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La première mention de cette maison date du début du
XVIe siècle, lorsque Thomas de Fournier épousa Madeleine de Laire. Laurent
de Fournier, époux en 1522 de Michelle Ponteil, fut père d’André de
Fournier, notaire de Fournier, père de Pierre, qui suit; 2° Toussainte,
mariée à Pierre du Besset; 3° Gabrielle; 4°Jean, notaire royal, marié à
Gabrielle de la Goutte, dont Gabriel; André et Marguerite. Pierre de
Fournier, conseiller secrétaire de la Reine Mère, eut de Marguerite Croppet:
André, qui suit; 2° Lambert, écuyer, seigneur de Vaubresson, marié à
Henriette d’Estil; 3° Françoise, mariée à Jean Domenc; 4° Madeleine, mariée
à Claude Livet du Colombier; 5° Jeanne, mariée en 1625, à Jacques Faure,
lieutenant d’Aurcc; 6° Pierre. André de Fournier, capitaine châtelain de
Saint-Bonnet, lieutenant général au bailliage de Forez, eut d’Anne de
Gayardon de Grezolles: Pierre, qui suit; 2° Jacques, né le 5 février 1626;
3° Marguerite, née le juin 1627; 4° Pierre, né le 19 mai 1628; 5° Lambert,
né le 4 juin 1629; 6° François, né le 4 mars 1631, chanoine de Notre-Dame de
Montbrison le 26 mars 1653, curé de Chénereilles en 1657, testa le 29
octobre 1681; 7° Jean, né le 24 septembre 1632; 8° Marguerite, née le 15
juin 1641. Pierre de Fournier, marié à Marguerite de Musino, dont
André-François, né le 7 août 1660; 2° André-Marie, née en 1662; 3°
François-Marie, né le 9 décembre 1662; 4° Claude-François; 5° Anne, née en
1670. Pierre de Fournier, capitaine châtelain d’Aurec et Oriol, épousa
Antoinette Fornel, dont Pierre, qui suit; 2° Antoinette, mariée à Jacques
Philippe de Saint-Paul. Pierre de Fournier de la Pérouse, conseiller du Roi
et son lieutenant en la maréchaussée de Saint-Etienne, épousa Anne Chomel,
fille de Jean, bourgeois de Saint-Didier et de Madeleine Ferrand, dont
Claude, qui suit; 2° Marguerite, qui testa le 4 septembre 1761, mariée à
Jacques Cellarier, écuyer, seigneur de Malescours.
Claude de Fournier, marié le 4 janvier 1705, à Charlotte de Bannes, dont
Claude- François; 2° Jean-Claude-Ennemond; 3° Jean-Pierre de Fournier de
Fontenille, chanoine du Puy; 4° Claire-Marguerite (1708-7 mars 1783), mariée
le 27 juin 1740, à noble Hilaire Favier de la Chomette, veuf de Michelle
xMolin et fils d’Hilaire et de Catherine Bouchet. Passé par alliance aux
Gayardon, Fournier fut vendu en 1791, par le marquis de Gayardon de Fenoÿl,
pour 13,000 livres, à Jean-Baptiste Baleyguier, plus tard appelé de
Fournier, fils cadet de Jean, possesseur du vieux manoir de Brassolard.
Associé au commerce de son père, Jean-Baptiste fut maire de Saint-Nizier
pendant 60 ans. Le 20 janvier 1788, il avait épousé Catherine Bourgin, fille
de Jean et de Jeanne-Marie Baleydier, dont Marie, née en 1793, mariée à M.
Grange, constructeur de bateaux à Saint-Rambert; 2° Jean-Baptiste, qui suit;
3° Jean-Claude (1794-1872), marié à Marie Arnaud. Jean-Baptiste Baleyguier
(1793-1873), épousa Mademoiselle Delaroa, dont Jules Baleyguier (1837-1913),
mariée à Demoiselle Pontvielle d’où Hélène Baleyguier qui épousa M.
Thiollier, commissaire-priseur à Saint-Étienne, maire de Saint-Nizier,
possesseur du château de Fournier au début du XXe siècle. (1)
Le vieux manoir de Fournier est situé dans un vallon boisé, non loin du
bourg de Saint-Nizier-de-Fornas, auquel il a donné son nom. Au début du XVe
siècle, seul la partie centrale du logis actuelle semble existe; l'escalier
de distribution en vis n'est pas localisable et de cette époque subsiste des
armoiries martelées rapportées au-dessus de la porte d'entrée du logis. Des
vestiges de bretèches subsistent sur chacune des façades. Un deuxième corps
de bâtiment, la grange-étable à vaches actuelle est vraisemblablement
édifiée à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Au XVIe siècle,
l'ensemble des constructions sont réaménagées et d'autres sont construites
parmi lesquelles: le bâtiment prolongeant la grange-étable à vaches
actuelle, la construction comportant la cave et le four à pain et située à
l'ouest du logis, ainsi que la grange-étable à chevaux et, entre ces deux
derniers bâtiments, le portail ouvrant sur la cour placée au nord et enfin
le pigeonnier situé dans le jardin. Sur la façade arrière du logis, une tour
carrée, hors-oeuvre, datant probablement du début du XVIe siècle comporte
une meurtrière et une canonnière. Une haute tour carrée est construite au
XVIIe siècle à l'angle de la façade principale, avec installation au premier
étage d'une chapelle, qu’éclairent des fenêtres ogivales, hautes et
étroites. Au XIXe siècle, on aménage la grange-étable à vaches actuelle,
ancien bâtiment d'habitation (inscriptions sur une des baies: 1840 JBB, pour
Jean-Baptiste Baleyguier), et des porcheries sont construites dans son
prolongement (aujourd'hui disparues). Des cinq moulins signalés en 1824, il
en subsiste quatre à l'état de ruines. Au moins deux d'entre eux sont du
XVIe siècle.
Tour à un étage de soubassement voûté en berceau segmentaire, un
rez-de-chaussée surélevé abritant une chapelle comportant un plafond à
caissons en arc déprimé, un étage carré et un étage de comble, couverte d'un
toit en pavillon; le pigeonnier est également couvert en pavillon, le
restant des constructions est avec longs pans et pignons découverts. Les
couvertures sont en tuiles creuses mécaniques hormis celle de la
grange-étable à chevaux qui est en tuiles creuses. La cave attenante au four
à pain, est voûtée en berceau segmentaire. Le pigeonnier possède un escalier
droit, en pierre, permettant l'accès à l'étage, alors que l'escalier de
distribution du logis, également en pierre, est tournant à retours sans
jour. Une pente est placée au droit de la grange-étable à vaches.
maison forte de Fournier 42380 Saint-Nizier-de-Fornas, propriété privée, ne
se visite pas.
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