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Il est possible que la seigneurie des Guigniers, ou
Guiniers, propriété au XVIe siècle de la famille Chesnel, ait été un
démembrement de la terre de Meux. En 1592, elle fut acquise par André de
Relyon, plus tard président en l'élection de Saintonge. A la fin du XVIIe
siècle, la veuve de Jean de Relion, trésorier général de France en la
généralité de Guyenne, Françoise Doamlup, se prétendant dame de Meux en
partie, dut soutenir un important procès contre le seigneur de Meux,
Philippe-Jérôme Chesnel. En 1715, le logis des Guigniers appartenait à
Catherine de Sabourin, morte en 1753, laissant plusieurs co-héritiers.
Finalement, en 1761, les différentes parts de la seigneurie furent cédées
aux mineurs de François de Bourran, écuyer, seigneur du Portail. En 1789, le
logis appartenait à Jean-Germain de Bourran, seigneur de Blanzac en Bazadais.
Un procès-verbal dressé lors d'une saisie, en 1676, décrit le logis noble
des Guigniers comme un bâtiment "consistant en deux pavillons, deux grands
corps de logis ou il y a chambres basse, haulte, cuizine, escurie, fuie,
grange, et autres bâtimens". Il ne reste aujourd'hui qu'un logis très
remanié venant s'appuyer sur un ancien pavillon diminué de hauteur, percé à
l'étage d'une porte à pilastres et fronton triangulaire, ouvrant sur le
vide. Du côté de Meux, les bâtiments étaient autrefois protégés par un fossé
en eau que traverse encore un pont dormant, et des dépendances flanquées
d'une tour cylindrique qui devait être la fuie mentionnée en 1676. (1)
logis des Guigniers 17500 Meux, propriété privée, ne se visite pas.
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