneur d'Aigne, et Marie, épouse de Jacques de La Porte. Le dernier
représentant mâle de la famille Cérétany testa en sa maison noble et
prieurale de Saint-Pierre-de-Royan, en 1706, en faveur de ses neveux et
nièces, Gaston-Pierre et Léon de Viaud, Marie Dubois, épouse de Gabriel de
La Croix du Repaire, et de sa petite-nièce, Marguerite de Many, fille de
Christophe et de Louise de Viaud. Le logis fut alors divisé en deux parties,
ainsi que les terres. Une partie échut aux Viaud d'Aigne. En 1746, Gabrielle
de Viaud d'Aigne, veuve de Philippe-Auguste Le Mastin, seigneur de
Courseault, vendit ce qu'elle possédait dans les terres et le logis à Jean
de Pelet, conseiller secrétaire du Roi maison couronne de France, comte de
Talmont, seigneur d'Anglade, Malvirade et autres lieux.
L'autre partie revint à Marie Dubois qui la transmit à ses enfants, Jean et
Serène de La Croix, épouse de Jacques de La Porte. Par la suite, Bénigne de
La Croix, épouse en premières noces de Louis-François Dubreuil, capitaine au
régiment de Tresnel, puis en secondes noces de François Goubert, capitaine
de frégate à Rochefort en 1766, posséda une partie du logis, alors que
l'autre revenait à Jean-Jacques de Narbonne Pelet, conseiller du Roi en la
grand chambre du parlement de Bordeaux, puis à son fils, Jean-Pierre-Auguste,
comte de Narbonne-Pelet, lieutenant en premier aux Gardes Françaises.
Depuis, il a été propriété des Goubert et est entré dans la famille des
propriétaires actuels en 1820. Curieusement le logis du Breuil porte
toujours les marques de l'indivision du XVIIIe siècle. Une première tour
entourée de bâtiments bas donne accès à une partie du logis dont la porte
d'entrée est marquée par une porte à fronton triangulaire. On accède dans la
seconde partie du logis par une tour porche recouverte de tuiles plates.
Dans son prolongement se tient l'ancienne chapelle domestique. Le logis
proprement dit, en fond de cour a été remanié. Seule une petite fenêtre en
plein cintre éclairant l'escalier est à signaler. L'ensemble domine un petit
vallon ce qui donne du charme à cette propriété. (1)
logis du Breuil 17120 Arces, propriété privée, ne se visite pas.
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